expérience


Communication & malédiction du savoir

La « malédiction du savoir » est le fait que nous tenions pour évidents les messages que nous voulons faire passer. Nous avons perdu la capacité d’imaginer ce que c’est que de regarder avec des yeux de néophyte. On oublie facilement que l’on s’exprime comme un spécialiste. Parler de manière concrète de sujets que nous connaissons depuis des années peut nous sembler artificiel. Mais si nous acceptons de faire cet effort, nous serons récompensés : notre public comprendra ce que nous sommes en train de dire et s’en souviendra. Ces problèmes de communication ont sans doute un parfum de déjà vu. Comment les résout-on ?

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Excès de confiance & désir de savoir

Les personnes qui souffrent d’un excès de confiance admettrons plus volontiers une lacune si elles se rendent compte que d’autres ne sont pas d’accord avec elles.

Nancy Lowry et David Johnson ont étudié un contexte d’enseignement dans lequel des élèves de CM1 et de CM2 devaient débattre d’un sujet. Dans un groupe, la discussion a été conduite de façon à favoriser le consensus. Dans l’autre, la discussion était conçue pour susciter des désaccords sur la bonne réponse.

Les élèves qui sont parvenus au consensus étaient moins intéressés par le sujet, ont moins travaillé et étaient moins enclins à aller à la bibliothèque pour chercher des informations complémentaires. La différence la plus intéressante, toutefois, est apparue lorsque les professeurs ont projeté un film consacré au sujet de la discussion – pendant la récréation. Seulement 18% des élèves du groupe consensuel ont manqué la récré pour regarder le film alors que 45% des élèves de l’autre groupe sont restés. Le désir de savoir – découvrir qui avait raison – peut être plus puissant que le désir de s’amuser.

[Extrait du livre de Chip & Dan Heath
“Ces idées qui collent : Pourquoi certaines idées survivent et d’autres meurent”]


Les limites du principe d’indépendance

Prendre une décision exige souvent que nous choisissions entre des “inconnus”. Confronté à ce type de complexité, l’être humain se sent souvent impuissant.  Les psychologues ont ainsi découvert que les individus peuvent être conduits à prendre des décisions irrationnelles lorsqu’ils sont confrontés à trop de complexité et d’incertitude.

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Des coutumes à connaître

Chaque pays a ses coutumes. Il est important d’être très attentif aux habitudes locales, dans le milieu des affaires.

  • Maroc : la familiarité, un signe d’estime : s’appeler par son prénom, se tutoyer ou s’embrasser sont des usages fréquents. En cas d’invitation au domicile de votre hôte : louez la richesse de la culture marocaine pour favoriser des relations cordiales.
  • Russie : Ne pas serrer la main sur le pas de la porte (cela porte malheur).  Se déchausser en entrant chez votre hôte. Coutumes : les toasts à la Vodka, le “banya” (bain de vapeur traditionnel).
  • Allemagne : Ponctualité : pour débuter comme pour finir une réunion. Un usage particulier des titres : “Doktor” vs. “Professor”.
  • Royaume-Uni : Garder vos mains sur les genoux, et le pain sur une assiette lors d’un repas. Pensez à répondre “how do you do ?” à “how do you do ?”.
  • États-Unis : Garder ses distances physiques : laisser 60 à 70 centimètres d’espace vital. Une poignée de main franche et énergique : le bras est secoué 2 fois, en regardant la personne dans les yeux. Sobriété vestimentaire et verbale : la vulgarité est très mal perçue.
  • Mexique : Choisir le nom de famille du père parmi les 3 noms d’affilé sur la carte de visite : prénom, nom de famille paternel, nom de famille maternel. Des horaires de déjeuner différents : 14h30 jusque 20h parfois.
  • Argentine : Dîner de 22h à minuit (les Argentins rentrent assez tard du bureau). La coupe de Champagne est un vin pétillant local… évitez les comparaisons et complimentez la qualité de ce produit typique.
  • Japon. : Discrétion et humilité : interrompre quelqu’un est très grossier. Un protocole pour échanger sa carte de visite (traduite en japonais) : s’incliner légèrement et la saisir à deux mains, examiner la carte en signe de respect.
  • Chine : Offrez un présent lors d’une invitation : il sera accepté (après un refus énergique) et ranger sans être ouvert par courtoisie. Un protocole pour échanger sa carte de visite (le nom de famille est inscrit en premier, en gras) : s’incliner légèrement et la saisir à deux mains, examiner la carte en signe de respect.
  • Inde : Le Namaste (salut indien) : joindre les deux mains sous le menton en inclinant légèrement la tête. Attention : la jeune génération tend à utiliser de plus en plus la poignée de main. Un indien dit rarement non de façon directe : dodeliner de la tête correspond à un acquiescement, mais méfiez-vous des “peut être”.
  • [Source : JDN]


Tropicana, des matins ensoleillés


Tropicana, des matins ensoleillés pour des journées plus belles

Le 8 janvier 2010, à l’aide d’un ballon de 11 mètres de diamètre gonflé à l’hélium, Tropicana a apporté un peu de soleil aux 3 500 habitants de la ville d’Inuvik (Canada), privés de clarté pendant 31 jours consécutifs en hiver.  La marque a également distribué 1 200 briques de jus d’orange, et fait briller sa campagne “des matins ensoleillés pour des journées plus belles”. Une opération imaginée par l’agence BBDO.


BDDP Unlimited vue de l’intérieur

Webcam BDDP
Mini-site événementiel de l’agence BDDP unlimited

Un mail de voeux original reçu le 13 janvier, propose de découvrir l’agence via quelques vidéos présentées comme provenant d’une webcam. L’occasion de découvrir les collaborateurs de l’agence sous un nouveau jour… plutôt amusant !

«A l’occasion de la nouvelle année, vous pouvez rendre visite en toute indiscrétion à tous ceux qui travaillent chez BDDP Unlimited en vous connectant directement à leur webcam. Cliquez-ici.»

A quand la vraie webcam dans la salle de brainstorming ? voyeurisme ? espionnage industriel ? pourquoi ne pas assumer le concept jusqu’au bout ! 😉