Amour & Relations


Comment aimer davantage ?

Petite résolution du matin, à renouveler chaque matin :
Aujourd’hui, pour chaque tension, chaque émotion vive ou négative qui me fait réagir à une situation, je veillerai à déployer autant d’amour :

  • pour accueillir, accepter et soigner ma souffrance
  • pour accueillir et accepter les choix ou la souffrance de mes interlocuteurs
  • pour rétablir l’équilibre avec un amour libre et guérisseur

Petite intention du soir, à renouveler chaque soir :
“Oh mon être intérieur,
je te remets ce désir
de ressentir
de moins en moins de peur
de plus en plus d’amour

Je te remets ce désir
en acceptant
que tu volonté s’accomplisse
et que le meilleur se fasse pour moi

et je te remercie pour tous les cadeaux d’aujourd’hui.”


L’Amour est la réponse

Si j’étais sage ou thérapeute, je te dirai…

Tu as le droit, dans l’intimité de ton être :
Tu as le droit d’être en colère ou d’être triste.
Tu as le droit d’avoir une part d’ombre.
Tu as le droit de souffrir encore d’avoir souffert.
Tu as le droit de ne pas être encore prêt à affronter ta vérité.
Tu as le droit d’être ce que tu veux,
peu importe ce que l’éducation, la société, la morale ou la loi préconise.

Parce que c’est seulement en t’accordant ce droit-là, que tu cesseras de te juger et que tu seras enfin capable d’accepter avec bienveillance tes parts d’ombre et de guérir de ta souffrance plutôt que de la faire rejaillir sur le monde. La réponse est au fond de ton cœur.


Changez maintenant !

Si vous avez lu mon article précédent, vous aurez compris comment l’amour et la violence se transmettent de génération en génération. Malheureusement ces théories sont arrivées tardivement dans notre société de “contrôle” et de “limites”. Nous avons donc tous grandis en subissant cette forme de désamour (tape, critique, indifférence ou contrôle) qui se faisait passer pour de l’éducation, et nous en gardons la blessure dans nos comportements quotidiens (réactions disproportionnées, agressivité, manipulation, fuite, humiliation, critiques, jugements, culpabilité ou honte, envie, dépendance(s), contrôle, pouvoir, séduction, ambition, passion, rigidité…). Cette carapace d’aujourd’hui, n’est pas notre Moi véritable.

Il est temps que les choses changent ! 

Révélez à votre conscience ce que vous avez subi. Mettez-vous en colère, pleurez si vous le souhaitez, mais ouvrez les yeux ! et quand vous aurez déchargé toutes les émotions qui vous encombrent à l’égard de votre enfance… pensez à faire de même avec vous :

Demandez pardon à l’enfant que vous étiez et que vous avez trahi. Pardonnez-vous de vous être fait souffrir en cédant à ces agressions. Pardonnez-vous de vous être éloigné de vous-même pour plaire à la norme sociale et vos parents. Pardonnez-vous de poursuivre dans cette voie, et commencez à changer !

Dès aujourd’hui, écoutez vos émotions pour faire respecter vos besoins et vos valeurs ET respectez la différence de ceux des autres. Faites ce que vous aimez et Devenez qui vous êtes.

Aimez-vous désormais dans tous vos paradoxes et toutes vos faiblesses. Cessez de vous juger. Vous avez le droit : donnez-vous le droit ! Nous sommes tous TOUT (selon les moments : amour et violence, intelligence et niaiserie, créativité et rationalité, motivation et paresse, tolérance et intolérance…), alors inutile de nier ou de vous idéaliser. Acceptez votre part d’ombre, la comprendre est le seul moyen de l’utiliser correctement. Acceptez votre imperfection, et soyez heureux de faire des erreurs – le meilleur moyen d’apprendre ! VALIDEZ-VOUS !

Respectez-vous, Pardonnez-vous, Aimez-vous.

Pour en savoir plus, renseignez-vous sur le développement personnel.

Bon voyage.
et si vous y êtes sensible, faites passer le message.


Amour et violence se transmettent de génération en génération

“Comment amour et violence se transmettent de génération en génération”

Parents attention ! Tout ce qui vous insupporte chez les autres et chez vos enfants vous renvoie à ce que vous avez subi vous-même étant enfant… brisez le cercle vicieux : cessez de taper, humilier, critiquer, juger, orienter, ignorer ou de vous substituer à vos enfants. (oui, tout ça). Un enfant ne fait pas “exprès” de faire des bêtises ou de ne pas comprendre, il est vivant c’est tout. N’essayez pas de contraindre “la vie”, Aimez-la.

