Diagramme du développement durable
[Source : Wikipedia]
[Source : Wikipedia]
Dans son livre “l’entreprise du bonheur”, Tony Hsieh raconte comment il a créé la société Zappos (spécialisée dans la vente au détail de chaussures sur Internet) et fait du bonheur – via la satisfaction client et la culture d’entreprise – le cœur de sa vision d’entreprise. Dans cet extrait, un de ses associés s’expriment sur la relation avec les fournisseurs. Il invite à les traiter comme nous aimerions l’être.
“J’ai côtoyé des acheteurs de toutes sortes et fait affaire avec de nombreux fournisseurs. J’ai été témoin de relations hideuses et conflictuelles, mais aussi de relations constructives et coopératives. Et contrairement à ce qu’affirme la croyance populaire, c’étaient toujours les bons qui s’en sortaient le mieux. J’avais vu des acheteurs rudoyer leurs fournisseurs et abuser de leur pouvoir pour obtenir des avantages à court terme. Ces acheteurs-là finissaient toujours par se casser le nez. A l’inverse, les acheteurs qui faisaient équipe avec les fournisseurs et les traitaient avec respect créaient des des débouchées à long terme et faisaient toujours de meilleures affaires.
Dans le domaine de la chaussure, il est courant de traiter les fournisseurs comme des ennemis. On les traite sans aucun respect, on ne répond pas à leurs appels, on les fait attendre quand ils ont rdv, on leur fait payer les repas ! On les engueule, on les accuse de toutes les erreurs, on les maltraite… Tous les moyens sont bons pour les exploiter et leur soutirer jusqu’au dernier sou ! J’ai même connu un acheteur qui, ayant appris que son fournisseur faisait affaire avec un concurrent indépendant, avait été si furieux, qu’il avait descendu son pantalon et exhibé son arrière-train au fournisseur en signe de profond mépris !
Il est étrange que certaines personnes ne comprennent pas qu’on puisse s’y prendre autrement. En définitive, toutes les parties visent la même chose : répondre aux besoins de la clientèle, accroître leurs chiffre d’affaires, faire des profits… A long terme, aucun ne gagne quand un seul gagne. Si le fournisseur ne fait pas de profits, il ne peut investir d’argent dans la R&D, ce qui l’oblige à mettre en marché des produits qui attirent moins le consommateur. De ce fait, les affaires du détaillant en souffrent puisque les consommateurs n’achèteront pas un produit qui ne les attire pas. Les parties veulent réduire leurs coûts et se livrent à d’âpres négociations parce que le montant des profits qu’elles doivent se partager est limité. Il s’ensuite une “spirale mortelle” dont la plupart des détaillants ne sortent pas indemnes. (suite…)
Dans le livre “Les psys se confient pour vous aider à trouver l’équilibre intérieur” rédigé sous la direction de Christophe André, la psychiatre Fatma Bouvet de la Maisonneuve nous partage son ressenti lors de son expérience en entreprise. Extrait.
“Comme peu de nos patients le savent, un psychiatre peut aussi se heurter à des doutes et des remises en question. C’est ce qui m’est arrivé à une période cruciale de ma vie d’adulte (…). Alors, j’ai entrepris des études de marketing tout en gardant une activité clinique à l’hôpital. Le diplôme en poche, j’ai pénétré le monde en apparence feutré de l’entreprise. J’ai été quelque peu soulagée, car les enjeux de mes nouvelles missions n’avaient rien de comparable avec la gravité requise pour le suivi d’un patient. Lorsque je retournais à l’hôpital pour mes consultations hebdomadaires, je mesurais le poids du métier de médecin clinicien et me réjouissais de m’en être en partie libérée.
L’entreprise est une véritable centrifugeuse qui liquéfie les humains.
