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Qui veut vivre plus simplement pour que d’autres puissent simplement vivre ?

J’ai lu aujourd’hui un poste de Monsieur Mondialisation : “Tout le monde se plaint de voir des pauvres exploités pour produire du t-shirt à 5 euros. Mais quelle part de la population veut vivre plus simplement pour que d’autres puissent simplement vivre ?” et cela m’a interpellé, en effet…

Sommes-nous prêts à questionner les 1% qui détiennent 70% des richesses ? Et au-delà, sommes-nous prêts à remettre en question notre mode de vie (garde-robe et sacs de marque, console de jeux vidéo, écrans plats, voitures, appartement tout confort, consommation excessives de produits alimentaires ou sanitaires…) et à vivre plus simplement pour partager et respecter notre planète et toutes les espèces qui y vivent ?

Notre position est bien trop confortable pour que nos interventions ne soient pas teintées d’hypocrisie, mais notre immobilisme ne vaut guère mieux. Une vraie remise en question générale serait nécessaire.

Le sujet est bien trop complexe, car tout est imbriqué : confort de vie des populations occidentales, systèmes économique et politique qui sont interdépendants et reposent sur notre consommation, et populations et ressources exploitées à l’autre bout de la chaîne ici comme de l’autre côté du monde.

Le château de cartes pourrait s’écrouler avec une sorte de boycott général, mais qui est prêt à renoncer à son confort de vie ? qui donnerait tout ce qu’il possède en espérant que le monde change, et en prenant le risque que d’autres en profitent ? seule une prise de conscience générale et un pas dans le vide tous ensemble nous sauverait… en attendant, chacun s’agrippe à sa part, car c’est trop effrayant de tout lâcher. Tout le monde connaît cette peur, et la confiance est un acte de foi difficile. Alors à défaut de devenir courageux, essayons de devenir compréhensif… avec les personnes de tous les camps.


Unis pour transformer positivement la violence

La paix, la liberté et la fraternité : voilà ce qui nous unit.

Cette semaine, les français se sont unis pour soutenir des valeurs communes (paix, liberté, fraternité) face à la violence. Cette marche est historique car c’est une des premières où nous nous rassemblons, non pour exprimer ce qui nous divise, mais bien ce qui nous unit. 

Les précédentes manifestations exprimaient des divergences d’opinions, avec de fortes tendances à la généralisation – celles-là même qui renforcent les communautés et créent les divisions. Peu importe nos croyances ou notre appartenance, nous sommes tous uniques, tous capables du meilleur comme du pire, et conscients de la différence. Les seules choses contre lesquelles nous devons nous prémunir sont l’ignorance, la bêtise et la violence. Aujourd’hui, nous marchons pour cette nuance.

Ces jeunes terroristes n’étaient pas fous : ils étaient conscients et fiers de leurs actes car ils se voyaient comme des soldats. Combien y a-t-il d’autres individus, nourrit de colère ou d’ignorance, prêts à se laisser embrigader pour perpétrer de nouveaux crimes ou en faire l’apologie ? Combien sont-ils ces nouveaux soldats de la terreur qui espèrent résoudre des problèmes par la dévastation ? Comment les aider à changer de croyance et à prendre conscience que la violence n’est que la résultante de problèmes personnels ?  

L’ignorance, la bêtise et la violence font partie de nous et de notre quotidien. Nous devons d’abord en prendre conscience et tenter de nous corriger nous-même. Ensuite, nous pourrons peut être aider certains jeunes à la dérive, qui cherchent un sens à leur vie (une appartenance, des croyances), pour leur éviter le même parcours. Rappelez-vous alors qu’il s’agit moins de convaincre que de rendre convaincu : le débat renforce les opinions préconçues, l’écoute sincère et l’empathie favorisent davantage la prise de conscience…

L’éducation peut pallier l’ignorance, mais il est du devoir de chacun d’aider à transformer positivement toute forme de violence. 

“Sois le changement que tu veux voir dans le monde.” Ghandi.


La question de la peine de mort en Chine


A l’occasion de la visite du président Chinois Xi Jinping en France du 26 au 28
mars prochain… François Hollande osera-t-il poser la question de la peine de mort ?

Fervent partisan de l’abolition de la peine de mort, François Hollande a à de nombreuses reprises affirmé que la France mènerait combat pour obtenir l’abolition universelle de la peine capitale. Sera-t-il prêt à mener ce combat lors de sa rencontre avec Xi Jinping qui dirige le pays responsable du plus grand nombre d’exécutions au monde ?

  • En Chine, la peine de mort est entourée du secret d’Etat.
  • En Chine, les condamnés à mort sont privés du droit à un avocat.
En 2013, la Chine a continué d’exécuter plus de prisonniers que tous les pays du monde réunis, souvent à l’issue de procès inéquitables, pour des crimes non létaux comme le trafic de drogues et les infractions économiques.

[Plus d’info sur Amnesty.fr]


Street Art Rue-Stick à Puteaux

Ce weekend à Puteaux, avait lieu la deuxième édition du festival de street-art RUE-STICK. Une soixantaine d’artistes de Street Art nous ont proposé des performances live : graffiti, cellograff, pochoirs, light painting ou collage dans plusieurs coins de la ville, en plein air. J’y suis passé faire un tour, et voici le résultat en images avec un avant/après.


L’éducation devrait être interactive 1

Une réforme de l’éducation ?
L’annonce réalisée par François Hollande m’inspire un article sur le sujet.

De notre environnement…

Notre société navigue actuellement dans un monde en crise. Pour ma génération (Y), c’est en réalité le seul modèle que nous ayons connu. Nous n’avons pas vécu les 30 glorieuses, et sommes nés après le choc pétrolier. Notre enfance a donc été bercée par les rengaines sur le chômage, la crise et la baisse du pouvoir d’achat (hausse des prix des biens de consommation et de l’immobilier…). C’est notre vie, notre monde à nous, le postulat à partir duquel nous raisonnons.

De là à ce que nous concluions que la crise est structurelle, et que le modèle de croissance qui tenait jusqu’alors nos économies appartient au passé… il n’y a qu’un pas.
Il semblerait qu’il soit plus facile à franchir pour nous que pour nos aînés.

Aujourd’hui, certains d’entre nous renoncent à s’imaginer un avenir. Nous savons tous que notre vie professionnelle sera faite d’une succession d’expériences, parfois contraintes, et redoutons les périodes d’inactivité devenues passage obligé. Nous ignorons par ailleurs si nous pourrons accéder à la propriété (ou à quel prix ?), ou bénéficier d’une retraite correcte le moment venu.

Pourtant, avant notre plongeon dans la vie active, nous étions encore animés d’idéaux et mus par la confiance… notre modèle éducatif aurait-il entretenu un rêve ? (suite…)