Carrière


[Initiative] Des CV chantés pour se faire remarquer

Stivostin, alias Nicolas Catard, 37 ans, a démissionné le 20 mars dernier. Son objectif: retrouver un emploi dans le mois. Pour se faire remarquer, il a mis en ligne un clip vidéo, où il chante “Je veux travailler”.

D’après lui, « être bon dans son job ne suffit pas pour se faire remarquer. Il faut aussi le petit truc en plus qui va vous faire sortir du lot. En quittant ma précédente boite, je me suis donné un mois pour créer quelque chose qui allait peut être pouvoir me donner un coup de main pour trouver un nouveau job. Pour finir, je ne suis pas un professionnel, j’ai fait le morceau et le clip tout seul, avec les moyens du bord, et ça vaut ce que ça vaut… »

Pari réussi : il intègre son nouveau poste le 12 mai.

Aujourd’hui, on peut lire sur son blog : « Je commence mon nouveau job le 12 mai. Et comme j’ai encore envie de faire un truc sympa et de remercier tous ceux qui m’ont soutenu, je me lance un nouveau défi : faire une nouvelle chanson et un nouveau clip, qui auront simplement pour titre : J’ai trouvé un Job. »

* * * * *

L’occasion de se rappeler de Alexandre Gueniot, développeur, qui lui aussi, en 2004, chantait son CV via une animation flash. Il a depuis trouvé un poste chez Microsoft, et composé ses remerciements, toujours en flash. [Site Internet]


[Emploi] Les entreprises préférées des jeunes diplômés

Managers Ingénieurs
  1. LVMH
  2. l’Oréal
  3. BNP Paribas
  1. EADS
  2. Thales
  3. Veolia Environnement

[Source : Institut Trendence] [Télécharger le palmarès 2009]

Tendances jeunes managers
– les grands cabinets d’audit et de conseil sont bien placés (entre la 4ème et la 7ème place)
– les banques accusent un net repli (Société générale à la 10ème place, HSBC ne fait plus partie du top 10) mais continue d’attirer les jeunes managers (secteur préféré de 20,2% d’entre eux)

Tendances jeunes ingénieurs
– énergie, environnement, aéronautique et BTP sont en hausse
– l’automobile recule

Leurs critères de choix
– l’intérêt des missions
– les perspectives d’évolution
– l’ambiance de travail
– l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle
– l’international

Certaines attentes sont plus représentatives des femmes ou des hommes…

Femmes Hommes
– la sécurité de l’emploi
– la RSE (responsabilité sociale des entreprises)
– la localisation du poste
– le salaire
– le niveau de responsabilités

* * * * *

[Extraits du Figaro]

Si les futurs diplômés ont perdu une partie de leur confiance dans l’avenir, ils sont encore loin d’avoir versé dans le pessimisme. Ainsi, 68,3 % des ingénieurs et 55,4 % des managers sont sûrs de trouver un premier emploi très vite. Qu’ils se destinent à être ingénieurs ou managers, les étudiants sont fortement investis dans leur future vie professionnelle. La crise tend même à renforcer des critères de choix déjà bien établis.

« Les jeunes di­plômés européens ressentent tous le besoin de s’identifier à leur travail quotidien au travers de missions concrètes, particulièrement en France où le travail et l’entreprise sont considérés par ces jeunes très motivés et en quête de reconnaissance comme des sources d’épanouissement professionnel et de réalisation person­nelle », observe Caroline Dépierre, directeur de recherche chez Trendence.

De fait, quand on les interroge, ils affirment à une très large majorité que leur futur emploi contribuera beaucoup à leur bonheur individuel. Ils sont aussi plus de 90 % à rappeler que leur travail au quotidien doit avoir un sens. L’ambiance au travail pèse aussi dans la balance. À propositions égales, la relation nouée lors des entretiens d’embauche sera révélatrice de l’environnement social et leur donnera envie ou non de s’investir.

Source : Le Figaro [1] [2]


[Emploi] Plan emploi des jeunes, Martin Hirsch

 
Le gouvernement a confié à Martin Hirsch, haut commissaire à la jeunesse, la mission d’établir, pour le 15 avril 2009, un plan d’urgence en faveur de l’emploi des jeunes.

La dégradation de la situation de l’emploi des moins de 25 ans au cours du dernier trimestre 2008 (+ 12 %) laisse penser qu’il y aura entre 150 000 et 250 000 jeunes au chômage de plus cette année, soit un total de 650 000 jeunes demandeurs d’emploi d’ici fin 2009.

 
Les contrats d’alternance comme porte d’entrée dans la vie professionnelle.

Des mesures sont envisagées pour aider les recruteurs à embaucher 100 000 jeunes en alternance dans le but de les recruter au terme de leur apprentissage. L’Etat engagerait 1,5 milliards d’euros afin de soutenir ce programme. L’emploi des jeunes permettrait de pallier les départs à la retraite prévus d’ici 2015.

D’après les derniers chiffres de l’Insee :
– le taux de chômage en France représente 8,2 % de la population active
– 416 000 jeunes sont sans sans emploi

 
Les étudiants et jeunes diplômés sont inquiets face à la crise.

Ils seraient d’accord pour revoir leurs ambitions à la baisse :
– 52 % sont disposés à changer de métier
– 42 % pourraient prolonger leurs études d’un an en attendant que le marché de l’emploi leur soit plus favorable
– presque la moitié d’entre eux a le sentiment que les entreprises leur proposent volontiers un stage plutôt qu’un premier emploi.