Si la légèreté des métiers de l’entreprise me frappait dans leur objectif, elle ne pouvait en rien qualifier la vie de ceux qui les exerçaient. L’entreprise est une véritable centrifugeuse qui liquéfie les humains. Comme j’étais considérée comme “la psychiatre” par mes collègues de bureau, je devenais vite leur confidente. De mon côté, je restais surtout une observatrice des comportements : on ne se refait pas. Dans le monde du travail, aujourd’hui, les attitudes sont souvent contestables, voire choquantes. Bien qu’avertie, j’en ai moi-même été victime. Peut-être moins que d’autres, il faut bien le reconnaître. Mais je le fus quand même et je trouvais cela d’autant plus injuste que je ne me sentais pas être dans l’obligation de subir certaines pressions. “Moi, j’ai un autre métier, pensais-je tout bas, un vrai métier !” »
[“Les psys se confient pour vous aider à trouver l’équilibre intérieur”, Christophe André]
On pourrait croire que le niveau de vie d’un pays et le niveau de bonheur des citoyens sont corrélés… c’est un peu vrai, mais en France, ce n’est pas aussi simple !
Alors que les citoyens des Pays-Bas évaluent leur bonheur à 7,6, ceux d’Islande à 8,1, les français ne se donnent qu’une note de 6,6, plaçant la France en 63ème position du classement modial « World Database of Happiness ».
Dans sa thèse « Geography of happiness : a comparative exploration of the case of France », Gaël Brulé, Directeur Scientifique de la Fabrique Spinoza, définit le bonheur en tant que satisfaction dans la vie. Les gens se sentent plus heureux selon leur liberté ressentie. Or en France, à cause d’un système éducatif traditionnel centré sur la performance et plus tard une trop lourde hiérarchie au travail, les citoyens se sentent finalement moins libres de décider de la direction de leur vie.
[En savoir plus : fabriqueSpinoza.fr]
La Fabrique Spinoza est un think-tank économique et politique multi-partisan dont la mission est de redonner au bonheur sa place au coeur de notre société. « Nous voyons le bonheur comme une aspiration et comme un catalyseur de changement. Nous pensons donc que le débat sur le bonheur est vertueux et vecteur de transformation positive. A lui seul, le débat est à même de lui redonner sa place et d’activer son potentiel positif auprès des différents acteurs. » http://fabriquespinoza.fr/
“Le monde est la résultante de nos actes individuels. Se changer soi-même est la seule voie vers un monde meilleur. Un monde meilleur où il fait bon vivre.”
Extrait de « Le jour où j’ai appris à vivre » de Laurent Gounelle :
Cherche à l’intérieur. Difficile de regarder à l’intérieur quand on craint d’y rencontrer l’angoisse, justement.
La télé accrochée au mur diffusait des images saisissantes de forêt filmée en hélicoptère. “La forêt amazonienne est détruite au rythme effroyable de mille six cents hectares par jour, soit l’équivalent de quinze cents terrains de football.” L’image bascula sur celle d’un vieil Indien. Son visage affichait une certaine sérénité, bien qu’empreint de tristesse. Une sorte de résignation calme.
Jonathan soupira longuement. Comment peut-on être heureux quand le monde va mal ? Comment trouver en soi la force de s’en sortir quand le mal progresse sur Terre ? La lutte est vaine…
La voix du vieil Indien était calme, posée. Malgré la gravité de ses propos, on ne percevait aucune animosité, aucune haine. “Quand vous aurez abattu le dernier arbre, quand vous aurez pêché le dernier poisson, vous découvrirez que l’argent ne se mange pas.”
(…)
– Je vous ai vu à la télé. Vos propos m’ont touché. C’est terrible que cette forêt soit détruite, tout ça pour de l’argent. Les autres pays devraient faire pression sur les Brésiliens pour qu’ils cessent de faire ça.
– Vous pouvez dire ça… les Brésiliens abattent la forêt pour la transformer en champs de soja et nourrir les bœufs. Vous savez à qui sont destinés ces bœufs ?
Il fallu quelques secondes à Jonathan pour comprendre. Et alors il se figea. Il avala sa salive. Sa main qui tenait le hamburger devint moite. Il se sentit rougir. Il resta ainsi, quelques instants qui durèrent une éternité, face à cet homme digne et paradoxalement compatissant qui posait sur lui des yeux pleins de bonté.
