analyse


The Future of Education

Sur le même sujet, voici un extrait de la conférence de Sir Ken Robinson à voir sur TED :

« Je crois, fondamentalement, que nous sous-utilisons nos talents. Beaucoup de gens passent leur vie complète sans avoir un véritable sens de leurs talents ni même s’ils en ont. Je rencontre toutes sortes de gens qui ne pensent pas être vraiment bons quelque part. (…) Je rencontre [également] toutes sortes de gens qui n’apprécient pas ce qu’ils font. Ils passent simplement leur vie vaquant à leur occupations. Ils ne tirent pas grand plaisir de ce qu’ils font. Ils la supportent, plutôt qu’ils ne l’apprécient et ils attendent le week-end. Mais je rencontre aussi des gens qui adorent ce qu’ils font et n’imaginent même pas faire autre chose. Parce que ce n’est pas ce qu’ils font, mais ce qu’ils sont. Et ce n’est pas vrai de suffisamment de gens. En fait, je pense qu’au contraire c’est certainement une minorité. Et je pense qu’il y a beaucoup d’explications possibles. Et l’une des premières concerne l’éducation, parce que l’éducation, en un sens, sépare bien des gens de leurs talents naturels. »

(suite…)


Notre monde court à la catastrophe – Extraits

“Montesquieu l’exprime mieux que moi : tous les gouvernants qui jouent avec les peuples au jeu de la puissance, qu’elle soit guerrière, financière ou économique, sont des criminels.”

“J’espère que la société ne sera pas seulement durable, mais qu’elle sera un peu plus juste. Il est certain que les événements actuels sont une formidable occasion de changer pas mal de réactions en profondeur. Ce n’est pas une crise économique, c’est beaucoup plus : la façon de vivre les uns avec les autres est remise en question. Il suffit, par exemple, de s’interroger sur le concept de valeur, à la base du raisonnement de tous les économistes, dont on s’aperçoit qu’il n’est même pas définissable. Cette mutation peut provoquer un détricotage de l’essentiel de notre société. Des concepts comme celui de propriété devront non pas disparaître, mais être radicalement repensés.”

“Il suffit de poser la question : “A qui appartiennent les richesses dont nous fait cadeau la nature ?” pour que la réponse s’impose : “A tous les humains, y compris ceux encore à naître.”

Un peuple, une nation, peut jouer un rôle important, indépendamment de sa force. Il s’agit désormais de raisonner en parlant de rayonnement, d’ouverture, de coopération.

“Mettons-nous d’accord sur l’objectif du système scolaire : produire des citoyens ayant appris, comme on dit, les “fondamentaux” – l’écriture, la lecture et le calcul – leur permettant d’être utilisables dans le système économique ? Ou bien développer la compréhension, la capacité à collaborer avec les autres, réalisant peu à peu une personnalité autonome ? La compétition a pour but de désigner un gagnant au moyen d’un palmarès dont personne ne connaît la signification. L’important, c’est la capacité à confronter sa propre opinion à celle de l’autre, à mieux comprendre grâce aux discussions avec l’autre. Non pas avec l’envie de le dominer, mais avec l’envie de partager. “

Chaque humain peut participer à la définition de son devenir personnel, facile à dire…
… et surtout bien difficile à réaliser. Peut-être même, pour certains, impossible. Mais cela fait partie de notre utopie : mettre en place des rapports entre les humains compatibles avec cet objectif individuel. Une vie humaine n’a de contenu spécifique que si elle dispose d’une marge d’autoconstruction. C’est pourquoi il faut revoir en profondeur le moteur même de la vie sociale. Or, actuellement, ce moteur est presque exclusivement celui de la lutte des uns contre les autres. Montrer qu’une structure sociale basée sur la coopération, pour ne pas dire l’amour du prochain, est une nécessité. Aucune loi de la nature n’oblige à généraliser la lutte contre les autres. Chacun a besoin pour devenir lui-même d’un échange avec les autres.

“Devenir soi nécessite un détour par les autres.”

 [ALBERT JACQUARD : «NOTRE MONDE COURT À LA CATASTROPHE»]


[Emploi] Pourquoi déteste-t-on ceux qui ne travaillent pas?


Camps de concentration d’Auswitch
« Le travail rend libre » 

J’ai découvert cette citation en lisant les commentaires d’une émission sur France Inter.
Cet échange a le mérite de faire réfléchir différemment à la place du travail et aux méthodes de management françaises.

