Amour & Relations


La solitude en entreprise

La solitude ou fumer 15 cigarettes par jour… réduit d’autant la durée de vie ! La qualité de nos liens avec les autres est le 1er facteur de bonheur – or le nombre de personnes se sentant éprouvées par la solitude a doublé depuis 1980…

😥 76 % des salariés disent se sentir de +en+ seuls et isolés (Harvard Business Review)
🏆 Les rapport sociaux dégradés sont la 2ème cause de souffrance au travail (après 1-l’intensité et le temps de travail – et avant 3-les conflits de valeur sur le lieu de travail) – alors que l’humain est la priorité n°1 des salariés !
🤒 70 % de salariés affirment que leur mauvaise santé mentale nuit à leur travail (Baromètre Malakoff Humanis 2023).
💰 154 milliards de dollars/an : c’est le coût des absences liées à la solitude pour les employeurs américains. NB : Les travailleurs souffrant de solitude pensent deux fois plus à démissionner que les autres…

LES CAUSES DE LA SOLITUDE
😷 Le sentiment de solitude est celui d’avoir l’impression de baigner dans l’indifférence et l’invisibilité. C’est est un signal pénible de privation (comme la faim ou la soif) relationnelle nous indiquant que nous devons nous re)connecter socialement.

En entreprise, il est le résultat :
🛑de politique d’agilité : l’adaptation à des changements rapides induit souvent des relations superficielles, moins d’ancrages
🛑du mode projet (avec des équipes créées pour une durée limitée)
🛑de la mobilisation à l’interne, du roulement de personnels
🛑d’un climat de travail toxique
🛑du télétravail et des open spaces
🛑des Réseaux Sociaux et de l’IA – qui entraîne une diminution de l’intelligence sociale

Avec les crises financières et sanitaires, les travailleurs ont du s’acclimater à des changements structurels d’importance « quoi qu’il en coûte »… c’est à dire au prix d’un impact psychologique conséquent.

LES CONSEQUENCES DE LA SOLITUDE
👻Le sentiment de solitude conduit à l’isolement et à une perte de :
🔷confiance en soi
🔷motivation
🔷productivité et créativité
🔷capacité à résoudre les problèmes
🔷capacité à faire face à la charge de travail au quotidien.

DES SOLUTIONS

💖 Les employeurs ont la responsabilité d’agir en revisitant certains modes de fonctionnement :
💛 imposer des espaces permanents de rencontres pour avoir des échanges entre collègues (2-3 jours/ semaine ensemble)
💛 instaurer un peu plus de gentillesse dans le climat de travail (chartes…)
💛 former aux interactions positives (CNV…). Le simple fait de sourire à quelqu’un, c’est lui dire qu’il existe.
💛 informer voire donner la possibilité de renoncer à travailler avec des systèmes basés sur l’IA pour travailler dans des environnements dotés d’infrastructures sociales solides et centrés sur l’humain.


La parentalité en entreprise

Pauline Granat et Ann-Lise Trongneux de ouiiimpact ont animé l’AfterWork RH – Association RH de décembre. J’en retiens :

🤯 82% des salariés parents sont prêts à changer d’entreprise pour bénéficier d’un soutien à la parentalité – et la plupart des salariés sont parents (80%) ou vont le devenir !

😥 42% des femmes changent de poste après leur congé mat (9/10 y pensent) du fait de l’adaptation difficile à une nouvelle organisation interne (souvent défavorable) et du manque de considération et d’accompagnement du manager à leur retour.

❗️Or le coût de remplacement d’un salarié peut représenter 2 fois son salaire annuel et 61% des projets de recrutements sont difficiles (à cause du manque de candidats, des conditions de travail, du déficit d’image de l’entreprise).

POUR FIDÉLISER, CONSIDÉREZ LES ATTENTES

Les candidats :
⚖️ 62% considèrent l’équilibre vie pro/perso déterminant
🌿 75% postulent grâce à la marque employeur

Les salariés :
🌞 86% des considèrent que l’entreprise a un rôle à jouer pour leur bien être
👨‍👩‍👧‍👦 99% des parents estiment que l’accompagnement à la parentalité doit faire partie integrante de la politique RH incluant : flexibilité – mutuelle avantageuse – télétravail – solutions de mode de garde – colonies de vacances – aménagement des espaces (allaitement…) – formation des managers – guide de la parentalité – conférences/ ateliers – programmes de re-onboarding

L’ENGAGEMENT CHEZ LES PARENTS

🎶 3 KPI de mesure d’engagement :
– l’absentéisme
– l’utilisation des plate-formes internes
– la participation à la vie de l’entreprise

L’engagement des salariés parents dépend de l’accompagnement dont ils bénéficient :
🗨 émotionnel > ouvrir un espace de parole, reconnaître que c’est une transition intense
🤝 relationel (le management est la 1ère cause de départ) > accompagner le re-onboarding
🍼 logistique > offrir des solutions pour diminuer la charge mentale

LES BÉNÉFICES DES MESURES EN FAVEUR DE LA PARENTALITÉ

💰 +8% de ROI car baisse d’absentéisme et de turn over (donc des coûts de recrutement)
🤒 6× moins absents – 2x moins malades
🐕‍🦺 9x plus fidèles
💡 55% plus créatifs – 31% plus productifs

5 ACTIONS A COÛT ZÉRO

📢 communication (guide…)
⏰️ flexibilité – télétravail
🤝 re-onboarding – mentoring

LEVER LES FREINS / OBJECTIONS :

😡 Les inégalités et tensions vis à vis de ceux qui ne sont pas parents > c’est une politique d’inclusion, qui soutien des événements de vie pour tous : l’important c’est de préserver l’équilibre et soigner la communication

💰 Le budget > c’est un investissement, pas une dépense = Les RH sont un vrai partenaire de performance (+8% de ROI) !

