La banalité du mal
“La banalité du mal”, Hannah Arendt.
Quand l’être renonce à penser, à faire preuve de conscience et de courage (de “cor”, cœur), à distinguer le bien du mal… il devient médiocre.
Et les plus grandes atrocités peuvent se produire.
“C’était agité. Tout le monde se disait “ça ne sert à rien de résister” une goutte dans la mer, sans utilité, ni succès. J’imagine que c’est dû à l’époque, à l’éducation des enfants, les idéologies qu’on appliquait.” (Extrait du procès d’Eichmann à Jérusalem en 1961, dans le film “Hannah Arendt”)
>> Il rejetait toute implication personnelle. Il n’avait jamais eu l’intention de faire le bien ou le mal. Un humain sans prétention, qui refuse soudain d’être une personne humaine. <<
Un désastre moral.
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Qu’en est-il aujourd’hui ?
Pour l’écologie et l’humanité ?
Que chacun fasse sa part.
“Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.”
– Albert Einstein
“Ne pas choisir, c’est encore choisir” – JP Sartre