Les enfants face aux technos du passé
Des enfants découvrent les technologies du passé : disquette, tourne-disque, 45 tours…
Des enfants découvrent les technologies du passé : disquette, tourne-disque, 45 tours…
Attention, publicité déconseillée aux personnes sensibles
Amnesty International France vient de sortir une nouvelle campagne. Dans un spot choc, où la réalité est montrée sans détour, des personnes victimes d’actes barbares sont cachées par des billets. Mais l’argent ne pourra pas cacher ces horreurs aux yeux des défenseurs des droits de l’Homme d’Amnesty International. L’ONG rappelle ainsi qu’elle s’engage au profit de ses valeurs et de l’humain et non au profit de l’argent.
[Source : blogopub]
– Cela pose un problème que…?
– Que tu ne sois pas juif ? Pas le moins du monde, dit maman en riant. Ni mon mari ni moi n’accordons d’importance à la différence de l’autre. Bien au contraire, nous avons toujours pensé qu’elle était passionnante et source de multiples bonheurs. Le plus important, quand on veut vivre à deux toute une vie, est d’être sûr que l’on ne s’ennuiera pas ensemble. L’ennui dans un couple, c’est ce qu’il y a de pire, c’est lui qui tue l’amour. Tant que tu feras rire Alice, tant que tu lui donneras l’envie de te retrouver, alors que tu viens à peine de la quitter pour aller travailler, tant que tu seras celui dont elle partage les confidences et à qui elle aime aussi se confier, tant que tu vivras tes rêves avec elle, même ceux que tu ne pourras pas réaliser, alors je suis certaine que quelles que soient tes origines, la seule chose qui sera étrangère à votre couple sera le monde et ses jaloux.
Maman prend Georges dans ses bras et l’accueille dans la famille.
– Allez, file rejoindre Alice, dit-elle, presque la larme à l’oeil. Elle va détester que sa mère retienne son fiancé en otage. Et si elle apprend que j’ai prononcé le mot fiancé, elle me tue !
Alors qu’il s’éloigne vers la salle à manger, Georges se retourne et demande à maman au seuil de la cuisine comment elle a deviné qu’il n’était pas juif.
– Ah s’exclame maman en souriant. Voilà vingt ans que mon mari récite tous les vendredis soir une prière dans une langue qu’il invente. Il n’a jamais su un mot d’hébreu ! Mais il est très attaché à ce moment où, chaque semaine, il prend la parole en famille. C’est comme une tradition qu’il perpétue en dépit de son ignorance. Et même si ses mots n’ont aucun sens, je sais que ce sont quand même des prières d’amour qu’il formule et invente pour nous. Aussi, tu te doutes bien que lorsque je t’ai entendu tout à l’heure répéter presque à l’identique son charabia, je n’ai pas eu de mal à comprendre… Que tout cela reste entre toi et moi. Mon mari est convaincu que personne ne se doute de son petit arrangement avec Dieu, mais je l’aime depuis tant d’années que son Dieu et moi n’avons plus aucun secret.
A peine de retour dans la salle à manger, Georges se voit entraîner à l’écart par notre père.
– Merci pour tout à l’heure, grommelle papa.
– De quoi ? demande Georges.
– Eh bien de ne pas avoir vendu la mèche. C’est très généreux de ta part. J’imagine que tu dois mal me juger. Ce n’est pas que je prenne un plaisir quelconque à entretenir ce mensonge ; mais depuis vingt ans… comment leur dire maintenant ? Oui, je ne parle pas hébreu, c’est vrai. Mais célébrer le sabbat c’est pour moi entretenir la tradition et la tradition c’est important, tu comprends ?
– Je ne suis pas juif, monsieur, répond Georges. Tout à l’heure, je me suis contenté de répéter vos mots sans avoir aucune idée de leur sens, et c’est moi qui voulais vous remercier de ne pas avoir vendu la mèche. (…)
– Bon, écoute-moi, je te propose que notre petite affaire reste strictement entre nous. Moi je dis le sabbat et toi, tu es juif !
– Tout à fait d’accord, répond Georges.
Le dîner achevé, Alice raccompagne Georges jusqu’à la rue, attend qu’ils soient à l’abri de la porte cochère et prend son fiancé dans ses bras.
– ça s’est vraiment bien passé, et puis chapeau, tu t’es débrouillé comme un chef. Je ne sais pas comment tu as fait, mais papa n’a rien vu, il est à mille lieues de se douter que tu n’es pas juif.
– Oui, je crois qu’on s’en est bien sortis, sourit Georges en s’éloignant.
[Les enfants de la liberté, Marc Levy]
Une fois, une femme est venue ici. C’est Robert qui m’avait demandé de l’héberger. Elle avait dix ans de plus que moi, elle était malade et venait se reposer. J’ai dit que je n’étais pas médecin, mais j’ai accepté. Il n’y a qu’une chambre là-haut, alors qu’est-ce que tu voulais que je fasse ? Nous avons partagé le lit ; elle d’un côté, moi de l’autre, l’oreiller au milieu. Elle a passé deux semaines dans ma maison, nous rigolions tout le temps, on se racontait des tas de choses et je m’étais habitué à sa présence. Un jour, elle était guérie, alors elle est repartie. Je n’ai rien demandé, mais j’ai dû me réhabituer à vivre dans le silence. La nuit, quand le vent soufflait, on l’écoutait à deux. Seul, il ne fait plus la même musique.
Elle a frappé à ma porte deux semaine plus tard et m’a dit qu’elle voulait rester avec moi. (…) J’ai dit que c’était mieux pour nous qu’elle retourne auprès de son mari… De quelle fille de la brigade es-tu tombé amoureux ? Jeannot, je sais combien la solitude pèse, mais c’est le prix à payer quand on est dans la clandestinité.
Tu sais, Jeannot, cette amie dont je t’ai parlé tout à l’heure, elle m’a donné cette chance formidable ; elle m’a laissé l’aimer. Ce n’était que quelques jours, mais avec la tête que j’ai, c’était déjà un beau cadeau. Maintenant, il me suffit de penser à elle pour trouver un peu de bonheur. Tu devrais rentrer, la nuit tombe tôt en ce moment.
[Les enfants de la liberté, Marc Levy]
« La responsabilité de chacun implique deux actes : vouloir savoir et oser dire. »
Abbé Pierre
Cook Faucet est un robinet intelligent, qui ne délivre que l’eau dont on a besoin.
[Imaginé par Jae il Bae]
[Source : yankodesign]
Ne vous cachez plus derrière des excuses douteuses,
et trouvez le travail qui vous plaît vraiment.