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Nos défauts sont-ils notre force ? 2

Estime de soi = le jour où on découvre que ce qu’on croyait être nos défauts sont peut être notre plus grande force.

Dans une société qui érige la raison, l’argent et le pouvoir au rang les plus hauts, j’ai compris très tôt que la sensibilité serait de la sensiblerie, l’optimisme et l’altruisme de la naïveté “bisounours”, l’art et la spiritualité des caractéristiques marginalisées. Alors j’ai appris à raisonner, à calculer et à me comparer, j’ai appris à m’éloigner de qui je suis pour correspondre à qui j’aurais dû, et j’ai appris la violence (psychologique) : l’agressivité, la manipulation et la fuite, pour résister à cette souffrance dissociative. Pour autant, cette violence n’était pas non plus acceptée, et petit à petit il n’est donc plus rien resté de moi…

Jusqu’à ce que j’apprenne, que mes défauts sont ma plus grande force. Mes résistances et mon ego (agressivité, manipulation, fuite, justification) m’ont permis petit à petit de ré-accéder à moi-même, et j’ai compris que “mes défauts” intrinsèques n’étaient qu’une expression de mes qualités mal exploitées.

Quand on comprend qui on est, on peut reprendre sa juste place.

Alors plutôt que de tenter de raccourcir la liste de vos défauts, considérez qu’ils font partie de votre charme et rappelez-vous la pub Meetic “si vous n’aimez pas vos imperfections, quelqu’un les aimera pour vous”. S’améliorer ne consiste pas à travailler sur ses défauts, qui ne sont toujours qu’une expression de nous-même qu’on juge au regard d’un contexte, mais plutôt sur ses intentions : faire en sorte qu’elles soient positives, bienveillantes et en cohérence avec son Soi profond.


S’affirmer sereinement

Affirmez-vous sereinement.

et si ça vous paraît encore difficile :

  • de demander – sans agressivité ou manipulation,
  • de refuser ou dire non – sans vous justifier ou culpabiliser,
  • de vous autoriser les “ça ne se fait pas”,
  • de choisir quand “vous n’avez pas le choix”,
  • de vous retrouver quand “vous n’avez pas le temps”,
  • d’être serein plutôt que stressé, de ne pas déprimer parfois,
  • de vous détacher de certaines situations ou personnes,
  • de cesser d’être envieux ou d’en vouloir aux autres,
  • d’accepter la critique sans qu’elle vous fasse souffrir,
  • de ne plus vous soumettre à l’admiration ou au jugement des autres,
  • de ne pas répondre aux besoins des autres, réels ou supposés,
  • de ne pas vous sentir parfois abandonné, humilié, rejeté, trahi ou victime d’injustice,
  • de ne plus subir d’énergies négatives…

c’est que vous avez encore des choses à régler avec vous-même, à accepter en vous. Pensez-y : “pourquoi je réagis ainsi ? de quoi je souffre – qui m’empêche de m’affirmer ou de me comporter plus sereinement ?” et libérez-vous !!

Pour en savoir plus, renseignez-vous sur le développement personnel.

Bon voyage.
et si vous y êtes sensible, faites passer le message.


[Extrait] Comment je suis devenu stupide, Martin Page
La stupidité, un manque de courage

“La stupidité des gens ne vient pas de leur manque d’intelligence,
mais de leur absence de courage.”

Tu sais ce que disait Nietzsche ? “L’intelligence est un cheval fou, il faut apprendre à lui tenir les rênes, à la nourrir de bonne avoine, à le nettoyer, et parfois à utiliser la cravache.”

[“Comment je suis devenu stupide“, Martin Page]


Changez maintenant !

Si vous avez lu mon article précédent, vous aurez compris comment l’amour et la violence se transmettent de génération en génération. Malheureusement ces théories sont arrivées tardivement dans notre société de “contrôle” et de “limites”. Nous avons donc tous grandis en subissant cette forme de désamour (tape, critique, indifférence ou contrôle) qui se faisait passer pour de l’éducation, et nous en gardons la blessure dans nos comportements quotidiens (réactions disproportionnées, agressivité, manipulation, fuite, humiliation, critiques, jugements, culpabilité ou honte, envie, dépendance(s), contrôle, pouvoir, séduction, ambition, passion, rigidité…). Cette carapace d’aujourd’hui, n’est pas notre Moi véritable.

Il est temps que les choses changent ! 

Révélez à votre conscience ce que vous avez subi. Mettez-vous en colère, pleurez si vous le souhaitez, mais ouvrez les yeux ! et quand vous aurez déchargé toutes les émotions qui vous encombrent à l’égard de votre enfance… pensez à faire de même avec vous :

Demandez pardon à l’enfant que vous étiez et que vous avez trahi. Pardonnez-vous de vous être fait souffrir en cédant à ces agressions. Pardonnez-vous de vous être éloigné de vous-même pour plaire à la norme sociale et vos parents. Pardonnez-vous de poursuivre dans cette voie, et commencez à changer !

Dès aujourd’hui, écoutez vos émotions pour faire respecter vos besoins et vos valeurs ET respectez la différence de ceux des autres. Faites ce que vous aimez et Devenez qui vous êtes.

Aimez-vous désormais dans tous vos paradoxes et toutes vos faiblesses. Cessez de vous juger. Vous avez le droit : donnez-vous le droit ! Nous sommes tous TOUT (selon les moments : amour et violence, intelligence et niaiserie, créativité et rationalité, motivation et paresse, tolérance et intolérance…), alors inutile de nier ou de vous idéaliser. Acceptez votre part d’ombre, la comprendre est le seul moyen de l’utiliser correctement. Acceptez votre imperfection, et soyez heureux de faire des erreurs – le meilleur moyen d’apprendre ! VALIDEZ-VOUS !

Respectez-vous, Pardonnez-vous, Aimez-vous.

Pour en savoir plus, renseignez-vous sur le développement personnel.

Bon voyage.
et si vous y êtes sensible, faites passer le message.


Amour et violence se transmettent de génération en génération

“Comment amour et violence se transmettent de génération en génération”

Parents attention ! Tout ce qui vous insupporte chez les autres et chez vos enfants vous renvoie à ce que vous avez subi vous-même étant enfant… brisez le cercle vicieux : cessez de taper, humilier, critiquer, juger, orienter, ignorer ou de vous substituer à vos enfants. (oui, tout ça). Un enfant ne fait pas “exprès” de faire des bêtises ou de ne pas comprendre, il est vivant c’est tout. N’essayez pas de contraindre “la vie”, Aimez-la.

Accompagnez-les sur leur chemin : ce qu’ils sont est déjà en eux, votre seul rôle est de les aider à le découvrir (en écoutant leurs émotions, ce qu’ils aiment ou non), et non d’essayer de les conformer à la norme sociale ou à vos désirs de tranquillité. N’essayez pas de contraindre “la vie”, Aimez-la.

Pour en savoir plus, renseignez-vous sur l’éducation positive.