expérience


Comment faire cesser le harcèlement ?


Faire cesser le harcèlement. L’explication complète et un exemple à 4:20.

Très bonne vidéo de Brooks Gibbs : “le harcèlement est un comportement de domination, où une personne veut avoir le pouvoir sur l’autre, comme dans le règne animal. Elle veut vous voir perdre, elle veut gagner. Répondre par la colère, c’est lui faire plaisir. La bonne attitude est la résilience, quoi qu’elle dise, ne pas être impacté, s’en fiche : “merci pour l’information”. Ce n’est qu’un jeu, et pour le gagner, il suffit d’en rire.”


Blog les nouveaux adacieux


https://lesnouveauxaudacieux.com/

Parce qu’il est parfois difficile de sortir du moule dans lequel on a nos habitudes ; parce que la société qui nous entoure nous convie expressément à privilégier la sécurité sur le risque que peut représenter la recherche de l’épanouissement ; voici un blog qui propose les portraits “des nouveaux audacieux”, des personnes qui ont choisi de changer de vie, de se reconvertir, malgré les risques et l’incertitude. A lire pour s’ouvrir l’esprit ou se donner du courage !


[Extrait] Liberté & Cie, B. Carney et I. Getz
Le paradoxe de la rivière

Dans Liberté & Cie, l’enquête de Brian Carney et d’Isaac Getz montre qu’il existe une autre manière de manager et nous invite dans des entreprises où la liberté est devenue le principe de management. À travers leurs histoires, ils nous révèlent une autre manière d’être, enfin, libres, heureux et efficaces au travail.

Le paradoxe d’Héraclite était que, même si la rivière ne sort jamais de son lit, elle coule et change donc constamment, et que ce qui est vrai d’elle à un moment peut être faux à un autre.

Imaginez que vous vouliez pêcher dans cette rivière selon les règles d’une organisation d’entreprise “comment” : debout sur la berge, un salarié repère un poisson au milieu du courant. Avec un peu de chance, il demandera à son supérieur : “Je peux jeter l’appât ?” Nous disons “avec un peu de chance”, parce que ce salarié n’est peut être pas chargé de chercher des poissons. Peut être est-il occupé à couper du bois le long de la rivière ou à tondre la pelouse sur la rive. Admettons que nous ayons de la chance. Il pose la question à son supérieur, qui pose la question à son supérieur, et ainsi de suite jusqu’à ce que la demande soit transmise au comité de direction de la pêche. Même si cette voie hiérarchique est relativement courte et la réponse donnée de façon efficace, il est à parier que le poisson aura poursuivi sa route au moment où le message arrivera au bord de l’eau.

A moins qu’un autre, qui était libre de pêcher et n’avait pas à demander l’autorisation de jeter sa ligne ne l’ait attrapé entre-temps.

Le patron, l’homme qui occupe l’autre extrémité de cette voie hiérarchique et ne voit la rivière que de très loin, depuis la fenêtre de son grand bureau, n’a aucun moyen de savoir combien de poissons passent tous les jours devant son entreprise. Aucun système de contrôle ne lui garantit qu’il pourra réagir à ces occasions, ni même en être informé à temps.

La rivière coule inlassablement et personne ne la connaît intégralement à un moment donné. Libérez vos salariés, vous serez surpris de voir ce qu’ils y pêcheront.

(suite…)


[Extrait] L’entreprise du bonheur, T.Hsieh – Relation fournisseurs

Dans son livre “l’entreprise du bonheur”, Tony Hsieh raconte comment il a créé la société Zappos (spécialisée dans la vente au détail de chaussures sur Internet) et fait du bonheur – via la satisfaction client et la culture d’entreprise – le cœur de sa vision d’entreprise. Dans cet extrait, un de ses associés s’expriment sur la relation avec les fournisseurs. Il invite à les traiter comme nous aimerions l’être.

“J’ai côtoyé des acheteurs de toutes sortes et fait affaire avec de nombreux fournisseurs. J’ai été témoin de relations hideuses et conflictuelles, mais aussi de relations constructives et coopératives. Et contrairement à ce qu’affirme la croyance populaire, c’étaient toujours les bons qui s’en sortaient le mieux. J’avais vu des acheteurs rudoyer leurs fournisseurs et abuser de leur pouvoir pour obtenir des avantages à court terme. Ces acheteurs-là finissaient toujours par se casser le nez. A l’inverse, les acheteurs qui faisaient équipe avec les fournisseurs et les traitaient avec respect créaient des des débouchées à long terme et faisaient toujours de meilleures affaires.

