Carrière


Politiquement Correct ?!

33 ans, il n’est jamais trop tard pour apprendre. Je viens de saisir l’ampleur du politiquement correct et du “respect”. Je croyais qu’il s’agissait seulement de diminuer l’impact négatif de certains termes et de rester poli en toutes circonstances. Je comprends seulement maintenant que ça dépasse de loin ces considérations. En fait, ce qui est attendu, c’est d’aller toujours dans le sens de l’interlocuteur jusqu’à endosser ses erreurs pour qu’il puisse “garder la face”, s’excuser même sans être en tord, et sourire quand on est en colère. Ensuite, bien sûr, on peut évacuer le trop plein dans son dos… Ça permet à l’autre de se sentir important et de conserver les relations intactes. Bref, à ce compte là, j’espère ne jamais être respectée !

Moi qui croyais que le respect c’était de considérer l’autre suffisamment intelligent pour discuter d’égal à égal… Apparemment la plupart des gens préfère être pris pour des cons plutôt que d’être remis en question. Vive l’irrespect de la vérité !

Dans l’absolu, ce n’est pas très compliqué d’appliquer ces règles, mais ça me paraît tellement aberrant…

De plus, je suis surprise des références au “monde des adultes” quand j’aborde la discussion. Ne pas être en capacité d’entendre un fait ou une opinion car elle ne nous plaît pas, c’est adulte ? Devoir maquiller la vérité pour ménager des ego, c’est adulte ? (suite…)


Heureux = Passion & Autonomie

Qu’est-ce qui vous rend heureux dans votre travail ? La passion et l’autonomie !

Heureux au travail

Les français sont heureux grâce :

  • 26% à l’intérêt de leur métier et la passion qui les porte
  • 23% à la liberté et l’autonomie dont ils disposent
  • 21% aux conditions de travail favorables
  • 20% pour les relations qu’ils entretiennent

*D’après un sondage réalisé par l’institut IFOP

Les 11 facteurs de plaisir et d’engagement

  • la confiance
  • l’équilibre vie pro/privée,
  • l’autonomie,
  • la vision partagée,
  • l’écoute,
  • la reconnaissance,
  • les conditions matérielles favorables,
  • la fierté au travail,
  • l’équité,
  • la sécurité,
  • les moments de partage.

(suite…)


Blog les nouveaux adacieux


https://lesnouveauxaudacieux.com/

Parce qu’il est parfois difficile de sortir du moule dans lequel on a nos habitudes ; parce que la société qui nous entoure nous convie expressément à privilégier la sécurité sur le risque que peut représenter la recherche de l’épanouissement ; voici un blog qui propose les portraits “des nouveaux audacieux”, des personnes qui ont choisi de changer de vie, de se reconvertir, malgré les risques et l’incertitude. A lire pour s’ouvrir l’esprit ou se donner du courage !


Le Manager du bonheur

Il a été calculé que des salariés heureux sont 12% plus productifs et 10 fois moins malades que les autres. 

Or la réalité est que 70% des salariés estiment ne pas être reconnus à leur juste valeur, et  que 33% déclarent travailler dans un mauvais environnement de travail. Pas étonnant que 57% des salariés estiment que les actions mises en oeuvre en faveur du bien-être sont insuffisantes !

[Source : http://www.talents-carriere.fr/bonheur-au-travail-5-statistiques/]

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[Extrait] Liberté & Cie, B. Carney et I. Getz
Le paradoxe de la rivière

Dans Liberté & Cie, l’enquête de Brian Carney et d’Isaac Getz montre qu’il existe une autre manière de manager et nous invite dans des entreprises où la liberté est devenue le principe de management. À travers leurs histoires, ils nous révèlent une autre manière d’être, enfin, libres, heureux et efficaces au travail.

Le paradoxe d’Héraclite était que, même si la rivière ne sort jamais de son lit, elle coule et change donc constamment, et que ce qui est vrai d’elle à un moment peut être faux à un autre.

Imaginez que vous vouliez pêcher dans cette rivière selon les règles d’une organisation d’entreprise “comment” : debout sur la berge, un salarié repère un poisson au milieu du courant. Avec un peu de chance, il demandera à son supérieur : “Je peux jeter l’appât ?” Nous disons “avec un peu de chance”, parce que ce salarié n’est peut être pas chargé de chercher des poissons. Peut être est-il occupé à couper du bois le long de la rivière ou à tondre la pelouse sur la rive. Admettons que nous ayons de la chance. Il pose la question à son supérieur, qui pose la question à son supérieur, et ainsi de suite jusqu’à ce que la demande soit transmise au comité de direction de la pêche. Même si cette voie hiérarchique est relativement courte et la réponse donnée de façon efficace, il est à parier que le poisson aura poursuivi sa route au moment où le message arrivera au bord de l’eau.

A moins qu’un autre, qui était libre de pêcher et n’avait pas à demander l’autorisation de jeter sa ligne ne l’ait attrapé entre-temps.

Le patron, l’homme qui occupe l’autre extrémité de cette voie hiérarchique et ne voit la rivière que de très loin, depuis la fenêtre de son grand bureau, n’a aucun moyen de savoir combien de poissons passent tous les jours devant son entreprise. Aucun système de contrôle ne lui garantit qu’il pourra réagir à ces occasions, ni même en être informé à temps.

La rivière coule inlassablement et personne ne la connaît intégralement à un moment donné. Libérez vos salariés, vous serez surpris de voir ce qu’ils y pêcheront.

(suite…)