communication


Le pouvoir du concret (2)

Comment un jeune entrepreneur a réussi à réunir 4,5 millions de dollars auprès d’un groupe d’investisseurs aussi malins que fins connaisseurs de leur domaine.

Hiver 1987, Jerry Kaplan, du haut de ses 29 ans, attendait dans les bureaux de Kleiner Perkins. Ancien chercheur à Stanford, puis salarié chez Lotus aux premières heures de l’entreprise (alors que le tableur 1-2-3 était devenu le produit chouchou des investisseurs et de la Bourse), Kaplan était désormais prêt pour le prochain défi. Son idée : créer une génération d’ordinateurs portables plus petits.

Pour un entrepreneur, avoir l’occasion de défendre une idée auprès d’un capital-risqueur est un événement  considérable, et avoir la chance de la présenter à Kleiner Perkins – la société la plus prestigieuse de la Silicon Valley – c’est un peu comme une audition privée avec Steven Spielberg.

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Le pouvoir du concret (1)

La famille Ferrari va à Disney World dans le laboratoire de R&D de HP

En 2002, la société Stone Yamashita Partners a été contactée par Hewlett-Packard (HP). L’équipe de direction d’HP voulait remporter un partenariat avec Disney et elle a demandé à Stone Yamashita de l’aider à préparer une proposition qui mettrait en valeur le savoir faire d’HP  en matière de recherche et montrerait en quoi ce savoir-faire pourrait être utile à Disney pour gérer ses parcs d’attraction.

Stone Yamashita Partners, une petite société de conseil de San Francisco, a été créée par Robert Stone et Keith Yamashita, tous deux anciens créatifs d’Apple, Stone Yamashita est maître dans l’art d’utiliser des techniques concrètes pour aider les organisations à créer le changement. « Presque tout ce que nous faisons est viscéral et visuel », explique Keith Yamashita. Le « produit » de la plupart des sociétés de conseil est souvent une présentation PowerPoint. Chez Stone Yamashita, il est beaucoup plus probable que ce sera une simulation, un événement ou une installation créative.

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Communication : l’importance du concret

Même les experts ont besoin de transparence.

Prenons par exemple une jeune société de conception de logiciels dont le but est de construire « le prochain grand moteur de recherches. » Dans la société, il y a deux programmeurs qui possèdent à peu près les mêmes connaissances, qui travaillent dans deux bureaux voisins.

Pour l’un, « le prochain grand moteur de recherches » est synonyme d’exhaustivité, le moteur devant restituer tout ce qui se trouve sur le Web qui peut être pertinent pour la requête, aussi anecdotiques l’information ou la source soient-elles.
Pour l’autre, c’est synonyme de rapidité, assurer de très bons résultats en très peu de temps.

Ils ne travailleront pas dans le même sens tant que l’objectif ne sera pas plus concret.

[Extrait de Chip & Dan Heath
“Ces idées qui collent : Pourquoi certaines idées survivent et d’autres meurent”]


Communication & malédiction du savoir

La « malédiction du savoir » est le fait que nous tenions pour évidents les messages que nous voulons faire passer. Nous avons perdu la capacité d’imaginer ce que c’est que de regarder avec des yeux de néophyte. On oublie facilement que l’on s’exprime comme un spécialiste. Parler de manière concrète de sujets que nous connaissons depuis des années peut nous sembler artificiel. Mais si nous acceptons de faire cet effort, nous serons récompensés : notre public comprendra ce que nous sommes en train de dire et s’en souviendra. Ces problèmes de communication ont sans doute un parfum de déjà vu. Comment les résout-on ?

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