société


Encore un article sur la Génération Y 3

La lecture de ce nouvel article sur la génération Y “les digital natives n’existent pas” m’a donné envie de réagir. L’espace commentaire du site en question ne fonctionnant pas de façon optimale, j’affiche ma réponse ici – en espérant que l’auteur la reçoive…

Bonjour et merci pour cet article : ce sujet me donne envie de réagir.

Je ne souhaite pas débattre de l’existence ou non d’une génération Y, mais je pense qu’il est indéniable que les mutations technologiques et sociales s’accélèrent. A cet égard, toutes les générations sont concernées bien sûr, mais les plus récentes sont forcément impactées différemment.

En effet, cette génération Y – celle qui a grandit avec l’ordinateur et vu l’arrivée des mobiles pour situer la tranche – n’a pas les mêmes repères que les précédentes. Et c’est tout là l’enjeu de la définition des générations. Quels sont les facteurs éducatifs et sociétaux qui ont construit le modèle de pensée des Y ?

J’en vois au moins deux :

    • l’évolution technologique exponentielle qui a bercé leur enfance – les entraînant très tôt à utiliser ces technologies et à s’adapter plus rapidement aux nouvelles. Mais aussi à penser différemment avec : usages local, mobile, social…
    • l’évolution sociale : cette génération n’a finalement connu que le contexte appelé « de crise ». Les licenciements et le taux de chômage croissant était déjà le modèle de leur adolescence, alors que leurs parents travaillaient sans relâche dans la même entreprise depuis des années.

Bref : cette génération n’a pas connu le monde en croissance et sans technologie. Forcément ses comportements seront différents. Elle souhaitera davantage un équilibre avec sa vie professionnelle sur laquelle elle ne compte plus de la même façon, et s’habituera plus vite aux nouveaux outils dont elle a presque inventé l’usage.

Mais aussi peut être, aura-t-elle moins de recul sur ces sujets là, puisqu’aucun élément de comparaison… Je le sais d’autant mieux que j’en fais partie ;-)


Benetton surfe sur le chômage

Le chômage est une telle réalité dans la société actuelle que des marques surfent sur ce thème pour promouvoir leurs produits. Ainsi, Benetton propose une publicité qui accompagne de jeunes hommes et femmes à la recherche d’un emploi ou prônant un autre style de vie. Depuis un certain nombre d’années la marque s’attaque aux sujets de polémiques et s’insurge contre l’intolérance. Elle lance également un jeu : le concours du non-employé de l’année. Le principe : proposer son projet, quel qu’il soit. La fondation versera 5000 euros aux 100 projets les plus populaires. Pour en savoir plus, le site de Unhate.

[Source : laréclame]


The Future of Education

Sur le même sujet, voici un extrait de la conférence de Sir Ken Robinson à voir sur TED :

« Je crois, fondamentalement, que nous sous-utilisons nos talents. Beaucoup de gens passent leur vie complète sans avoir un véritable sens de leurs talents ni même s’ils en ont. Je rencontre toutes sortes de gens qui ne pensent pas être vraiment bons quelque part. (…) Je rencontre [également] toutes sortes de gens qui n’apprécient pas ce qu’ils font. Ils passent simplement leur vie vaquant à leur occupations. Ils ne tirent pas grand plaisir de ce qu’ils font. Ils la supportent, plutôt qu’ils ne l’apprécient et ils attendent le week-end. Mais je rencontre aussi des gens qui adorent ce qu’ils font et n’imaginent même pas faire autre chose. Parce que ce n’est pas ce qu’ils font, mais ce qu’ils sont. Et ce n’est pas vrai de suffisamment de gens. En fait, je pense qu’au contraire c’est certainement une minorité. Et je pense qu’il y a beaucoup d’explications possibles. Et l’une des premières concerne l’éducation, parce que l’éducation, en un sens, sépare bien des gens de leurs talents naturels. »

(suite…)


L’éducation devrait être interactive 1

Une réforme de l’éducation ?
L’annonce réalisée par François Hollande m’inspire un article sur le sujet.

