Amour & Relations


La recette du bonheur

“Vivre l’instant présent”. “Accepter ce qui est”. Mais encore ?

Après avoir évalué et testé bcp de méthodes, j’en conclus que pour sortir de la souffrance et apprendre être heureux, une seule suffit à pratiquer :
□ Le Courage
□ La CNV – Communication Non Violente

Le courage aide à affronter la peur, la honte, la culpabilité, le passé, les émotions réprimées, les croyances limitantes, le regard des autres et à sortir des habitudes délétères.

La communication non violente nous apprend à accueillir nos émotions, identifier et prendre soin de nos besoins, à poser nos limites, en restant en lien avec les autres.

Dans les situations difficiles, il y a souvent des problèmes d’emprise, de croyances limitantes, de culpabilité, de schémas de souffrance qui se rejouent… qui empêchent chacun de combler ses besoins et de respecter l’autre. La CNV permet de les révéler, de clarifier et de revenir à la bienveillance. Le courage donne la force de creuser puis d’agir avec bienveillance.


Les 7 clefs de la parentalité

Être modélisant et accompagner seulement !

Et savoir que tout comportement inapproprié de l’enfant provient généralement soit d’une incompréhension, soit d’un besoin non satisfait.

ÊTRE AVEC L’ENFANT

1- … *Être heureux et modélisant* (=être exemplaire car l’enfant apprend par imitation, montrer comment accepter les émotions issues des aléas de la vie, comment prendre soin de ses besoins et faire des demandes en étant respectueux des autres et de l’environnement)

2- … *Partager* du temps, de l’attention, des activités, des rires, de la joie et de la sérénité (=expérimenter la vie et s’en amuser ensemble)

AIDER L’ENFANT A…

1- … *accueillir ses émotions* (=la nommer, c’est tout)

2- … *identifier et répondre à ses besoins de base*, qu’il soient physiologiques, cognitifs ou sociaux (=le questionner pour qu’il le nomme, lui demander quelles sont toutes les stratégies possibles pour le combler, l’encourager à agir)

3- … *comprendre et respecter le cadre pour garantir sa sécurité et le vivre-ensemble* (=expliquer, réexpliquer les conséquences de ses actes, puis si ce n’est pas dangereux, le laisser se confronter aux limites pour expérimenter les répercussions | si ce sont les nôtres, poser clairement ses conditions en exprimant ce que JE vais faire s’il ne les respecte pas – exemple : je vais partir, ne plus te donner accès à… – vérifier qu’il a bien compris le cadre et l’appliquer)

4- … *réparer* – s’il franchit la limite de quelqu’un ou du cadre social (=lui faire reformuler la situation et les conséquences du point de vue des différents acteurs, l’encourager à être empathique, à l’écoute du besoin et de l’émotion qu’il a généré chez l’autre – sans culpabilité – et à réparer ou trouver un terrain d’entente s’il veut restaurer le lien, le respect, l’appartenance)

5- … *construire sa confiance et son identité* (=rester bienveillant en toute circonstance, le laisser expérimenter / ne pas faire à sa place, l’encourager à affronter ses peurs, le reconnaître dans ses émotions, ses besoins, ses intentions positives, ses accomplissements simplement en les nommant)


Relations fusionnelles

A mon avis, une relation fusionnelle est une relation basée sur la croyance “quand on aime, on accepte tout de l’autre”. En fait, c’est une erreur.

On se donne l’impression qu’il n’y aura pas de jugement. On a le sentiment de se protéger mutuellement mais c’est faux !

Une relation qui démarre sur ce contrat implicite est vouée à l’échec ou au conflit. Elle induit au fond une identification à l’autre. Les personnes ne s’autorisent plus certaines différences fondamentales (de valeur, de croyance, de comportements ou d’activités). Peut-on s’aimer si l’autre ne valide pas ce qui est le plus important pour nous ? Elle induit d’avoir la même conception des choses, de toujours parvenir à se mettre d’accord, de se suivre quand l’un fait un pas dans une direction différente… Mais c’est irréel.

Nous sommes tous différents, nous aimons tous davantage certains comportements et certaines activités à d’autres. Il est impossible de tout apprécier chez l’autre. Il y a toujours des valeurs priorisées différemment, des comportements qui ne nous correspondent pas, des centres d’intérêts qui sont différents, des façons de faire qui divergent.

