Mes opinions

Article rédigé entièrement par l’auteur de cilaverce.


Les PME peuvent-elles exploiter efficacement les réseaux sociaux ?

Osereso, Oseresol’agence en influence digitale, m’a proposé de m’exprimer sur son site récemment. Dans cette interview, j’explique  “comment les PME peuvent exploiter les réseaux sociaux“. En voici les grandes lignes.

“La communication se réfléchit de façon globale. Elle doit être intégrée à la stratégie générale de l’entreprise et adaptée à ses moyens et à sa culture. Le budget des PME est souvent restreint, ce qui les oblige à fixer des priorités. Mon métier consiste à établir ces priorités. J’apporte un regard neuf sur les actions marketing de l’entreprise. Ensuite, il s’agit de proposer un plan d’actions adapté, conjointement avec les décideurs de l’entreprise, en fonction des objectifs qu’on souhaite atteindre.”

“Pour les PME, les médias sociaux sont un bon moyen, accessible, d’entretenir une relation avec leurs clients / prospects / partenaires. Elles peuvent recréer leur communauté réelle sur la toile, et poursuivre le dialogue. En construisant une présence Internet cohérente, les PME peuvent également démontrer leur expertise et savoir-faire et attirer de nouveaux clients. Voici un schéma possible pour qu’une PME construise sa communication en ligne… [Osereso]”

“Même dans le monde professionnel, la communication s’adresse avant tout à des personnes. Ce qui touche à l’émotion, la beauté, l’humour, améliorera toujours la relation et ancrera le message. Le visuel est un bon moyen d’y parvenir.”

“La communication n’est pas une couche design qui s’ajoute en fonction des opportunités ou du temps qu’on peut y consacrer, et qui disparaît en période de rush ou de difficultés financières. Au contraire ! Communiquer permet d’exister et de créer du lien. L’intérêt de définir une stratégie, c’est d’être capable de diffuser les bons messages, au bon endroit, au bon moment.”

[Lire l’interview complète sur Osereso]

(suite…)


Encore un article sur la Génération Y 3

La lecture de ce nouvel article sur la génération Y “les digital natives n’existent pas” m’a donné envie de réagir. L’espace commentaire du site en question ne fonctionnant pas de façon optimale, j’affiche ma réponse ici – en espérant que l’auteur la reçoive…

Bonjour et merci pour cet article : ce sujet me donne envie de réagir.

Je ne souhaite pas débattre de l’existence ou non d’une génération Y, mais je pense qu’il est indéniable que les mutations technologiques et sociales s’accélèrent. A cet égard, toutes les générations sont concernées bien sûr, mais les plus récentes sont forcément impactées différemment.

En effet, cette génération Y – celle qui a grandit avec l’ordinateur et vu l’arrivée des mobiles pour situer la tranche – n’a pas les mêmes repères que les précédentes. Et c’est tout là l’enjeu de la définition des générations. Quels sont les facteurs éducatifs et sociétaux qui ont construit le modèle de pensée des Y ?

J’en vois au moins deux :

    • l’évolution technologique exponentielle qui a bercé leur enfance – les entraînant très tôt à utiliser ces technologies et à s’adapter plus rapidement aux nouvelles. Mais aussi à penser différemment avec : usages local, mobile, social…
    • l’évolution sociale : cette génération n’a finalement connu que le contexte appelé « de crise ». Les licenciements et le taux de chômage croissant était déjà le modèle de leur adolescence, alors que leurs parents travaillaient sans relâche dans la même entreprise depuis des années.

Bref : cette génération n’a pas connu le monde en croissance et sans technologie. Forcément ses comportements seront différents. Elle souhaitera davantage un équilibre avec sa vie professionnelle sur laquelle elle ne compte plus de la même façon, et s’habituera plus vite aux nouveaux outils dont elle a presque inventé l’usage.