De notre environnement…

Notre société navigue actuellement dans un monde en crise. Pour ma génération (Y), c’est en réalité le seul modèle que nous ayons connu. Nous n’avons pas vécu les 30 glorieuses, et sommes nés après le choc pétrolier. Notre enfance a donc été bercée par les rengaines sur le chômage, la crise et la baisse du pouvoir d’achat (hausse des prix des biens de consommation et de l’immobilier…). C’est notre vie, notre monde à nous, le postulat à partir duquel nous raisonnons.

De là à ce que nous concluions que la crise est structurelle, et que le modèle de croissance qui tenait jusqu’alors nos économies appartient au passé… il n’y a qu’un pas.
Il semblerait qu’il soit plus facile à franchir pour nous que pour nos aînés.

Aujourd’hui, certains d’entre nous renoncent à s’imaginer un avenir. Nous savons tous que notre vie professionnelle sera faite d’une succession d’expériences, parfois contraintes, et redoutons les périodes d’inactivité devenues passage obligé. Nous ignorons par ailleurs si nous pourrons accéder à la propriété (ou à quel prix ?), ou bénéficier d’une retraite correcte le moment venu.

Pourtant, avant notre plongeon dans la vie active, nous étions encore animés d’idéaux et mus par la confiance… notre modèle éducatif aurait-il entretenu un rêve ? (suite…)


[Emploi] Salaires homme/femme, les écarts sont-ils irreductibles ?

Une étude Apec dénonce la persistance d’écarts entre les rémunérations des hommes et des femmes cadres. Une des causes : la gestion de carrière entre 30 et 40 ans.

Des écarts salariaux entre hommes et femmes.

  • 22 % de différence en moyenne
  • 7% de différence en neutralisant les effets de structure (caractéristiques individuelles, de poste et d’entreprise)

Les écarts de rémunération s’accroissent considérablement après 40 ans. Dans la période entre 30 et 40 ans, les cadres prennent des responsabilités hiérarchiques ou budgétaires qui leur permettront d’atteindre les postes les plus rémunérateurs. Or, cette période est défavorable aux femmes cadres. Par exemple, entre 35 et 44 ans :

  • 3 fois plus d’hommes vont occuper un poste de direction
  • 2 fois plus de femmes seulement vont occuper un poste de direction

Les femmes ont conscience d’inégalités de traitement.

Même si elles se révèlent relativement satisfaites de leur rémunération, les femmes sont conscientes que leur salaire n’est pas correct par rapport aux autres salaires pratiqués dans leur entreprise. Pourtant, elles accordent la même importance à leur carrière que les hommes. L’idée qu’elles préfèreraient se consacrer davantage à leur vie familiale est à nuancer. Les femmes comme les hommes semblent affirmer qu’un équilibre devrait se créer entre vie professionnelle / vie familiale, qui ne sont pas incompatibles.

Il faudrait revoir les politiques de gestion de carrière, pour que maternité et temps partiel ne soient plus des freins à la prise des responsabilités.

Des pistes d’amélioration.

Améliorer cette siutaion implique de revoir les procédures de gestion de carrière, particulièrement pour les cadres de 30 à 40 ans, en activant deux leviers :

  • réduire les écarts salariaux qui persistent à responsabilité égale ou proche
    par exemple en ne pénalisant pas dans les procédures d’évolution salariale les cadres à temps partiel (quasi exclusivement des femmes dans cette tranche d’âge).
  • favoriser l’accès des femmes aux postes à responsabilité
    une part importante des écarts de rémunération étant due aux différences de responsabilités confiées aux hommes et aux femmes.

[Source : Apec]
[Les écarts de salaires entre hommes et femmes : une approche par âge
Pour évaluer votre salaire et connaître les critères pour le booster]


[Initiative] Votre projet en France, choisir le grand paris

Une fois n’est pas coutume : un article pour promouvoir le département du Val de Marne, et les efforts de l’ « Agence de Développement du Val de Marne » pour rassembler et mobiliser les acteurs publics et privés sur ce sujet. Cette association agit pour consolider et conforter le tissu d’entreprises et soutenir l’innovation de cette région attractive, bien desservie (RER, aéroport Paris-Orly) et proche de Paris. Le Val-de-Marne est à la pointe dans 5 filières : la santé, l’agroalimentaire, l’image, les éco-activités et les industries financières. L’idée est d’attirer les entreprises étrangères souhaitant investir en France ou y développer leur business ou un projet, en leur proposant de choisir le Grand Paris.

