Archives de l’année : 2015


et si la parité passait par la libération des hommes ?

J’ai côtoyé des féministes qui déploraient l’inégalité des postes et des salaires en entreprise, qui considéraient que la femme n’était pas encore l’égale de l’homme. En réalité, je crois que c’est l’homme qui n’est pas encore l’égal de la femme – et tant qu’il ne s’autorisera pas à être lui-même et à faire ce qu’il veut, même au travers d’idées les plus loufoques, ces différences existeront.

Des exemples ? Les femmes s’autorisent à devenir astronaute, camionneur, pompier ou soldat plus facilement que les hommes ne deviennent aide-soignant, homme au foyer, homme de ménage, puéricultrice ou sage-femme (!)… certains métiers sont encore connotés (coiffeur, maquilleur, couturier…).  La mode féminine permet de porter des shorts et pantalons, mais les hommes ne portent pas de robes et de jupes. Les femmes profitent d’artifice beauté : maquillage, vernis à ongle, bijoux… beaucoup plus nombreux que les hommes. (Un homme avec du vernis à ongle, ce n’est pas commun !). Les femmes expriment plus facilement leurs émotions et leur vulnérabilité que les hommes (“un homme ne pleure pas, il se doit d’être fort”).

Avec de telles croyances et de telles barrières, la vie d’un homme doit être bien limitée. Pourtant, vivre ses émotions, se mettre au service des autres, ou s’autoriser à être ouvertement différent, sont une source de joie que tous les êtres humains devraient se donner le droit de vivre. Il ne s’agit pas de nier nos différences, mais de s’autoriser à être nous-même, et à expérimenter la vie de la façon qui nous attire, que l’on soit homme ou femme. Alors seulement, l’équité sera rétablie… et notre société probablement plus juste.


Le pouvoir, une quête de reconnaissance

Après avoir lu “comment certaines entreprises détruisent nos meilleurs diplômés“, j’ai eu envie de réagir, voici. Dans l’article, l’auteur explique que la plupart des meilleurs diplômés sont captés par les banques et les sociétés de conseil, qui leur promettent argent, carrière et sécurité. 

Tout le système éducatif et social occidental est tourné vers la performance. Dès lors, le FAIRE et l’AVOIR s’oppose à l’ETRE, et l’individu n’a de valeur qu’au travers ce qu’il fait ou de ce qu’il possède. Dans notre société de consommation (immobilier, automobile, mode, technologie), l’entreprise a besoin de ce type de croyances pour continuer de croître. “Celui qui n’a pas de Rolex à 50 ans a raté sa vie”. La plupart des individus, conditionnés par leur éducation et la société, adhère inconsciemment à ce type de croyances. Les hauts diplômés particulièrement.

Combien de diplômés (nos futurs dirigeants) ont choisi leur formation par vocation ? et combien y ont atterri suite à une course effrénée aux résultats ? Propulsés via un système éducatif où la valeur est déterminée par une notation, où la compétition (concours, examens, entretiens) est encouragée pour déterminer qui est “le meilleur”, ces individus ont appris à exister principalement au travers de leurs résultats, d’où ils tirent leur confiance et leur valeur, ou en se comparant à l’autre. Les banques et les cabinets de conseil savent profiter de cette situation. Ils promettent tous les signes extérieurs de reconnaissance : argent et sécurité, statut social, compétition, progression de carrière… pour entretenir cette faille.

La plupart des peurs s’achètent (besoin de sécurité, d’appartenance, de reconnaissance), et le pouvoir est une course que poursuivent ceux qui ne parviennent pas à trouver Confiance et Force en eux. Ils ont besoin d’être “plus que” les autres ou de les contrôler pour prouver leur valeur.

Seuls les plus humbles sont libres : ceux qui reconnaissent et acceptent leurs forces au même titre que leurs faiblesses, et qui ne se laissent pas duper par tous les stratagèmes d’appartenance et de reconnaissance proposés par la société (mode, consommation, statut professionnel).

C’est ainsi que nous sommes souvent dirigés par les plus faillibles d’entre nous : ceux qui souffrent de n’avoir jamais été acceptés dans leur nature profonde, et qui continuent à courir après cette reconnaissance illusoire qu’ils devraient désormais chercher en eux. Alors que ceux qui se dévouent pour les autres, une cause ou un rêve (infirmiers, enseignants, artisans…) ne représentent que “la base” de notre société…

Oui, c’est bien la base de notre société, sans laquelle celle-ci ne tiendrait pas debout. Alors pourquoi ce terme a-t-il pris un sens péjoratif… parce qu’il vient des propos de ceux qui s’estiment supérieurs ? Sachez que nous sommes tous aussi valables.