Accompagnez-les sur leur chemin : ce qu’ils sont est déjà en eux, votre seul rôle est de les aider à le découvrir (en écoutant leurs émotions, ce qu’ils aiment ou non), et non d’essayer de les conformer à la norme sociale ou à vos désirs de tranquillité. N’essayez pas de contraindre “la vie”, Aimez-la.

Pour en savoir plus, renseignez-vous sur l’éducation positive.


Comment changer le monde ? 2

Les ressources de la planète sont suffisantes pour satisfaire humblement aux besoins vitaux de chacun, l’amour est la seule chose qui grandit quand on la partage, et l’homme – doté de conscience – est capable d’évoluer. Qu’attendons-nous donc pour changer le monde ? Comment faire ? Facile ! En ayant pleinement conscience de chacun de nos actes et de leurs conséquences. Voici le détail.

Pour changer le monde, il faut d’abord définir l’objectif auquel on aspire. Le voici : la paix et le partage équitable des ressources, le bonheur et l’épanouissement individuel.
“une liberté qui s’arrête où commence celle des autres”

“Le monde”, c’est au moins la somme des individus qui le composent. Donc pour qu’il change, il appartient à chacun de changer. Nos actes quotidiens sont autant de votes qui valident les choix de notre société d’aujourd’hui. Voici les actions que nous pourrions modifier progressivement.

La première étape est d’en prendre conscience, la suivante de modifier son comportement. Pourquoi ne pas essayer dès aujourd’hui ? puis une fois par mois cette année, une fois par semaine l’année prochaine, une fois par jour l’année d’après et, si tout le monde s’y met, dans 5 ans le monde aura changé !

  • remettez tout en question en cherchant avant tout ce qui sera le plus bénéfique pour vous et la planète à long terme : consommation, médecine, éducation, maintien de l’ordre… aucun domaine n’est parfait ou ne s’ajustera précisément à vos besoins. Tâchez de vous réapproprier vos choix.
  • prêtez attention à vos actes d’achat. Il s’agit d’abord de réduire la consommation en refusant le superflus, de préférer ensuite réutiliser des biens plutôt que d’acheter neuf, et enfin de sélectionner soigneusement les produits acquis au final. Achetez-les auprès d’entreprises locales, choisissez-les durables (réutilisables et produits dans le respect de la nature et de l’homme). Évitez particulièrement les plastiques qui ne se recyclent pas sur le long terme et proviennent de l’industrie pétrolière, qui s’accapare souvent les ressources au prix de l’ingérence et de la guerre. N’encouragez pas les entreprises qui participent aux abus : boycottez-les !  Déforestation, agriculture ou élevage intensif, exploitation des enfants ou des populations du 1/3 monde, ingérence, guerre, transport longue distance… voulez-vous vraiment être complice ?
  • revoyez vos comportements. Quel est votre fonctionnement quotidien ? Que pouvez-vous progressivement modifier : réduire votre consommation de ressources, vous déplacer moins / différemment ou envisager le télétravail, proposer vos services à des sociétés qui respectent vos nouvelles valeurs, augmenter votre contribution au monde…
  • soignez vos relations. Ecoutez vos émotions, et plutôt que de laisser jaillir votre frustration, communiquez vos besoins de façon assertive : sans agressivité, fuite ou manipulation. La violence, qu’elle soit physique ou passive, née au cœur de chacun et chemine en nous tous. Et non, à moins qu’il ne vous brutalise, ce n’est pas tant l’autre qui vous fait souffrir – qu’un phénomène en vous. Colère, tristesse, culpabilité, vengeance, pensées… sont générées par le cerveau !
  • fiez vous à ce que vous aimez pour trouver votre place. Toute réaction disproportionnée, toute émotion négative proviennent d’une contradiction entre ce qui vous importe vraiment et vos croyances sociales inculquées. Posez-vous sincèrement la question pour démêler le vrai du faux, et faites ce que vous aimez. L’Amour est l’énergie qui régit tout être et l’univers, faites-lui confiance, faites-vous confiance… et lâcher prise ! (= Ayez foi)
  • propager l’idée. Aujourd’hui j’ai semé une graine, j’aimerai que vous la fassiez germer en vous, et qu’en en récoltant les fruits vous les partagiez. A votre tour de semer la graine qui changera le monde !

