histoire


Comment faire cesser le harcèlement ?


Faire cesser le harcèlement. L’explication complète et un exemple à 4:20.

Très bonne vidéo de Brooks Gibbs : “le harcèlement est un comportement de domination, où une personne veut avoir le pouvoir sur l’autre, comme dans le règne animal. Elle veut vous voir perdre, elle veut gagner. Répondre par la colère, c’est lui faire plaisir. La bonne attitude est la résilience, quoi qu’elle dise, ne pas être impacté, s’en fiche : “merci pour l’information”. Ce n’est qu’un jeu, et pour le gagner, il suffit d’en rire.”


Blog les nouveaux adacieux


https://lesnouveauxaudacieux.com/

Parce qu’il est parfois difficile de sortir du moule dans lequel on a nos habitudes ; parce que la société qui nous entoure nous convie expressément à privilégier la sécurité sur le risque que peut représenter la recherche de l’épanouissement ; voici un blog qui propose les portraits “des nouveaux audacieux”, des personnes qui ont choisi de changer de vie, de se reconvertir, malgré les risques et l’incertitude. A lire pour s’ouvrir l’esprit ou se donner du courage !


L’histoire du panier d’ordures

L’histoire du panier d’ordures.

Un jour un jeune homme riche donna un panier rempli d’ordures à un paysan pauvre.

Le paysan lui sourit et s’en alla avec ce panier.
Il le vida, le nettoya et le remplit de fleurs magnifiques.

Il retourna chez l’homme riche et lui rendit le panier propre et fleuri.

Le jeune homme riche s’étonna et répliqua : « pourquoi me donnes-tu ce panier rempli de belles fleurs alors que je t’ai donné des ordures ? »
Le paysan lui répondit avec un sourire :
« Chaque personne donne ce qu’il a dans le cœur. »

Pour l’anecdote, je me suis souvenue de cette histoire après avoir lu ceci sur un forum :
“dans l’immeuble de ma tante, il y avait deux voisins qui se haïssaient, tout était prétexte a conflit, le bruit, les passages dans le couloir… Et un des deux couples, un jour, a versé le contenu de sa poubelle sur le paillasson des autres. En retour, les autres leur ont déposé… un bouquet de fleurs!!! Inutile de dire qu’ils ont eu l’air plus que c.. et ils sont même venus s’excuser!!! Vraiment, cette histoire m’a toujours fait réfléchir.”


[Extrait] Mille femmes blanches, J.Fergus – Amour et folie

Dans son livre “Mille femmes blanches”, Jim Fergus relate, sous forme de journaux autobiographiques, l’incroyable aventure d’une femme blanche ayant rejoint une tribu Cheyenne. [4ème de couverture] “En 1874, à Washington, le président Grant accepte la proposition incroyable du chef indien Little Wolf : troquer mille femmes blanches contre chevaux et bisons pour favoriser l’intégration du peuple indien. Si quelques femmes se portent volontaires, la plupart vient en réalité des pénitenciers et des asiles… L’une d’elles, May Dodd, apprend sa nouvelle vie de squaw et les rites des Indiens. Mariée à un puissant guerrier, elle découvre les combats violents entre tribus et les ravages provoqués par l’alcool. Aux côtés de femmes de toutes origines, elle assiste à l’agonie de son peuple d’adoption…”

[May] “Croyez-vous honnêtement que je ris le cœur léger ? Que je me moque de vous ? Que je prends cette situation comme un jeu, comme un acteur sur les planches ? Ne comprenez-vous pas que mon rire est une ultime défense contre mes larmes ?” Je citai : “J’enseignerai la fierté à mes peines…” Ce fut lui qui termina : “…car le chagrin est fier et courbe ses victimes.” (p.125)

L’amour n’est que pure folie et, je dois bien te l’avouer, mérite et les obscures demeures, et le fouet auquel les fous ont droit.” (Shakespere) (p.109)

La folie est considérée par les Cheyennes comme un don de Dieu, c’est pourquoi les égarés sont traités avec beaucoup de respect, même avec révérence, dans cette société. (p.133)

Pour rester autant que possible saine d’esprit, je ne dois surtout pas chercher refuge dans le passé… cela reviendrait autrement à sombrer dans la folie. C’est une des leçons que j’ai apprises et répétées à l’asile – vivre chaque journée comme elle vient, et refuser tant les regrets que les inquiétudes pour l’avenir. Je n’ai de toute façon aucun pouvoir sur hier ni sur demain. (p.151)

Le chef sera pour moi le meilleur des représentants de la vie sauvage, l’ouverture idéale sur cette autre culture, car il possède les qualités les plus prisées au sein de ce peuple simple : le courage, la dignité, la grâce et l’altruisme. Quelque chose également dont je n’ai eu qu’un vague aperçu, mais que l’on pourrait, je crois, appeler l’ardeur. (p.223)

[Mille femmes blanches, Jim Fergus]


Illusion de contrôle

Le panda n’accomplira jamais sa destinée, pas plus que toi,
tant que tu ne renonceras pas à tes illusions de contrôle” (Kung Fu Panda)

L’illusion de contrôle est la tendance à croire que nous pouvons contrôler (ou du moins influencer) des résultats sur lesquels nous n’avons, en réalité, aucune influence. Un biais qui peut amener à des comportements risqués, chacun surestimant ses capacités par rapport à la réalité objective – ou se transformer, à l’inverse, en sentiment de culpabilité. L’illusion de contrôle a une incidence directe sur les comportements pro sociaux de coopération ou d’équité dans les modèles de négociation ou de coopération.

