analyse


L’éducation tue la créativité

Voici une sélection des dernières vidéos TED que j’ai appréciées.

  • celle de Ken Robinson qui explique comment le système éducatif tue la créativité
  • celles de Mayson Zayid et de Lizzie Velasquez, deux femmes d’une incroyable combativité, qui ont atteint leurs rêves malgré leur handicap

Ken Robinson: Le système éducatif tue la créativité

La créativité née de nos essais et de nos erreurs. Malheureusement, le système éducatif réprime ces erreurs, et érige un modèle hiérarchisé où les mathématiques valent mieux que la danse ou l’art. Pourtant, les élèves peuvent révéler d’autres talents qui leur seront utiles dans leur vie future : ils ne sont pas tous destinés à devenir professeurs d’université.

Mayson Zayid nous explique comment, malgré ses différences et son handicap, elle est parvenue à accomplir son rêve : devenir actrice. http://youtu.be/srtxy2fiOXA

Lizzie Velasquez  : sa maladie lui a valu d’être traitée de “la femme la plus moche du monde”. C’est dans ces épreuves et grâce à l’amour de ses proches qu’elle a trouvé la force de réaliser son rêve : être conférencière, écrire. http://youtu.be/QzPbY9ufnQY


[Extrait] La semaine de 4 heures, T.Ferriss
Plus vous offrez d’options, plus vous créez d’indécision.

Extrait de “La semaine de 4 heures” de Tim Ferriss  : quelques idées pour s’affranchir de l’indécision du client.

Joe Sugarman est un génie du marketing. Il a un jour été engagé pour concevoir une publicité pour un ligne de montres. Le fabricant voulait présenter 9 montres différentes dans la publicité et Joe, lui, conseillait de n’en montrer qu’une seule. Le client a insisté et Joe lui a proposé de faire les deux publicités et de les tester dans le même numéro du Wall Street Journal. Résultat ? L’offre ne présentant qu’une montre a généré 6 fois plus de ventes que l’offre avec les 9 montres.

Henry Ford a dit, en parlant de sa Ford Model-T, la voiture la plus vendue de tous les temps : “Le client peut avoir toutes les couleurs qu’il veut pourvu que ce soit du noir”.  Servir le client consiste à fournir un produit excellent à un prix acceptable et à résoudre les problèmes qui en sont (colis égarés, échanges, remboursements, etc.) le plus rapidement possible. Point.

Voici 3 questions magiques lorsque les gens refusent de céder :

  • Qu’aurais-je besoin de faire pour [résultat souhaité] ?
  • Dans quelles circonstances avez-vous [résultat souhaité] ?
  • Avez-vous déjà fait une exception ? // Je suis certain que vous avez déjà fait une exception, je me trompe ? Et que la réponse soit oui ou non, demandez Pourquoi ?

[Source : La semaine de 4 heures, Timothy Ferris]


Evaluez la “culture productive” de votre entreprise

Nous avons tous une combinaison quasiment unique de talents, de capacités et d’aspirations. Nous avons une façon personnelle, quasi innée, d’envisager les efforts, la réflexion, les rapports humains, l’influence. Pour qu’une entreprise améliore ses performances, elle doit miser sur une culture productive, et utiliser et développer les talents de chacun.

Voici une façon d’évaluer si l’entreprise a mis en place une culture productive.
Les données recueillies constituent un des 3 éléments de la fiche d’évaluation des employés : leur impact sur la culture d’entreprise (3). Elles complètent les données concernant leur performance en termes de résultats économiques (1)  et d’impact sur le client (2). (suite…)


Ces idées qui collent

Les deux frères Chip & Dan Heath ont réfléchi à ce qui fait qu’une idée adhère (est écoutée, mémorisée et perpétrée). Six principes doivent guider ceux qui cherchent à faire passer leur message, et contrecarrer la “malédiction du savoir”. Autrement dit, le fait que nous tenions pour évidents les messages que nous voulons faire passer !

La liste des “Six Principes”
est un outil idéal pour comprendre et gérer les problèmes de communication.

[Source : Chip & Dan Heath
“Ces idées qui collent : Pourquoi certaines idées survivent et d’autres meurent”]


Les PME peuvent-elles exploiter efficacement les réseaux sociaux ?