C’est ici et maintenant que tout se joue. Particulièrement dans les pays développés en haut de la chaîne : si vous lisez ces lignes, c’est que vous êtes parmi les plus riches de cette planète. Vous n’imaginez pas l’influence que vous avez sur le monde. Que croyez-vous qui émergera lorsque les consommateurs ne financeront plus l’industrie pétrolière et les multinationales qui produisent de façon abusive ? Changer le monde n’est pas très compliqué, mais il faut que tout le monde y participe. et n’attendez pas que le voisin s’y mette : donnez-lui l’exemple !

« Si vous avez l’impression que vous êtes trop petit pour pouvoir changer quelque chose, essayez donc de dormir avec un moustique et vous verrez lequel des deux empêche l’autre de dormir. » Dalaï Lama

Réfléchissez-y et, en attendant, diffusez ce message !


[Extrait] Le Voyage d’Hector, F.Lelord
Le bonheur avec les autres

Dans « Le Voyage d’Hector ~ ou la recherche du bonheur » de François Lelord, Hector est un jeune psychiatre qui ne parvient pas à rendre ses patients heureux. Il décide d’entreprendre un voyage pour comprendre ce qu’est vraiment le bonheur.

La dernière des 5 familles de bonheur est le bonheur avec les autres : l’amitié, l’amour partagé, faire attention au bonheur et malheur des gens, se sentir utile aux autres.

– C’est aussi une sacré cause de malheur ! dit Edouard. Les gens te déçoivent, tes amis peuvent te trahir. Quant aux amours, parfois on peut se faire très mal. ça rappela à Hector que Edouard avait dû être amoureux, mais que ça n’avait pas dû très bien se passer.

– C’est vrai, mais fréquenter les autres et leurs imperfections, ça peut aussi t’entraîner à la sérénité. Et puis, tu peux aussi te sentir utile aux autres sans forcément attendre de la reconnaissance, et en être heureux quand même.

[Le Voyage d’Hector ou La recherche du bonheur, François Lelord]


[Extrait] Les enfants de la liberté, M.Lévy

– Garde tes forces, mon vieux.
– Pour en faire quoi ? Ce n’est plus qu’une question d’heures pour moi. Jeannot, il faudra un jour que tu racontes notre histoire. Il ne faut pas qu’elle disparaisse comme moi.
– Tais-toi, Samuel, tu dis des bêtises et je ne sais pas raconter les histoires.
– Ecoute-moi, Jeannot, si toi tu n’y arrives pas, alors tes enfants le feront à ta place, il faudra que tu leur demandes. Jure-le moi.
– Quels enfants ?
– Tu verras, poursuit Samuel dans un délire halluciné. Plus tard tu en auras, un , deux,  ou plus je ne sais pas, je n’ai plus vraiment le temps de compter. Alors il faudra que tu leur demandes quelque chose de ma part, que tu leur dises que cela compte beaucoup pour moi. C’est un peu comme s’ils tenaient une promesse que leur père aurait faite dans un passé qui n’existera plus. Parce que ce passé de guerre n’existera plus, tu verras. Tu leur diras de raconter notre histoire, dans leur monde libre. Que nous nous sommes battus pour eux. Tu leur apprendras que rien ne compte plus sur cette terre que cette putain de liberté capable de se soumettre au plus offrant. Tu leur diras aussi que cette grande salope aime l’amour des hommes, et que toujours elle échappera à ceux qui veulent l’emprisonner, qu’elle ira toujours donner la victoire à celui qui la respecte sans jamais espérer la garder dans son lit. Dis-leur Jeannot, dis-leur de raconter tout cela de ma part, avec leurs mots à eux, ceux de leur époque. Les miens ne sont faits que des accents de mon pays, du sang que j’ai dans la bouche et sur les mains.
– Arrête, Samuel, tu t’épuises pour rien.
– Jeannot, fais-moi cette promesse : jure-moi qu’un jour tu aimeras. J’aurais tant voulu pouvoir le faire, tant voulu pouvoir aimer. Promets-moi que tu porteras un enfant dans tes bras et que dans le premier regard de vie que tu lui donneras, dans ce regard de père, tu mettras un peu de ma liberté. Alors, si tu le fais, il restera quelque chose de moi sur cette foutue terre.

J’ai promis et Samuel est mort au lever du jour. Il a inspiré très fort, le sang a coulé de sa bouche, et puis j’ai vu sa mâchoire se crisper tant la douleur était violente. La plaie à son cou était devenue parme. Elle est restée ainsi. Je crois que sous la terre qui le recouvre, dans ce champ de la Haute-Marne, un peu de pourpre résiste au temps, et à l’absurdité des hommes.

[Les enfants de la liberté, Marc Levy]