Dans le domaine de la chaussure, il est courant de traiter les fournisseurs comme des ennemis. On les traite sans aucun respect, on ne répond pas à leurs appels, on les fait attendre quand ils ont rdv, on leur fait payer les repas ! On les engueule, on les accuse de toutes les erreurs, on les maltraite… Tous les moyens sont bons pour les exploiter et leur soutirer jusqu’au dernier sou ! J’ai même connu un acheteur qui, ayant appris que son fournisseur faisait affaire avec un concurrent indépendant, avait été si furieux, qu’il avait descendu son pantalon et exhibé son arrière-train au fournisseur en signe de profond mépris !

Il est étrange que certaines personnes ne comprennent pas qu’on puisse s’y prendre autrement. En définitive, toutes les parties visent la même chose : répondre aux besoins de la clientèle, accroître leurs chiffre d’affaires, faire des profits… A long terme, aucun ne gagne quand un seul gagne. Si le fournisseur ne fait pas de profits, il ne peut investir d’argent dans la R&D, ce qui l’oblige à mettre en marché des produits qui attirent moins le consommateur. De ce fait, les affaires du détaillant en souffrent puisque les consommateurs n’achèteront pas un produit qui ne les attire pas. Les parties veulent réduire leurs coûts et se livrent à d’âpres négociations parce que le montant des profits qu’elles doivent se partager est limité. Il s’ensuite une “spirale mortelle” dont la plupart des détaillants ne sortent pas indemnes. (suite…)


[Extrait] Les psys se confient, C.André – Un autre regard sur l’entreprise

Dans le livre “Les psys se confient pour vous aider à trouver l’équilibre intérieur” rédigé sous la direction de Christophe André, la psychiatre Fatma Bouvet de la Maisonneuve nous partage son ressenti lors de son expérience en entreprise. Extrait.

“Comme peu de nos patients le savent, un psychiatre peut aussi se heurter à des doutes et des remises en question. C’est ce qui m’est arrivé à une période cruciale de ma vie d’adulte (…). Alors, j’ai entrepris des études de marketing tout en gardant une activité clinique à l’hôpital. Le diplôme en poche, j’ai pénétré le monde en apparence feutré de l’entreprise. J’ai été quelque peu soulagée, car les enjeux de mes nouvelles missions n’avaient rien de comparable avec la gravité requise pour le suivi d’un patient. Lorsque je retournais à l’hôpital pour mes consultations hebdomadaires, je mesurais le poids du métier de médecin clinicien et me réjouissais de m’en être en partie libérée.

L’entreprise est une véritable centrifugeuse qui liquéfie les humains.

Si la légèreté des métiers de l’entreprise me frappait dans leur objectif, elle ne pouvait en rien qualifier la vie de ceux qui les exerçaient. L’entreprise est une véritable centrifugeuse qui liquéfie les humains. Comme j’étais considérée comme “la psychiatre” par mes collègues de bureau, je devenais vite leur confidente. De mon côté, je restais surtout une observatrice des comportements : on ne se refait pas. Dans le monde du travail, aujourd’hui, les attitudes sont souvent contestables, voire choquantes. Bien qu’avertie, j’en ai moi-même été victime. Peut-être moins que d’autres, il faut bien le reconnaître. Mais je le fus quand même et je trouvais cela d’autant plus injuste que je ne me sentais pas être dans l’obligation de subir certaines pressions. “Moi, j’ai un autre métier, pensais-je tout bas, un vrai métier !” »

[“Les psys se confient pour vous aider à trouver l’équilibre intérieur”, Christophe André]


[Extrait] Cessez d’être gentil soyez vrai !
T. d’Ansembourg – La délinquance

“La cause de la délinquance est principalement d’ordre affectif.”
Extrait de “Cessez d’être gentil, soyez vrai!” de Thomas d’Ansembourg :

LES JUGEMENTS ET ÉTIQUETTES ONT UN POUVOIR CONDITIONNANT.

La petite fille qu’on dit “difficile” au lieu de l’écouter, va s’imprégner de cette identité : ”je ne peux pas exister dans ma colère, je vais exister dans la vôtre”. Les jeunes en difficulté jugés “toxicomanes incurables, dangereux récidivistes…” se trouvent une identité opportune pour combler leur déficience identitaire et renforce leur comportement devenu l’unique façon d’être quelqu’un plutôt que rien.