Aimer, ce n’est pas tout apprécier chez l’autre. Aimer c’est accepter que l’autre puisse être différent et que cela ne nous convienne pas. C’est accepter que cela ne nous convienne paspour pouvoir l’exprimer et y trouver des solutions pour vivre ensemble. C’est seulement à partir de cette prise de conscience qu’il est possible de construire.


Soul, Disney-Pixar
Apprécier la vie comme l’océan

Voici une fable, la morale de “Soul”, le Disney-Pixar de Noël 2020.

Soul - film 2020 - AlloCiné

Tu connais l’histoire du petit poisson ?
Il va trouver un poisson plus âgé et il lui dit :
“Je cherche un endroit qu’on appelle l’océan.”
“L’océan ?”, dit le vieux poisson. “Tu nages dedans.”
“ça ?”, lui dit le jeune poisson. “ça, ce n’est que de l’eau. Moi, ce que je recherche, c’est l’océan !”


Comprendre la souffrance humaine

Nos problèmes et souffrances humaines sont assez simples à expliquer :

  1. chacun est asservi à ses besoins et croyances, qui peuvent entrer en conflit avec ceux de nos interlocuteurs (que le meilleur gagne…)
  2. notre cerveau simplifie la réalité complexe (carte mentale) pour réussir à agir, et s’attache à sa stabilité et la défend – aussi : tout changement de son environnement, toute confrontation de ses croyances à la réalité, crée une “dissonance cognitive” et nécessite un processus de deuil = DENI / MARCHANDAGE / COLERE / dépression / résignation / acceptation
  3. les besoins non satisfaits, les émotions non libérées s’accumulent et créent une souffrance, pouvant mener à une dépression

Dans tous les cas, ces situations génèrent des émotions et sensations désagréables, qu‘il faut accueillir et accepter de traverser avant de retrouver un équilibre / bien être.


Je rêve…

Je rêve d’une société,
florissante, accomplie,
qui relève les défis
avec agilité.

Je rêve d’un nouveau clan,
solidaire, éclairé,
qui sache harmoniser
brillamment ses talents.

Je rêve d’êtres, de gens,
épanouis, authentiques,
qui, libres, communiquent
leur potentiel pleinement.

Je rêve de concret,
d’émotions, de génie,
de libérer la vie
dans notre société.

[Cécile Clavier]


Pourquoi entrons-nous en conflit pendant un débat ?

Notre actualité nous polarise, et je ne suis pas la dernière à m’exprimer, au risque de me brouiller, j’ai voulu comprendre pourquoi…

Je vous fais partager mes découvertes, si ça peut aider.

Ce qui déclenche cette polarisation pour moi, c’est l’émotion (peur, colère) issue de :

1- ma vulnérabilité et mon besoin de sens, cohérence. J’ai peur du discours de mon interlocuteur. Je ne comprends pas car ses propos ne paraissent pas en lien avec les valeurs que je partage avec lui d’habitude.

2- mon besoin d’identification/ d’appartenance. J’ai besoin d’être en accord avec mes proches sur ce qui touche à mes valeurs pour continuer à me sentir en confiance avec eux.

3- la peur de devoir adhérer à leur point de vue que je trouve délétère – ou de me retrouver incomprise, seule, isolée avec mon propre point de vue, de me sentir stupide quand les autres sont satisfaits de s’être exprimés et de m’avoir cloué le bec (pas par manque d’argument mais parce que ça finit mal). Je suis alors assaillie d’un sentiment de vide, qui me fait penser que ça ne fait aucune différence si j’existe ou pas.

Aussi, je cherche à avoir le dernier mot car j’ai alors l’impression d’avoir été entendue. (Même si évidemment, relationnellement, ça ne donne que des catastrophes).

J’espère qu’en prendre conscience me permettra d’être plus authentique et de dire, comme qqn a su le faire avec moi avec bienveillance “je ne comprends pas, tu n’as pas ce genre d’idées d’habitude” et “cela me fait peur, j’ai besoin de trouver un terrain d’entente avec toi”… pour déposer nos émotions et réfléchir plus posément.