Le pouvoir du concret (2)
Comment un jeune entrepreneur a réussi à réunir 4,5 millions de dollars auprès d’un groupe d’investisseurs aussi malins que fins connaisseurs de leur domaine.
Hiver 1987, Jerry Kaplan, du haut de ses 29 ans, attendait dans les bureaux de Kleiner Perkins. Ancien chercheur à Stanford, puis salarié chez Lotus aux premières heures de l’entreprise (alors que le tableur 1-2-3 était devenu le produit chouchou des investisseurs et de la Bourse), Kaplan était désormais prêt pour le prochain défi. Son idée : créer une génération d’ordinateurs portables plus petits.
Pour un entrepreneur, avoir l’occasion de défendre une idée auprès d’un capital-risqueur est un événement considérable, et avoir la chance de la présenter à Kleiner Perkins – la société la plus prestigieuse de la Silicon Valley – c’est un peu comme une audition privée avec Steven Spielberg.
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