Osereso, Oseresol’agence en influence digitale, m’a proposé de m’exprimer sur son site récemment. Dans cette interview, j’explique  “comment les PME peuvent exploiter les réseaux sociaux“. En voici les grandes lignes.

“La communication se réfléchit de façon globale. Elle doit être intégrée à la stratégie générale de l’entreprise et adaptée à ses moyens et à sa culture. Le budget des PME est souvent restreint, ce qui les oblige à fixer des priorités. Mon métier consiste à établir ces priorités. J’apporte un regard neuf sur les actions marketing de l’entreprise. Ensuite, il s’agit de proposer un plan d’actions adapté, conjointement avec les décideurs de l’entreprise, en fonction des objectifs qu’on souhaite atteindre.”

“Pour les PME, les médias sociaux sont un bon moyen, accessible, d’entretenir une relation avec leurs clients / prospects / partenaires. Elles peuvent recréer leur communauté réelle sur la toile, et poursuivre le dialogue. En construisant une présence Internet cohérente, les PME peuvent également démontrer leur expertise et savoir-faire et attirer de nouveaux clients. Voici un schéma possible pour qu’une PME construise sa communication en ligne… [Osereso]”

“Même dans le monde professionnel, la communication s’adresse avant tout à des personnes. Ce qui touche à l’émotion, la beauté, l’humour, améliorera toujours la relation et ancrera le message. Le visuel est un bon moyen d’y parvenir.”

“La communication n’est pas une couche design qui s’ajoute en fonction des opportunités ou du temps qu’on peut y consacrer, et qui disparaît en période de rush ou de difficultés financières. Au contraire ! Communiquer permet d’exister et de créer du lien. L’intérêt de définir une stratégie, c’est d’être capable de diffuser les bons messages, au bon endroit, au bon moment.”

[Lire l’interview complète sur Osereso]

(suite…)


[Fiche] Changements, P.Watzlawick

ChangementsIl arrive, dans les relations humaines, d’enfermer le dialogue dans une impasse, dans une situation où les individus s’empêtrent dans des problèmes mutuels. “Plus ça change, plus c’est la même chose”. Les tentatives de provoquer un changement ne sont alors qu’un jeu sans fin impossible. Dans ce livre, les auteurs proposent une technique qui s’attaque au quoi (et non au pourquoi) pour permettre le changement dans notre rapport à autrui.

Le système ne peut engendrer de l’intérieur les conditions de son propre changement.

(suite…)


Encore un article sur la Génération Y 3

La lecture de ce nouvel article sur la génération Y “les digital natives n’existent pas” m’a donné envie de réagir. L’espace commentaire du site en question ne fonctionnant pas de façon optimale, j’affiche ma réponse ici – en espérant que l’auteur la reçoive…

Bonjour et merci pour cet article : ce sujet me donne envie de réagir.

Je ne souhaite pas débattre de l’existence ou non d’une génération Y, mais je pense qu’il est indéniable que les mutations technologiques et sociales s’accélèrent. A cet égard, toutes les générations sont concernées bien sûr, mais les plus récentes sont forcément impactées différemment.

En effet, cette génération Y – celle qui a grandit avec l’ordinateur et vu l’arrivée des mobiles pour situer la tranche – n’a pas les mêmes repères que les précédentes. Et c’est tout là l’enjeu de la définition des générations. Quels sont les facteurs éducatifs et sociétaux qui ont construit le modèle de pensée des Y ?

J’en vois au moins deux :

    • l’évolution technologique exponentielle qui a bercé leur enfance – les entraînant très tôt à utiliser ces technologies et à s’adapter plus rapidement aux nouvelles. Mais aussi à penser différemment avec : usages local, mobile, social…
    • l’évolution sociale : cette génération n’a finalement connu que le contexte appelé « de crise ». Les licenciements et le taux de chômage croissant était déjà le modèle de leur adolescence, alors que leurs parents travaillaient sans relâche dans la même entreprise depuis des années.

Bref : cette génération n’a pas connu le monde en croissance et sans technologie. Forcément ses comportements seront différents. Elle souhaitera davantage un équilibre avec sa vie professionnelle sur laquelle elle ne compte plus de la même façon, et s’habituera plus vite aux nouveaux outils dont elle a presque inventé l’usage.

Mais aussi peut être, aura-t-elle moins de recul sur ces sujets là, puisqu’aucun élément de comparaison… Je le sais d’autant mieux que j’en fais partie ;-)