[Résultats de l’enquête nationale menée début mars auprès de plus de 1 300 répondants]

[Source : Place o jeunes]


Classement des grandes écoles 2009 : TEM à connaitre !

 
Le classement du Point [extraits]

« Sans surprise, le classement du Point ? Allons donc ! Certes, derrière l’immuable trio HEC, l’Essec, puis l’ESCP-EAP, l’EM Lyon et l’Edhec tiennent la corde, suivis d’Audencia et de Grenoble. Rien que du classique ! Sauf que là s’arrête la litanie. A la 8e place, une petite nouvelle fait son apparition : Télécom Ecole de Management (TEM) ! Pour ceux qui la connaissent bien, ce n’est pas une surprise. Elle forme en effet chaque année 150 étudiants au management des nouvelles technologies, une spécialité recherchée. Certes, l’école souffre de quelques handicaps : des locaux un peu tristes à Evry, un réseau d’anciens à la mesure de la taille des promotions et de la jeunesse de l’école, tout juste trentenaire. Une absence d’accréditation surtout : l’école est entrée après ses concurrentes dans le processus de labélisation internationale, et elle devrait obtenir ses précieux labels en 2010. A ce moment-là, elle pourrait bien encore nous surprendre, car TEM multiplie les points forts ! Des frais d’inscription imbattables de 1 000 euros par an, puisqu’il s’agit de l’une des rares écoles de management publiques, un taux d’encadrement défiant la concurrence, une recherche de bon niveau, un double master avec l’université Dauphine et une synergie exceptionnelle avec l’école d’ingénieurs dont elle partage le campus et la vie associative. N’en jetez plus ! »

« Premier enseignement, donc, de ce classement nouvelle formule : cette 8e place de TEM, qui, si l’on s’en tient aux seuls salaires, se retrouve à la 4e place et qui est 1ère sur le critère de la satisfaction des anciens. Le réseau des anciens de la petite école d’Evry est peut-être modeste, mais, ramené aux dimensions de l’école, il est tout simplement excellent : ainsi la moitié de ceux qui ont répondu à notre questionnaire déclarent avoir une activité dans le réseau. C’est plus qu’à Reims, autant qu’à Rouen ! »

[Source : Classement du Point | Classement de l’Expansion | Télécom Ecole de Management]

FORMATION RÉMUNÉRATION
(annuelle globale, en euro)
à l’embauche 3 ans d’ancienneté
MEDIAN TOTAL
 Hautes Etudes Commerciales (HEC) 36000 à 41000 49000 53500
 European School of Management (ESCP-EAP) 36000 à 41000 48500 51000
 EM-Lyon Business School 36000 à 41000 48500 50500
 ESSEC Business School 36000 à 41000 48000 52500
 Edhec Business School 35000 à 40000 46000 49000
 Télécom-Ecole de management (ex-INT Management) 33000 à 38000 48000 49000
 ICN Business School 33000 à 38000 45500 48000
 AUDENCIA Nantes (École de Management) 33000 à 38000 44000 47000
 Reims Management School (RMS) 33000 à 38000 43500 45500
 Ecole supérieure de commerce de Rouen (ESC-Rouen) 33000 à 38000 43000 45000

[Source : Classement de l’Expansion]


[Emploi] L’emploi des jeunes diplômés en 2009

Si les grands groupes freinent leurs embauches en cette période de ralentissement, des opportunités demeurent pour les débutants.

Les recruteurs revoient leurs embauches à la baisse mais ne les stoppent pas, ils doivent faire face au remplacement des départs à la retraite. C’est particulièrement vrai dans la banque, l’industrie, l’audit, l’informatique, et même le BTP. La crise pousse certaines entreprises à étoffer leur force de ventes ou à redoubler leurs efforts en matière d’innovation.

Les débutant devraient donc cibler ces domaines mais également des secteurs contre-cycliques, comme le conseil en restructuration, l’optimisation des coûts ou l’affacturage.

Ainsi, les diplômés d’écoles de commerce et d’ingénieurs sont toujours autant courtisés. La seule différence avec 2008, c’est que les jeunes diplômés auront moins le choix en 2009, et que les salaires d’embauche sur les postes juniors seront moins élevés de 10% à 15%.

Les niches du conseil.

Dans le conseil, il existe une multitude de cabinets plus ou moins grands. Si les cabinets de consulting généralistes devraient voir leurs activités se réduire avec la crise, certains d’entre eux, spécialisés sur un segment précis du consulting, pourraient, en dépit de la baisse du nombre de missions, s’en sortir. Voire même connaitre une hausse de leurs revenus en 2009.

Ainsi les spécialistes de l’e-business et du développement durable ont une carte à jouer. Des créneaux qui peuvent s’avérer payants pour les jeunes diplômés. Ceux-ci devront privilégier les petits cabinets, ils y sont plus vite confrontés à la gestion de la relation client. D’une manière générale, les jeunes diplômés ne doivent pas se focaliser sur la notoriété du cabinet, mais sur le développement de leurs propres compétences.

[Source Apec : emploi des jeunes en 2009 | emploi des débutants]

[Ajout 2013] Un nouvel outil vient de m’être présenté :  http://www.jobdiplome.com
Voici le descriptif en quelques lignes…

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