Nos défauts sont-ils notre force ? 2
Estime de soi = le jour où on découvre que ce qu’on croyait être nos défauts sont peut être notre plus grande force.
Dans une société qui érige la raison, l’argent et le pouvoir au rang les plus hauts, j’ai compris très tôt que la sensibilité serait de la sensiblerie, l’optimisme et l’altruisme de la naïveté “bisounours”, l’art et la spiritualité des caractéristiques marginalisées. Alors j’ai appris à raisonner, à calculer et à me comparer, j’ai appris à m’éloigner de qui je suis pour correspondre à qui j’aurais dû, et j’ai appris la violence (psychologique) : l’agressivité, la manipulation et la fuite, pour résister à cette souffrance dissociative. Pour autant, cette violence n’était pas non plus acceptée, et petit à petit il n’est donc plus rien resté de moi…
Jusqu’à ce que j’apprenne, que mes défauts sont ma plus grande force. Mes résistances et mon ego (agressivité, manipulation, fuite, justification) m’ont permis petit à petit de ré-accéder à moi-même, et j’ai compris que “mes défauts” intrinsèques n’étaient qu’une expression de mes qualités mal exploitées.
Quand on comprend qui on est, on peut reprendre sa juste place.
Alors plutôt que de tenter de raccourcir la liste de vos défauts, considérez qu’ils font partie de votre charme et rappelez-vous la pub Meetic “si vous n’aimez pas vos imperfections, quelqu’un les aimera pour vous”. S’améliorer ne consiste pas à travailler sur ses défauts, qui ne sont toujours qu’une expression de nous-même qu’on juge au regard d’un contexte, mais plutôt sur ses intentions : faire en sorte qu’elles soient positives, bienveillantes et en cohérence avec son Soi profond.