⌛️ Le manque de temps ! > déléguez à des sociétés spécialisées


Les 4 étapes d’une transformation

1. 💩 La prise de conscience
2. 😡😭 La libération émotionnelle
3. ☮️🤗 L’acceptation de la réalité
4. ↪️ La nouvelle direction (pensée, comportement, environnement)

A chaque étape, un regard extérieur est utile, pour aider à :
1. 💩 prendre conscience de ses angles morts (son inconfort, ses habitudes et ses croyances limitantes)
2. 😡😭 légitimer le ressenti, accueillir les émotions
3. ☮️🤗 redonner des perspectives
4. ↪️ soutenir et ancrer l’action vers la nouveauté

Ensemble, traversons cette forêt enchantée… 💖


Je suis en dé-pression

Je retire la pression.

“J’ai grandi dans un système qui promeut les efforts et le résultat. J’ai grandi en fermant les yeux et en vérouillant fort les cadenas. J’ai toujours fait en sorte de ne pas mettre de réveil. Ça m’a ouvert des portes : prépa, grande école et conseil… et mener dans des impasses, avec moi-même en face à face : stress, coûte que coûte, limite burn out, peurs des imposés et des attendus, de risquer de me perdre ou d’être perdue…”

2023. 1 salarié sur 2 est en détresse psychologique… ça ne vient pas que d’eux… C’est logique, vu les règles du jeu.

Aujourd’hui, j’ai envie de fascination plus que d’ébullition. Je retire la pression.


Et si on changeait les critères de la réussite ?

Aujourd’hui, les profils mis en avant sont valorisés pour leur travail acharné, leurs efforts, leur résilience, leur popularité…

Alors qu’en fin de vie, nos critères d’une vie réussie sont tout autre. Voici les 5 regrets des mourants répertoriés par Bronnie Ware (et ce qu’ils auraient aimé) :
– Vivre sa vie en étant fidèle à soi-même
– Exprimer davantage ses sentiments
– La proximité avec ses proches
– Travailler moins
– Être heureux

Et si nous valorisions dès aujourd’hui l’authenticité et les relations humaines ? Et si, pour changer, nous financions et popularisions des mamans, des soignants, des enseignants, des agriculteurs bio… Des gens qui prennent le temps et qui prennent soin ?

A l’heure de la sobriété et de la conscience écologique, il est grand temps de revoir nos critères de réussite.


La coopération pour traverser les crises

Une communauté, confrontée à des crises, résiste mieux si elle est fondée sur la coopération et l’entraide plutôt que sur l’individualisme et la compétition.

La guerre n’a pas toujours existé. Son origine apparaît plutôt corrélée au développement de l’économie de production, qui très tôt engendra un changement radical des structures sociales.

La violence n’est pas inscrite dans nos gènes, son apparition a des causes historiques et sociales ; le concept de « violence primordiale » (originelle) relève du mythe. La guerre n’est donc pas indissociable de la condition humaine, elle est le produit des sociétés et des cultures qu’elle engendre. Comme le montrent les études des premières sociétés humaines, confrontée à des crises, une communauté résiste mieux si elle est fondée sur la coopération et l’entraide plutôt que sur l’individualisme et la compétition.

Source : UNESCO


A propos de la cancel culture

Que ce soit au nom de l’anti-racisme dans un contexte post colonial, ou du féminisme dans un contexte post patriarcal… doit-on effacer toute représentation des populations victimes ?

Je suis perplexe et je me demande comment pourrait être traité le sujet ?

Voilà le problème :

  • il existe des inégalités et des abus sur des typologies de personnes
  • les victimes y voient comme cause les représentations véhiculées dans la culture ambiante et s’y attaquent
    = Désormais toute représentation devra être valorisante ou dénoncée

En fait le problème, c’est le sujet de la représentation. Montrer une réalité, c’est toujours la simplifier. Ce qu’on choisit de montrer trahit nos stéréotypes et nos intentions.

J’imagine que dénoncer des oeuvres, c’est dénoncer les représentations et les agissements de l’époque.

Et j’aime bien l’idée de remettre en question les croyances communes (mais sans hargne et sans détruire les œuvres, c’est notre patrimoine et notre histoire !)

Malheureusement, dans un tel contexte, toute représentation sera remise en question 😢 (parce que créer les clichés opposés c’est pas mieux : Mulan, Rebelle…) mais est-il seulement possible d exposer la complexité et la confusion de la réalité ? De montrer chaque personne dans toutes ses dimensions psychologiques : victime, persécuteur et sauveur à la fois ?

En fait, le problème, ne serait-ce pas l’énergie négative ?

Utiliser ces oeuvres pour en faire une plus grande qui met en lumière les clichés qui nous guident au présent et proposer autre chose pour l’avenir serait plus apprécié que d’essayer de détruire le passé.