[Source : « Le jour où j’ai appris à vivre » de Laurent Gounelle]
“Ecoute ton cœur… ”
Extrait de « Le jour où j’ai appris à vivre » de Laurent Gounelle :
Les expressions populaires sont moquées par les intellectuels. Eh bien, ils ont tort ! Le peuple est souvent plus sage que ses élites qui se croient au-dessus de tout le monde. C’est le cœur qui décide. Dans notre société, on s’est tellement mis à l’esprit que tout se passe dans la tête qu’on s’est coupés du reste du corps. On ne valorise que le cerveau, tout ça parce qu’on a des neurones dedans. C’est ridicule ! Surtout qu’on a également des neurones dans le cœur et l’intestin et personne n’en parle : environ 40 mille neurones et 500 millions dans ton intestin. Et ces deux organes disposent chacun d’un système nerveux indépendant et bien développé.
Les bonnes décisions viennent du cœur ou des tripes. Pas de la tête. Dans l’Egypte ancienne, on l’avait bien compris, d’ailleurs. Avant de momifier un pharaon, les Egyptiens extrayaient de son corps tous les viscères. Mais ils ne gardaient que ceux qui avaient de l’importance, qu’ils conservaient soigneusement dans de somptueux vases destinés à être enterrés avec la momie. C’était le cas du cœur et des intestins, notamment.
Elle marqua une courte pause avant d’ajouter : le cerveau, ils le jetaient à la poubelle.
[Source : « Le jour où j’ai appris à vivre » de Laurent Gounelle]
“Chacun, par ses actes, ses paroles, son état d’esprit et ses émotions,
influence son entourage, et puis cela se propage ”
Extrait de « Le jour où j’ai appris à vivre » de Laurent Gounelle :
Ce que l’ont déteste chez les autres est parfois ce que l’on n’accepte pas en soi. Cherche le divin en toi plutôt que le diable chez les autres. Trouver le divin, en cherchant à l’intérieur, c’est accéder à un niveau de conscience supérieur. Quand on a dépassé la simple recherche de plaisirs, quand on a des actes et des paroles soufflés par notre conscience et pas seulement dictés par le désir d’en tirer avantage personnel, on se sent portés par quelque chose… de plus grand que nous. Cela arrive aussi quand on trouve notre mission, ce dans quoi on se réalise, même si c’est en dehors du travail. On découvre que cela surpasse largement tout ce que peut nous apporter l’éphémère satisfaction de nos désirs.
J’ai tendance à penser que chacun de nous a une destin, en effet, et qu’il est dommage de passer à côté. Je n’ai pas dit qu’il s’agissait forcément d’une mission grandiose. Il peut s’agir de quelque chose de plus humble, mais ce sont parfois les choses d’apparence anodine qui comptent vraiment dans le monde, tu sais. On a tendance à penser que ce sont les grands leaders qui ont forgé le cours de l’Histoire. Ce n’est pas tout à fait vrai, en réalité. Chacun, par ses actes, ses paroles, son état d’esprit et ses émotions, influence son entourage, et puis cela se propage comme des ondes à la surface de l’eau. Forcément. Rien n’est neutre, tu sais. Au final, chacun de nous a un impact sur le monde. Et quand on a trouvé sa mission, on a un rôle à jouer, un rôle utile à l’humanité, aux êtres vivants, à l’univers. C’est pour ça que chacun de nous a des talents qui lui sont propres, même si, pour la plupart des gens, ces talents restent cachés au fond d’eux, n’attendant qu’à émerger et être cultivés. D’ailleurs, découvrir nos talents est aussi un moyen de comprendre notre mission.
La plupart des gens se sentent obligés de faire ce qu’ils ont toujours fait, même quand ça ne les épanouit pas. Et ils s’interdisent d’écouter leurs envies profondes, persuadés que ça ne les mènerait nulle part. Alors qu’en fait, c’est exactement l’inverse. Nos envies profondes, et non pas nos désirs superficiels induits par la société, sont des pistes à suivre pour avancer sur le chemin de notre mission. C’est notre âme qui nous fait signe à travers ces envies, pour nous attirer sur notre voie. Un appel feutré du destin… Notre voie apparaît à nous quand s’évanouissent nos illusions, qui nous trompent sur notre direction, et que notre conscience s’éveille. Et tu sais, ce qui est troublant, dans la vie, c’est que tout ce qui arrive, en positif comme en négatif, en joies comme en drames, sert secrètement un seul but : éveiller notre conscience, car c’est seulement là que nous devenions pleinement nous-mêmes.
Ecoute ton cœur… influence
[Source : « Le jour où j’ai appris à vivre » de Laurent Gounelle]