Citoyenneté


[Extrait] Les projections maléfiques, J.Monbourquette
L’ombre nationale

Plus une nation s’isole, plus elle s’aveugle sur ses défauts et ses déficiences, et plus elle a tendance à projeter ses peurs, ses répugnances et ses atavismes sur des nations voisines. Seul le contact assidu d’une peuple avec un autre amène à reconnaître ses propres lacunes et ses défauts nationaux. Tant et aussi longtemps que les gens d’une nation n’ont pas appris à connaître et apprécier les mœurs d’une autre nation, ils nourrissent des préjugés engendrés par leur ombre nationale.

En temps de guerre, la projection de l’ombre* collective d’une nation est entretenue et exacerbée par les médias. Tout ce ce que l’on juge détestable et répréhensible chez soi, on s’acharne à le retrouver chez la nation ennemie. Est-il permis de rêver qu’un jour toutes les nations se regarderont en vérité et que chacune “embrassera” son ombre*, au lieu de la projeter sur une autre et de chercher à la détruire ?

D’instinct, des sociétés ont trouvé un correctif aux déviations causées par leur ombre collective : elles désignent certains de leurs membres pour amener le groupe à relativiser ses habitudes et manière de penser, en faisant systématiquement tout le contraire et en violant les normes (Heyoka chez les Sioux, le fou du roi au Moyen-Âge, les clowns et humoristes.)

*L’ombre est tout ce que nous avons refoulé dans l’inconscient par crainte d’être rejetés par les personnes importantes de notre vie, ce côté secret et mal aimé de nous-mêmes : expression de certaines émotions ou sentiments, attitude, conduite originale, habileté, voire même qualités morales.

Le contenu de l’ombre devient la source de nos projections. Les aspects mal aimés de nous-mêmes que nous tentons en vain d’éliminer de nos vies se projettent sur les autres. Soit nous projetons nos tendances méchantes sur les autres pour ne pas les voir en nous-mêmes (projections maléfiques), soit nous voyons réalisés chez autrui nos désirs et nos fantasmes (projections bénéfiques ).

[Source : Les projections maléfiques, Jean Monbourquette]

Résumé 


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Blog les nouveaux adacieux


https://lesnouveauxaudacieux.com/

Parce qu’il est parfois difficile de sortir du moule dans lequel on a nos habitudes ; parce que la société qui nous entoure nous convie expressément à privilégier la sécurité sur le risque que peut représenter la recherche de l’épanouissement ; voici un blog qui propose les portraits “des nouveaux audacieux”, des personnes qui ont choisi de changer de vie, de se reconvertir, malgré les risques et l’incertitude. A lire pour s’ouvrir l’esprit ou se donner du courage !


Le Manager du bonheur

Il a été calculé que des salariés heureux sont 12% plus productifs et 10 fois moins malades que les autres. 

Or la réalité est que 70% des salariés estiment ne pas être reconnus à leur juste valeur, et  que 33% déclarent travailler dans un mauvais environnement de travail. Pas étonnant que 57% des salariés estiment que les actions mises en oeuvre en faveur du bien-être sont insuffisantes !

[Source : http://www.talents-carriere.fr/bonheur-au-travail-5-statistiques/]

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[Extrait] Liberté & Cie, B. Carney et I. Getz
Le paradoxe de la rivière

Dans Liberté & Cie, l’enquête de Brian Carney et d’Isaac Getz montre qu’il existe une autre manière de manager et nous invite dans des entreprises où la liberté est devenue le principe de management. À travers leurs histoires, ils nous révèlent une autre manière d’être, enfin, libres, heureux et efficaces au travail.

Le paradoxe d’Héraclite était que, même si la rivière ne sort jamais de son lit, elle coule et change donc constamment, et que ce qui est vrai d’elle à un moment peut être faux à un autre.

Imaginez que vous vouliez pêcher dans cette rivière selon les règles d’une organisation d’entreprise “comment” : debout sur la berge, un salarié repère un poisson au milieu du courant. Avec un peu de chance, il demandera à son supérieur : “Je peux jeter l’appât ?” Nous disons “avec un peu de chance”, parce que ce salarié n’est peut être pas chargé de chercher des poissons. Peut être est-il occupé à couper du bois le long de la rivière ou à tondre la pelouse sur la rive. Admettons que nous ayons de la chance. Il pose la question à son supérieur, qui pose la question à son supérieur, et ainsi de suite jusqu’à ce que la demande soit transmise au comité de direction de la pêche. Même si cette voie hiérarchique est relativement courte et la réponse donnée de façon efficace, il est à parier que le poisson aura poursuivi sa route au moment où le message arrivera au bord de l’eau.