Mais aussi peut être, aura-t-elle moins de recul sur ces sujets là, puisqu’aucun élément de comparaison… Je le sais d’autant mieux que j’en fais partie ;-)


Critique : “Barbe Bleue”, A.Nothomb

Cette année je participe à un concours de critique littéraire. Voici la première que j’ai rédigée.


Dans cet opus, Amélie revisite le conte de Barbe Bleue à sa manière, diabolique et fantasque.

Bien qu’elle s’en inspire assez librement, l’intrigue est respectée : des femmes mystérieusement disparues, un homme très riche, une jeune fille qui accepte de partager son toit, un interdit qui donne envie d’être transgressé, et un dénouement honoré. L’histoire est surtout modernisée : époque contemporaine, jeune femme indépendante, capable de se défendre seule, et tortionnaire raffiné. On regrette cependant que les éléments fondateurs de la notoriété du conte aient disparu. La célèbre “Soeur Anne” manque à l’appel, remplacée par une amie, et le soleil ne poudroie pas – pas plus que l’herbe ne verdoie. Il est vrai qu’à Paris dans le VIIe, le cadre ne s’y prête pas… (suite…)


Street Art Rue-Stick à Puteaux

Ce weekend à Puteaux, avait lieu la deuxième édition du festival de street-art RUE-STICK. Une soixantaine d’artistes de Street Art nous ont proposé des performances live : graffiti, cellograff, pochoirs, light painting ou collage dans plusieurs coins de la ville, en plein air. J’y suis passé faire un tour, et voici le résultat en images avec un avant/après.


La société de demain sera collaborative

Dans la continuité de mon précédent article sur la réforme de l’éducation, voici comment j’envisage l’avenir de notre société.

Le postulat de base de ma génération (Y), c’est la crise. Qu’elle soit conjoncturelle ou structurelle, nous n’avons connu qu’elle. Le modèle de croissance qui tenait jusqu’alors nos économies appartient probablement déjà au passé. Aujourd’hui, il semblerait que nous soyons plus enclins à assimiler cette vision du monde que nos aînés, et peut être plus ouverts à regarder vers l’avenir… notre avenir.

A l’heure actuelle, nous y renonçons progressivement. Notre vie professionnelle s’annonce chaotique, et notre équilibre privé incertain. Pourrons-nous seulement accéder à la propriété et continuer à bénéficier des avantages sociaux français (éducation, sécurité sociale, chômage, retraite…) ?

Pourtant de nouvelles façons de vivre et de consommer commencent à émerger. Un autre modèle existe.  (suite…)


L’éducation devrait être interactive 1

Une réforme de l’éducation ?
L’annonce réalisée par François Hollande m’inspire un article sur le sujet.

De notre environnement…

Notre société navigue actuellement dans un monde en crise. Pour ma génération (Y), c’est en réalité le seul modèle que nous ayons connu. Nous n’avons pas vécu les 30 glorieuses, et sommes nés après le choc pétrolier. Notre enfance a donc été bercée par les rengaines sur le chômage, la crise et la baisse du pouvoir d’achat (hausse des prix des biens de consommation et de l’immobilier…). C’est notre vie, notre monde à nous, le postulat à partir duquel nous raisonnons.

De là à ce que nous concluions que la crise est structurelle, et que le modèle de croissance qui tenait jusqu’alors nos économies appartient au passé… il n’y a qu’un pas.
Il semblerait qu’il soit plus facile à franchir pour nous que pour nos aînés.

Aujourd’hui, certains d’entre nous renoncent à s’imaginer un avenir. Nous savons tous que notre vie professionnelle sera faite d’une succession d’expériences, parfois contraintes, et redoutons les périodes d’inactivité devenues passage obligé. Nous ignorons par ailleurs si nous pourrons accéder à la propriété (ou à quel prix ?), ou bénéficier d’une retraite correcte le moment venu.

Pourtant, avant notre plongeon dans la vie active, nous étions encore animés d’idéaux et mus par la confiance… notre modèle éducatif aurait-il entretenu un rêve ? (suite…)