Société


L’éducation devrait être interactive 1

Une réforme de l’éducation ?
L’annonce réalisée par François Hollande m’inspire un article sur le sujet.

De notre environnement…

Notre société navigue actuellement dans un monde en crise. Pour ma génération (Y), c’est en réalité le seul modèle que nous ayons connu. Nous n’avons pas vécu les 30 glorieuses, et sommes nés après le choc pétrolier. Notre enfance a donc été bercée par les rengaines sur le chômage, la crise et la baisse du pouvoir d’achat (hausse des prix des biens de consommation et de l’immobilier…). C’est notre vie, notre monde à nous, le postulat à partir duquel nous raisonnons.

De là à ce que nous concluions que la crise est structurelle, et que le modèle de croissance qui tenait jusqu’alors nos économies appartient au passé… il n’y a qu’un pas.
Il semblerait qu’il soit plus facile à franchir pour nous que pour nos aînés.

Aujourd’hui, certains d’entre nous renoncent à s’imaginer un avenir. Nous savons tous que notre vie professionnelle sera faite d’une succession d’expériences, parfois contraintes, et redoutons les périodes d’inactivité devenues passage obligé. Nous ignorons par ailleurs si nous pourrons accéder à la propriété (ou à quel prix ?), ou bénéficier d’une retraite correcte le moment venu.

Pourtant, avant notre plongeon dans la vie active, nous étions encore animés d’idéaux et mus par la confiance… notre modèle éducatif aurait-il entretenu un rêve ? (suite…)


Notre monde court à la catastrophe – Extraits

“Montesquieu l’exprime mieux que moi : tous les gouvernants qui jouent avec les peuples au jeu de la puissance, qu’elle soit guerrière, financière ou économique, sont des criminels.”

“J’espère que la société ne sera pas seulement durable, mais qu’elle sera un peu plus juste. Il est certain que les événements actuels sont une formidable occasion de changer pas mal de réactions en profondeur. Ce n’est pas une crise économique, c’est beaucoup plus : la façon de vivre les uns avec les autres est remise en question. Il suffit, par exemple, de s’interroger sur le concept de valeur, à la base du raisonnement de tous les économistes, dont on s’aperçoit qu’il n’est même pas définissable. Cette mutation peut provoquer un détricotage de l’essentiel de notre société. Des concepts comme celui de propriété devront non pas disparaître, mais être radicalement repensés.”

“Il suffit de poser la question : “A qui appartiennent les richesses dont nous fait cadeau la nature ?” pour que la réponse s’impose : “A tous les humains, y compris ceux encore à naître.”

Un peuple, une nation, peut jouer un rôle important, indépendamment de sa force. Il s’agit désormais de raisonner en parlant de rayonnement, d’ouverture, de coopération.

“Mettons-nous d’accord sur l’objectif du système scolaire : produire des citoyens ayant appris, comme on dit, les “fondamentaux” – l’écriture, la lecture et le calcul – leur permettant d’être utilisables dans le système économique ? Ou bien développer la compréhension, la capacité à collaborer avec les autres, réalisant peu à peu une personnalité autonome ? La compétition a pour but de désigner un gagnant au moyen d’un palmarès dont personne ne connaît la signification. L’important, c’est la capacité à confronter sa propre opinion à celle de l’autre, à mieux comprendre grâce aux discussions avec l’autre. Non pas avec l’envie de le dominer, mais avec l’envie de partager. “

Chaque humain peut participer à la définition de son devenir personnel, facile à dire…
… et surtout bien difficile à réaliser. Peut-être même, pour certains, impossible. Mais cela fait partie de notre utopie : mettre en place des rapports entre les humains compatibles avec cet objectif individuel. Une vie humaine n’a de contenu spécifique que si elle dispose d’une marge d’autoconstruction. C’est pourquoi il faut revoir en profondeur le moteur même de la vie sociale. Or, actuellement, ce moteur est presque exclusivement celui de la lutte des uns contre les autres. Montrer qu’une structure sociale basée sur la coopération, pour ne pas dire l’amour du prochain, est une nécessité. Aucune loi de la nature n’oblige à généraliser la lutte contre les autres. Chacun a besoin pour devenir lui-même d’un échange avec les autres.

“Devenir soi nécessite un détour par les autres.”

 [ALBERT JACQUARD : «NOTRE MONDE COURT À LA CATASTROPHE»]


[Emploi] Pourquoi déteste-t-on ceux qui ne travaillent pas?


Camps de concentration d’Auswitch
« Le travail rend libre » 

J’ai découvert cette citation en lisant les commentaires d’une émission sur France Inter.
Cet échange a le mérite de faire réfléchir différemment à la place du travail et aux méthodes de management françaises.

J’ai beaucoup apprécié certains des commentaires. Une sélection ci-après : (suite…)


Que peut-on acheter pour un 1€ ? 2

un euro = un tiers de pizza un euro = deux tranches de jambon un euro = 3 pommes et un tiers de pomme un euro = 60 grammes de steak un euro = une pile et demie un euro = trois ½ufs et demi un euro = une tablette et demi de chocolat crunch un euro = 1,1 éponge

Pour 1€, on peut acheter au choix :

  • 1/3 de pizza aux trois fromages
  • 2 baguettes de pain
  • 90 grammes de saumon
  • 620 grammes de sucre
  • 4/5 de tube dentifrice
  • 8 portions de Vache qui rit
  • 2 tranches de jambon
  • 437 grammes de frites
  • 15 biscuits nappés au chocolat
  • 6 tablettes de lessive
  • 850 grammes de carottes
  • 3 + 1/3 de pommes
  • 60 grammes de steak
  • 5 briques de jus de fruit
  • 2,7 litres d’eau minérale
  • 4 Danette à la vanille
  • 1,5 piles
  • 9 dosettes de café Senseo
  • 1/2 litre de bière
  • 3,5 oeufs
  • 1,5 tablette de chocolat Crunch
  • 410 grammes de riz
  • 2/3 de boite de raviolis
  • 1,20 litre de lait
  • 2,5 savons de Marseille
  • 200 grammes de Chocapic
  • 1,1 éponge
  • 300 mL de soupe
  • 1,2 tube de sauce tomate
  • 75 grammes de biscuit apéritif

[Source : JDN]