Peut-on envisager le futur ? 1

Voici une petite réflexion sur le futur, que je me suis faite après avoir visionné cette vidéo TEDxJ’avais envie de vous partager ma pensée…
 
Selon “l’illusion de la fin de l’histoire“, on est capable de réaliser combien on a changé en regardant le passé, mais on sous-estime notre capacité à changer à l’avenir. Aujourd’hui on s’inquiète de notre futur avec les données de notre présent : problème de l’économie, de l’écologie, du chômage, des dettes du système social (santé, retraite, éducation), de l’intégrisme et du terrorisme… Mais au regard de notre passé, et de l’évolution exponentielle des sciences et technologies du XXe siècle, peut-on seulement envisager notre futur ? Retour sur plus d’un siècle de progrès et de changements.

(suite…)


MakeMeStats et la veille Facebook

MakeMeStats

MakeMeStats

Parmi les milliers de données récupérées des plateformes sociales, moins de 10% ont une réelle valeur ajoutée. La veille sur les réseaux sociaux demeurent un vrai casse-tête. Aussi, quand on m’a contacté pour que je relaie le lancement de MakeMeStats, une nouvelle application qui s’est donnée pour objectif de simplifier l’analyse de ces données afin d’engager plus efficacement ses communautés, j’ai tout de suite voulu vous en faire part. Voici toutes les informations. (suite…)


[Extrait] Pouvoir illimité, A. Robbins
Les 7 croyances de ceux qui réussissent

Extrait de “Pouvoir illimité” d’Anthony Robbins.

Rêvez-vous d’une vie meilleure ? Pouvoir illimité est un livre qui révèle les stratégies et les techniques de programmation neurolinguistique. Il promet d’aider à développer une plus grande aisance dans vos relations et vos communications, à vous débarrasser de vos peurs et vos phobies, à contrôler vos émotions, à obtenir une forme physique exceptionnelle, à atteindre une liberté financière personnelle permettant de réaliser vos projets…
Morceaux choisis.

Chaque personne voit le monde à travers ses croyances. Certaines sont limitantes d’autres dynamisantes. Voici celles qui guident ceux qui ont réussi :

  1. Tout événement se produit pour une raison précise et doit nous servir
  2. Seuls existent les résultats (l’échec n’existe pas)
  3. Quoi qu’il arrive, assumez-en la responsabilité
  4. Il n’est pas nécessaire de tout comprendre pour tout utiliser
  5. Les êtres humains sont votre plus grande ressource
  6. Le travail est un jeu
  7. Il n’y a pas de réussite durable sans engagement

et Voici 7 mécanismes de base susceptibles de vous assurer le succès.

  1. La passion, qui donne l’énergie de se surpasser
  2. La conviction : savoir ce qu’on veut et qu’on va l’obtenir
  3. La stratégie, pour utiliser nos ressources de la façon la plus efficace
  4. La clarté des valeurs : avoir une idée précise de ce qu’on juge important
  5. L’énergie : implication, dynamisme d’esprit, vitalité…
  6. L’art de se lier
  7. La maîtrise de la communication, pour communiquer sa vision

[Source : Pouvoir illimité, Anthony Robbins]


Unis pour transformer positivement la violence

La paix, la liberté et la fraternité : voilà ce qui nous unit.

Cette semaine, les français se sont unis pour soutenir des valeurs communes (paix, liberté, fraternité) face à la violence. Cette marche est historique car c’est une des premières où nous nous rassemblons, non pour exprimer ce qui nous divise, mais bien ce qui nous unit. 

Les précédentes manifestations exprimaient des divergences d’opinions, avec de fortes tendances à la généralisation – celles-là même qui renforcent les communautés et créent les divisions. Peu importe nos croyances ou notre appartenance, nous sommes tous uniques, tous capables du meilleur comme du pire, et conscients de la différence. Les seules choses contre lesquelles nous devons nous prémunir sont l’ignorance, la bêtise et la violence. Aujourd’hui, nous marchons pour cette nuance.

Ces jeunes terroristes n’étaient pas fous : ils étaient conscients et fiers de leurs actes car ils se voyaient comme des soldats. Combien y a-t-il d’autres individus, nourrit de colère ou d’ignorance, prêts à se laisser embrigader pour perpétrer de nouveaux crimes ou en faire l’apologie ? Combien sont-ils ces nouveaux soldats de la terreur qui espèrent résoudre des problèmes par la dévastation ? Comment les aider à changer de croyance et à prendre conscience que la violence n’est que la résultante de problèmes personnels ?  

L’ignorance, la bêtise et la violence font partie de nous et de notre quotidien. Nous devons d’abord en prendre conscience et tenter de nous corriger nous-même. Ensuite, nous pourrons peut être aider certains jeunes à la dérive, qui cherchent un sens à leur vie (une appartenance, des croyances), pour leur éviter le même parcours. Rappelez-vous alors qu’il s’agit moins de convaincre que de rendre convaincu : le débat renforce les opinions préconçues, l’écoute sincère et l’empathie favorisent davantage la prise de conscience…

L’éducation peut pallier l’ignorance, mais il est du devoir de chacun d’aider à transformer positivement toute forme de violence. 

“Sois le changement que tu veux voir dans le monde.” Ghandi.