J’ai beaucoup apprécié certains des commentaires. Une sélection ci-après : (suite…)


Revue de presse – Mai 2012

Ce mois-ci j’ai participé à un autre blog : http://blog.weave.eu/
Nous y proposons une revue de presse du secteur médias. Voici quelques extraits.

Weave Medias Review 02.05.12

PRESSE

  • L’histoire de la presse exposée à la BNF. Du 11 avril au 15 juillet 2012, la Bibliothèque Nationale de France propose une exposition sur l’évolution de la presse écrite d’information. [En savoir plusLe site de l’exposition]
  • Le Monde propose une application sociale sur Facebook. L’application «Social Reader» permet de commenter et partager les articles du Monde, et de découvrir les plus populaires ou ceux lus par ses amis. [Source : strategies]

RADIO

  • Le CSA relance la RNT…et le débat.
    En 2009, le CSA a sélectionné des radios pour la RNT à Paris, Marseille et Nice, puis gelé le dossier à la demande des grandes radios privées. Mais ce gel n’ayant pas été formalisé, l’organisme a dû s’engager à respecter son planning, auprès du Conseil d’Etat saisi par le Sirti. Le CSA a donc réouvert l’appel à candidatures, pour délivrer des autorisations d’ici  fin 2012. Le dossier est relancé et suscite la polémique… [Lire la suite]
  • Médiamétrie a publié les audiences radio du premier trimestre. 43,2 millions d’auditeurs quotidien pour ce premier trimestre : c’est beaucoup, mais moins que l’année dernière. Le Top 5 début 2012 : RTL, NRJ, France Inter, Europe 1, France Info. [Sources : RadioActuMédiamétrie]

TELEVISION / INTERNET

Soirée électorale : les Réseaux Sociaux s’invitent à la Télévision.
Bien que Twitter ait fait son apparition sur la box numéricable, il n’a pas réussi à détrôner la télévision en termes d’audience le soir des élections présidentielles. Il était pourtant le premier à délivrer (illégalement) les résultats. Pour cet événement national,la télévision reste le média le plus consulté et le plus fédérateur, car c’est celui qui rassemble les candidats.
Il est à noter cependant que l’audience des deux principales chaînes a baissé de 16% depuis les dernières présidentielles de 2007. Certains téléspectateurs leur ont préféré les sites d’information et les réseaux sociaux, privilégiant l’interactivité et… la primeur de l’information ! En effet, des médias étrangers belge et suisse, et #radiolondres sur twitter ont enfreint la loi et diffusé les résultats avant l’heure officielle.
Internet a finalement réussi à influencer les médias traditionnels : l’AFP, voyant l’embargo brisé, a publié en avance ses estimations, et les journalistes connaissant les résultats ont multiplié les gaffes. Twitter s’est également invité sur les plateaux de télévision : certaines chaînes proposaient tout au long de la soirée une revue de tweets des politiques (France 2) et même d’anonymes (i>Télé). Désormais, il faudra compter sur la télévision ET les réseaux sociaux : des médias complémentaires ?

DU COTE DES CONSOMMATEURS

Médiamétrie : de nouveaux outils pour analyser les nouveaux usages. Médiamétrie va proposer de nouveaux outils pour répondre à la demande croissante des annonceurs de mieux connaître les nouveaux usages (tablette, multi-écrans…) : un panel bi-médias, un panel tablonautes, une mesure de l’audience des box… [Lire la suite]

[Source : weave]


[Extrait] La valeur du temps en question, JL.Chambon

Scott Stratten is a Motivational Speaker and,
Creator of The Time Movie

Une question nouvelle s’impose et nous taraude, celle du rapport au temps et celle de sa valeur. Il y a, nous dit Gilles Finkelstein dans son dernier et remarquable ouvrage (référence), « une nouvelle forme de dictature, celle de l’urgence ».

Contrairement à l’image que les financiers ont voulu en donner, l’homme ne peut pas oublier le temps et sa valeur. Le temps reste le bien le plus précieux qu’il possède, car « il ne se rattrape jamais ». Si le temps c’est de l’argent, sa valeur s’altère avec le culte de l’immédiateté et précisément avec l’obsession de « gagner du temps »… (suite…)