Langer (1975) a ainsi montré que des sujets qui ont le choix du numéro de leur billet de loterie ont tendance à le revendre nettement plus cher que ceux à qui ce choix est imposé.

L’argent, la drogue la plus trompeuse qui soit, car elle nous donne l’illusion de pouvoir contrôler notre destin. Un vrai mensonge.” (Douglas Kennedy)

[Source : ecopsycho]

Ma conclusion : bien que nous disposions toujours du libre arbitre (de la capacité de décision face aux choix qui s’offrent à nous), nous maîtrisons bien peu de paramètres dans notre vie. Finalement, à l’instar de celle du Panda, la vie est peut être une sorte de destinée… il suffit d’y croire et profiter du voyage.


[Extrait] L’entreprise du bonheur, T.Hsieh – Relation fournisseurs

Dans son livre “l’entreprise du bonheur”, Tony Hsieh raconte comment il a créé la société Zappos (spécialisée dans la vente au détail de chaussures sur Internet) et fait du bonheur – via la satisfaction client et la culture d’entreprise – le cœur de sa vision d’entreprise. Dans cet extrait, un de ses associés s’expriment sur la relation avec les fournisseurs. Il invite à les traiter comme nous aimerions l’être.

“J’ai côtoyé des acheteurs de toutes sortes et fait affaire avec de nombreux fournisseurs. J’ai été témoin de relations hideuses et conflictuelles, mais aussi de relations constructives et coopératives. Et contrairement à ce qu’affirme la croyance populaire, c’étaient toujours les bons qui s’en sortaient le mieux. J’avais vu des acheteurs rudoyer leurs fournisseurs et abuser de leur pouvoir pour obtenir des avantages à court terme. Ces acheteurs-là finissaient toujours par se casser le nez. A l’inverse, les acheteurs qui faisaient équipe avec les fournisseurs et les traitaient avec respect créaient des des débouchées à long terme et faisaient toujours de meilleures affaires.

Dans le domaine de la chaussure, il est courant de traiter les fournisseurs comme des ennemis. On les traite sans aucun respect, on ne répond pas à leurs appels, on les fait attendre quand ils ont rdv, on leur fait payer les repas ! On les engueule, on les accuse de toutes les erreurs, on les maltraite… Tous les moyens sont bons pour les exploiter et leur soutirer jusqu’au dernier sou ! J’ai même connu un acheteur qui, ayant appris que son fournisseur faisait affaire avec un concurrent indépendant, avait été si furieux, qu’il avait descendu son pantalon et exhibé son arrière-train au fournisseur en signe de profond mépris !

Il est étrange que certaines personnes ne comprennent pas qu’on puisse s’y prendre autrement. En définitive, toutes les parties visent la même chose : répondre aux besoins de la clientèle, accroître leurs chiffre d’affaires, faire des profits… A long terme, aucun ne gagne quand un seul gagne. Si le fournisseur ne fait pas de profits, il ne peut investir d’argent dans la R&D, ce qui l’oblige à mettre en marché des produits qui attirent moins le consommateur. De ce fait, les affaires du détaillant en souffrent puisque les consommateurs n’achèteront pas un produit qui ne les attire pas. Les parties veulent réduire leurs coûts et se livrent à d’âpres négociations parce que le montant des profits qu’elles doivent se partager est limité. Il s’ensuite une “spirale mortelle” dont la plupart des détaillants ne sortent pas indemnes. (suite…)


[Extrait] Les psys se confient, C.André – Un autre regard sur l’entreprise

Dans le livre “Les psys se confient pour vous aider à trouver l’équilibre intérieur” rédigé sous la direction de Christophe André, la psychiatre Fatma Bouvet de la Maisonneuve nous partage son ressenti lors de son expérience en entreprise. Extrait.

“Comme peu de nos patients le savent, un psychiatre peut aussi se heurter à des doutes et des remises en question. C’est ce qui m’est arrivé à une période cruciale de ma vie d’adulte (…). Alors, j’ai entrepris des études de marketing tout en gardant une activité clinique à l’hôpital. Le diplôme en poche, j’ai pénétré le monde en apparence feutré de l’entreprise. J’ai été quelque peu soulagée, car les enjeux de mes nouvelles missions n’avaient rien de comparable avec la gravité requise pour le suivi d’un patient. Lorsque je retournais à l’hôpital pour mes consultations hebdomadaires, je mesurais le poids du métier de médecin clinicien et me réjouissais de m’en être en partie libérée.

L’entreprise est une véritable centrifugeuse qui liquéfie les humains.

Si la légèreté des métiers de l’entreprise me frappait dans leur objectif, elle ne pouvait en rien qualifier la vie de ceux qui les exerçaient. L’entreprise est une véritable centrifugeuse qui liquéfie les humains. Comme j’étais considérée comme “la psychiatre” par mes collègues de bureau, je devenais vite leur confidente. De mon côté, je restais surtout une observatrice des comportements : on ne se refait pas. Dans le monde du travail, aujourd’hui, les attitudes sont souvent contestables, voire choquantes. Bien qu’avertie, j’en ai moi-même été victime. Peut-être moins que d’autres, il faut bien le reconnaître. Mais je le fus quand même et je trouvais cela d’autant plus injuste que je ne me sentais pas être dans l’obligation de subir certaines pressions. “Moi, j’ai un autre métier, pensais-je tout bas, un vrai métier !” »

[“Les psys se confient pour vous aider à trouver l’équilibre intérieur”, Christophe André]