A moins qu’un autre, qui était libre de pêcher et n’avait pas à demander l’autorisation de jeter sa ligne ne l’ait attrapé entre-temps.

Le patron, l’homme qui occupe l’autre extrémité de cette voie hiérarchique et ne voit la rivière que de très loin, depuis la fenêtre de son grand bureau, n’a aucun moyen de savoir combien de poissons passent tous les jours devant son entreprise. Aucun système de contrôle ne lui garantit qu’il pourra réagir à ces occasions, ni même en être informé à temps.

La rivière coule inlassablement et personne ne la connaît intégralement à un moment donné. Libérez vos salariés, vous serez surpris de voir ce qu’ils y pêcheront.

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Quelle est la valeur des choses ?

Modification du 05/11/2017. Ajout vidéo.

Idée du jour : Pourquoi ne pas évaluer, au-delà du prix, la valeur des produits et services en jour/ homme (représentant le temps que chaque personne qui contribue de près ou de loin au produit/service a passé à travailler et à se former), en ajoutant (voire en pondérant par) des indices de pénibilité, d’intelligence/talent requis et d’impact environnemental ?

L’idée serait de prendre en compte chaque étape de la fabrication, en incluant les temps de réflexion, de construction des machines nécessaires à la fabrication, d’extraction/ fabrication des matières premières, de transport, de marketing, de management, etc… et de s’extraire du “prix” qui est subjectif et spéculatif.

Ainsi, nous aurions peut être une vision plus objective de ce que coûte – en éléments concrets – les produits et services dont nous profitons. Nous pourrons par la même occasion nous rendre compte de notre richesse : “tiens, avec l’équivalent de 3 jours de mon travail, je peux m’acheter un bien qui en nécessite 40 de l’autre côté de la planète”.

Mais je ne suis pas économiste, alors il est possible que j’ai manqué quelque chose ou que je me sois méprise sur une dimension du problème.


Quel est le sens de la vie ?

Depuis le temps que je pose cette question autour de moi “quel est le sens de la vie ?”, j’ai obtenu de multiples réponses. Aucune ne m’a réellement satisfaite, mais plusieurs m’ont inspirée pour cet article, où je vous livre la mienne avec un recueil de mes échanges et de mes réflexions.

“Quel est le sens de la vie ?” – Morceaux choisis :

  • “Tout droit !”
  • “Se reproduire pour perpétuer l’espèce”
  • “Tenter de répondre à cette question est absurde”
  • “Il n’y en a pas : tu te lèves le matin, tu te couches le soir, entre les deux tu essaies d’avoir la meilleure journée possible et un jour tu meures”
  • “Prendre du plaisir (carpe diem)”
  • “Découvrir, Voyager, Se rencontrer, Se connecter, Aimer”
  • “Expérimenter”
  • “La vie est souffrance”
  • “Apprendre à aimer la vie”
  • “Apprendre à se connaître”
  • “Évoluer vers une meilleure version de soi”
  • “Le sens de la vie, c’est celui qu’on lui donne”
  • “Chacun doit trouver sa propre réponse, la vérité est en soi”
  • “Se bâtir un bonheur sans dépendance”
  • “L’Amour” “Le Bonheur” “La Paix” “La Lumière”
  • “Servir Dieu”
  • “Faire le bien autour de soi”
  • “Accumuler des expériences de vie et réparer les erreurs commises dans les vies précédentes”
  • “La vie n’a ni sens ni objectif. Rien n’existe en soi, rien ne dure, tout change sans cesse : la seule réalité est l’impermanence”
  • “Celui qui a compris la mort, a compris la vie”
  • “La vie est le sens”

Toutes ces réponses sont valables. La vie, c’est un peu tout ça. Mais la meilleure réponse que j’ai trouvée, je l’ai obtenue dans un autre contexte… (suite…)