En 2009, l’ « Agence de Développement du Val de Marne » a permis une augmentation des implantations de 69%. L’objectif 2010 est de faciliter l’arrivée des nouvelles entreprises et leur développement dans un des 7 espaces économiques : Plaine Centrale, Val de Bièvre, Plateau Briard, Haut Val-de-Marne, Est Parisien, Pôle Orly-Rungis, Seine-Amont.

Plusieurs mesures sont mises en place pour aider les entreprises dans leur démarche : Étude de faisabilité du projet, Conseils juridiques et fiscaux, Information sur le logement, Études d’accessibilité, Informations pour le personnel, Relations avec les organismes institutionnels.

[En savoir plus : Val de Marne]
[Source : VidéoThe futur is a place]


Classement des grandes écoles 2009 : TEM à connaitre !

 
Le classement du Point [extraits]

« Sans surprise, le classement du Point ? Allons donc ! Certes, derrière l’immuable trio HEC, l’Essec, puis l’ESCP-EAP, l’EM Lyon et l’Edhec tiennent la corde, suivis d’Audencia et de Grenoble. Rien que du classique ! Sauf que là s’arrête la litanie. A la 8e place, une petite nouvelle fait son apparition : Télécom Ecole de Management (TEM) ! Pour ceux qui la connaissent bien, ce n’est pas une surprise. Elle forme en effet chaque année 150 étudiants au management des nouvelles technologies, une spécialité recherchée. Certes, l’école souffre de quelques handicaps : des locaux un peu tristes à Evry, un réseau d’anciens à la mesure de la taille des promotions et de la jeunesse de l’école, tout juste trentenaire. Une absence d’accréditation surtout : l’école est entrée après ses concurrentes dans le processus de labélisation internationale, et elle devrait obtenir ses précieux labels en 2010. A ce moment-là, elle pourrait bien encore nous surprendre, car TEM multiplie les points forts ! Des frais d’inscription imbattables de 1 000 euros par an, puisqu’il s’agit de l’une des rares écoles de management publiques, un taux d’encadrement défiant la concurrence, une recherche de bon niveau, un double master avec l’université Dauphine et une synergie exceptionnelle avec l’école d’ingénieurs dont elle partage le campus et la vie associative. N’en jetez plus ! »

« Premier enseignement, donc, de ce classement nouvelle formule : cette 8e place de TEM, qui, si l’on s’en tient aux seuls salaires, se retrouve à la 4e place et qui est 1ère sur le critère de la satisfaction des anciens. Le réseau des anciens de la petite école d’Evry est peut-être modeste, mais, ramené aux dimensions de l’école, il est tout simplement excellent : ainsi la moitié de ceux qui ont répondu à notre questionnaire déclarent avoir une activité dans le réseau. C’est plus qu’à Reims, autant qu’à Rouen ! »

[Source : Classement du Point | Classement de l’Expansion | Télécom Ecole de Management]

FORMATION RÉMUNÉRATION
(annuelle globale, en euro)
à l’embauche 3 ans d’ancienneté
MEDIAN TOTAL
 Hautes Etudes Commerciales (HEC) 36000 à 41000 49000 53500
 European School of Management (ESCP-EAP) 36000 à 41000 48500 51000
 EM-Lyon Business School 36000 à 41000 48500 50500
 ESSEC Business School 36000 à 41000 48000 52500
 Edhec Business School 35000 à 40000 46000 49000
 Télécom-Ecole de management (ex-INT Management) 33000 à 38000 48000 49000
 ICN Business School 33000 à 38000 45500 48000
 AUDENCIA Nantes (École de Management) 33000 à 38000 44000 47000
 Reims Management School (RMS) 33000 à 38000 43500 45500
 Ecole supérieure de commerce de Rouen (ESC-Rouen) 33000 à 38000 43000 45000

[Source : Classement de l’Expansion]