“Tu sais, le juge m’a dit : vous finirez votre vie en taule. Et c’est vrai que quand je suis en taule, tout le monde me connaît, j’ai des copains et c’est moi le boss. Dans la rue, je suis rien, je ne suis personne, la honte ! la galère. Alors j’ai agressé une vieille devant un flic et c’était gagné ! Le jour même j’ai retrouvé mes copains.”

Les principes de droit (légal/ pas légal), moraux (bien/ mal), sociaux (normal/ pas normal), psychologiques (personnalité destructrice, en rupture) ne sont pas pertinents pour appréhender la réalité telle qu’elle est. Énoncer cela à une personne en manque d’amour, de sécurité affective et d’identité c’est creuser encore la distance affective. La seule façon de permettre à un coeur déchiré de se réconcilier avec lui-même et la société, c’est de l’écouter avec empathie, au bon endroit et avec tout le temps nécessaire. Sans doute en prenant les mesures permettant la sécurité des personnes, mais pas en l’enfermant derrière les barreaux en espérant une conversion miraculeuse…

Je suis déçu de constater que les sociétés ne croient pas encore à cela et continuent d’isoler des personnes qui ont souvent beaucoup plus besoin d’intégration, d’écoute, de rencontre et de la possibilité de trouver un sens à leur vie. Les principes pré-cités sont nécessaires mais cependant très rarement suffisants pour résoudre durablement et de façon vraiment satisfaisante les problèmes humains tels que la délinquance, dont la vraie cause est principalement d’ordre affectif.

Source : “Cessez d’être gentil, soyez vrai !” de Thomas d’Ansembourg


Devenez riche gratuitement

Bien. Si vous lisez cet article, c’est que vous souhaitez vous enrichir à moindre frais. Pour bien cerner l’objectif, reprenons la définition “riche : qui se distingue par l’abondance et l’excellence des éléments qu’il renferme ; qui présente de nombreuses possibilités.

J’ai volontairement écartée la définition matérialiste de la richesse : au regard de votre courte vie, je ne peux, en toute conscience, vous recommander d’investir dans ce placement qui serait bien peu profitable. Pour rappel, le profit est “la différence entre les dépenses et les recettes“. Or, votre principale dépense, c’est le temps de votre vie. A combien l’estimez-vous ? (Dans de nombreux contes, le diable achète votre âme à bon prix. Notre société consumériste a du s’en inspirer : la plupart ont signé le pacte et dépensent volontairement leur vie entre travail et consommation). Quelle recette équivalente puis-je proposer en échange d’une vie pour vous enrichir vraiment ? Que vaut une vie ? Je ne voudrais pas qu’à l’aube de votre mort vous me reprochiez de vous avoir mal conseillé… Pour vous garantir le meilleur, je vous propose donc d’explorer cette piste. Que souhaiterez-vous sur votre lit de mort ? Voici les 5 plus grands regrets des mourants:

  1. J’aurais aimé avoir eu le courage de vivre la vie que je voulais vraiment, pas celle que les autres attendaient de moi.
  2. J’aurais dû travailler moins.
  3. J’aurais aimé avoir le courage d’exprimer mes sentiments.
  4. J’aurais aimé garder le contact avec mes amis.
  5. J’aurais aimé m’accorder un peu plus de bonheur.

Voilà plutôt une bonne nouvelle : la plupart de ces vœux peuvent s’accomplir gratuitement! Le premier point recoupe d’ailleurs très bien la définition de richesse proposée ci-dessus. Si vous souhaitez vous distinguez par l’abondance et l’excellence des éléments que vous renfermez, c’est à l’intérieur de vous – et non à l’extérieur – que vous devrez amasser.

Que peut-on amasser à l’intérieur de soi ? Voici quelques idées gratuites mais enrichissantes : des connaissances, des souvenirs, des découvertes, des moments partagés, de l’amitié, de l’amour, du courage, de la patience, du lâcher prise, de l’acceptation, de la contemplation, du rire, des valeurs, des rêves, un accomplissement personnel… Où peut-on trouver ces éléments ? dans la nature, dans les relations à l’autre, dans les émotions ressenties, dans les expériences vécues, dans l’expression de soi, dans l’art, dans des accomplissements collectifs…

Je vous disais bien que c’était gratuit 😉

Alors, que souhaiteriez-vous avoir amassé à l’intérieur à l’aube de votre mort ?