« En nous efforçant d’atteindre l’inaccessible,
nous rendons impossible ce qui serait réalisable. »
Ardrey
« Termine ta journée et n’en parlons plus. Tu as fait ce que tu as pu. Des impairs et des absurdités s’y sont sans doute glissés, mais oublie-les bien vite. Demain est un autre jour : tâche de bien le commencer et avec sérénité, sans laisser ta bonne humeur s’encombrer de tes sottises passées. »
Ralph Waldo Emerson
Les deux frères Chip & Dan Heath ont réfléchi à ce qui fait qu’une idée adhère (est écoutée, mémorisée et perpétrée). Six principes doivent guider ceux qui cherchent à faire passer leur message, et contrecarrer la “malédiction du savoir”. Autrement dit, le fait que nous tenions pour évidents les messages que nous voulons faire passer !
La liste des “Six Principes”
est un outil idéal pour comprendre et gérer les problèmes de communication.
[Source : Chip & Dan Heath
“Ces idées qui collent : Pourquoi certaines idées survivent et d’autres meurent”]
Il arrive, dans les relations humaines, d’enfermer le dialogue dans une impasse, dans une situation où les individus s’empêtrent dans des problèmes mutuels. “Plus ça change, plus c’est la même chose”. Les tentatives de provoquer un changement ne sont alors qu’un jeu sans fin impossible. Dans ce livre, les auteurs proposent une technique qui s’attaque au quoi (et non au pourquoi) pour permettre le changement dans notre rapport à autrui.
Cette année je participe à un concours de critique littéraire. Voici la première que j’ai rédigée.
Dans cet opus, Amélie revisite le conte de Barbe Bleue à sa manière, diabolique et fantasque.
Bien qu’elle s’en inspire assez librement, l’intrigue est respectée : des femmes mystérieusement disparues, un homme très riche, une jeune fille qui accepte de partager son toit, un interdit qui donne envie d’être transgressé, et un dénouement honoré. L’histoire est surtout modernisée : époque contemporaine, jeune femme indépendante, capable de se défendre seule, et tortionnaire raffiné. On regrette cependant que les éléments fondateurs de la notoriété du conte aient disparu. La célèbre “Soeur Anne” manque à l’appel, remplacée par une amie, et le soleil ne poudroie pas – pas plus que l’herbe ne verdoie. Il est vrai qu’à Paris dans le VIIe, le cadre ne s’y prête pas… (suite…)
Il y a tant de gens qui poussent la sophistication jusqu’à lire sans lire. Comme des hommes-grenouilles, ils traversent les livres sans prendre une goutte d’eau. (…) Ce sont les lecteurs-grenouilles. Ils forment l’immense majorité des lecteurs humains, et pourtant je n’ai découvert leur existence que très tard. Je suis d’une telle naïveté. Je pensais que tout le monde lisait comme moi ; moi, je lis comme je mange : ça ne signifie pas seulement que j’en ai besoin, ça signifie surtout que ça entre dans mes composantes et que ça les modifie.
On n’est pas le même selon qu’on a mangé du boudin ou du caviar ; on n’est pas le même non plus selon qu’on vient de lire du Kant (Dieu m’en préserve) ou du Queneau.
Dans « Le Voyage d’Hector ~ ou la recherche du bonheur » de François Lelord, Hector est un jeune psychiatre qui ne parvient pas à rendre ses patients heureux. Il décide d’entreprendre un voyage pour comprendre ce qu’est vraiment le bonheur.
La dernière des 5 familles de bonheur est le bonheur avec les autres : l’amitié, l’amour partagé, faire attention au bonheur et malheur des gens, se sentir utile aux autres.
– C’est aussi une sacré cause de malheur ! dit Edouard. Les gens te déçoivent, tes amis peuvent te trahir. Quant aux amours, parfois on peut se faire très mal. ça rappela à Hector que Edouard avait dû être amoureux, mais que ça n’avait pas dû très bien se passer.
– C’est vrai, mais fréquenter les autres et leurs imperfections, ça peut aussi t’entraîner à la sérénité. Et puis, tu peux aussi te sentir utile aux autres sans forcément attendre de la reconnaissance, et en être heureux quand même.
[Le Voyage d’Hector ou La recherche du bonheur, François Lelord]