Archives du mois : février 2012


Quelques pistes pour rédiger son article de blog

Quelques pistes pour rédiger son article de blog :

  • être concis
  • limiter l’article de 500 à 4000 caractères
  • aérer l’article, le rendre lisible rapidement : ajouter des sous-titres, des textes en gras
  • rendre l’article attractif avec des images, des exemples, des chiffres, des questions
Pour les articles de fond :
  • Les titres doivent être percutants (explicites et accrocheurs) et courts (10 mots max, sur une seule ligne). De préférence, ils contiendront des mots clés, et auront une signification autonome pour que le sujet du post soit immédiatement identifiable.
  • Une introduction débutera l’article. Cette accroche doit être courte (1 paragraphe), et résumer l’essentiel de l’article en allant droit au but. Elle peut être lue comme une brève car elle répond au 5W : Who ? What ? When ? Where ? Why ?
  • L’article est découpé en plusieurs paragraphes, contenant chacun une seule idée. Il est aéré et la lecture est facilitée grâce à des inter-titres, des mots en gras, des listes, des visuels. Les phrases sont courtes, elles utilisent un vocabulaire simple, direct. Le ton est cohérent, adapté à la cible, il évite le jargon et les acronymes.

 


[Citation] Ne jugez pas trop vite

« Le jugement implique aussi la condamnation du juge. » [Louis Scutenaire]

« Rien ne nous trompe autant que notre jugement. » [Léonard de Vinci]

« Un jugement trop prompt est souvent sans justice. » [Voltaire]

« Ni l’intelligence ni le jugement ne sont créateurs. » [Antoine de Saint-Exupéry]

« Les inhibitions viennent de la peur du jugement des autres. » [Gilbert Trigano]

 


Coaching et Management

Il devient difficile pour un manager de diriger une équipe par l’autorité ; des modes d’encadrement plus souples ont fait leur apparition, donnant au manager un rôle s’apparentant à celui de coach.

Le coaching

Le coaching permet au manager de se concentrer sur le développement de son équipe et des compétences de chacun en “identifiant les potentiels et ressources personnelles“. Il vise également à améliorer le mode de communication des individus. Le coaching peut ainsi être la réponse à un ensemble d’objectifs : apporter une meilleure ambiance de travail au sein de l’équipe, apprendre à poser les problèmes avant de rechercher des solutions, fonctionner en équipe : développer la coopération et l’esprit de groupe, libérer la parole, identifier des compétences et aider les individus à évoluer, améliorer la motivation des collaborateurs…

Attention ! Le coaching reste inefficace pour résoudre un problème de compétence technique ou de comportement (autorité nécessaire). Enfin, il faut prendre garde à ne pas chercher à changer les personnalités.

Les indispensables du coach

  • Garder de la distance pour écouter le salarié avec objectivité et lui fournir un feedback. Cette posture est particulièrement délicate en présence d’un lien hiérarchique.
  • Du temps et de la disponibilité. Devenir coach pour un salarié ou son équipe en entier demande un engagement personnel non négligeable et une implication sans faille car une fois la démarche entamée, il faut assurer un suivi régulier.
  • Le soutien de sa hiérarchie.
  • La confiance de son équipe.
  • Une formation au coaching : des techniques sont à acquérir comme, par exemple, la gestion des émotions des autres.

La démarche

  1. Déterminer le degré d’autonomie du salarié coaché, dans son travail et ses relations aux autres. En fonction, des solutions clé en mains ou des methodes d’investigation sont mises en place pour l’aider à trouver par lui-même les réponses à ses problèmes.
  2. Conclure un contrat de progression par écrit. Il s’agit de fixer des objectifs raisonnables et en accord avec la personne sur le point qu’elle souhaite améliorer (la gestion des personnalités difficiles, réussir à s’opposer à un collègue, prendre la parole en public…).  Une implication réelle du coaché et des moyens (formation…) sont nécessaires.
  3. Communiquer de façon adéquate. Le coaching ne doit pas être une démarche effectuée en cachette.
  4. Accompagner la personne dans la durée. Un calendrier est déterminé à l’avance, il fixe des RDV réguliers pour mesurer la progression, fixer de nouveaux sous-objectifs à atteindre, réorienter le travail en cours et parler des attentes du collaborateur.
  5. Donner du feed-back. Le manager doit s’impliquer lors de ses réunions pour apporter son feed-back au salarié, sans lequel ce dernier aura plus de difficultés à évoluer.
  6. Utiliser des outils : l’écoute active, la PNL(programmation neuro-linguistique), l’analyse transactionnelle (adulte, parent, enfant), l’approche systémique, l’analyse comportementale, le process com‘, le MBTI (test de personnalité : Myers Briggs Type Indicator), l’ennéagramme

[Source : JDN]


Violence des échanges en milieu tempéré


Violence des échanges en milieu tempéré, extrait.

Violence des échanges en milieu tempéré nous plonge dans un univers impitoyable : marche ou crève, suis le mouvement général ou exclus-toi tout seul, obéis ou renonce… C’est un constat radical sur le climat qui prévaut désormais dans la plupart des boîtes, sur l’idéologie qui sous-tend de plus en plus le monde du travail : à noter la séquence, particulièrement impressionnante, où les « consultants », entre eux, se chauffent en scandant leur slogan « work hard, play hard ! » comme des troupes se préparent pour la guerre, se conditionnent pour éliminer tout état d’âme… et il paraît que dans la réalité, c’est bien pire !

[Source : videoenpoche]


[Extrait] Les écureuils de Central Park…, K.Pancol
C’est si petit un homme sans rêves

“- Je veux qu’il me raconte… avec ses mots à lui.

Je veux qu’il sache qu’il n’a pas vécu cette histoire en vain, qu’elle m’a sortie de l’eau des Landes, qu’elle peut sauver d’autres gens encore.

Des gens qui n’osent pas, qui ont peur, des gens à qui on répète toute la journée qu’il est vain d’espérer. Parce que c’est ce qu’on nous dit, hein ?

On se moque des gens qui rêvent, on les gronde, on les fustige, on leur remet le nez dans la réalité, on leur dit que la vie est moche, qu’elle est triste, qu’il n’y a pas d’avenir, pas de place pour l’espérance. Et on leur tape sur la tête pour être sûr qu’ils retiennent la leçon. On leur invente des besoins dont ils n’ont pas besoin et on leur prend tout leur sous. On les maintient prisonniers. On les enferme à double tour. On leur interdit de rêver. De s’agrandir, de se redresser… Et pourtant…

Et pourtant… Si on n’a pas de rêves, on n’est rien que de pauvres humains avec des bras sans force, des jambes qui courent sans but, une bouche qui avale de l’air, des yeux vides. Le rêve, c’est ce qui nous rapproche de Dieu, des étoiles, ce qui nous rend plus grand, plus beau, unique au monde… C’est si petit un homme sans rêves. Si petit, si inutile…Un homme qui n’a que le quotidien, que la réalité du quotidien, cela fait peine à voir. C’est comme un arbre sans feuilles. Il faut mettre des feuilles sur les arbres. Leur coller plein de feuilles pour que ça fasse un grand et bel arbre. Et tant pis s’il y a des des feuilles qui tombent, on en remet d’autres. Encore et encore, sans se décourager…

C’est dans le rêve que respirent les âmes. Dans le rêve que se glisse la grandeur de l’homme.

Aujourd’hui, on ne respire plus, on suffoque. Le rêve, on l’a supprimé, comme on a supprimé l’âme et le Ciel…”

[Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi, Katherine Pancol]