Archives de l’année : 2010


Transformer l’idée en expérience 1

Le pouvoir du concret. Plus une idée parle à des aspects différents des émotions et de la mémoire, plus elle accrochera.

Une enseignante de l’Iowa, Jane Elliott, a un jour conçu un message tellement puissant – parlant à tant d’aspect différents des émotions et de la mémoire – que vingt ans plus tard, ses élèves s’en souviennent toujours.

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Communication : l’importance du concret

Même les experts ont besoin de transparence.

Prenons par exemple une jeune société de conception de logiciels dont le but est de construire « le prochain grand moteur de recherches. » Dans la société, il y a deux programmeurs qui possèdent à peu près les mêmes connaissances, qui travaillent dans deux bureaux voisins.

Pour l’un, « le prochain grand moteur de recherches » est synonyme d’exhaustivité, le moteur devant restituer tout ce qui se trouve sur le Web qui peut être pertinent pour la requête, aussi anecdotiques l’information ou la source soient-elles.
Pour l’autre, c’est synonyme de rapidité, assurer de très bons résultats en très peu de temps.

Ils ne travailleront pas dans le même sens tant que l’objectif ne sera pas plus concret.

[Extrait de Chip & Dan Heath
“Ces idées qui collent : Pourquoi certaines idées survivent et d’autres meurent”]


Communication & malédiction du savoir

La « malédiction du savoir » est le fait que nous tenions pour évidents les messages que nous voulons faire passer. Nous avons perdu la capacité d’imaginer ce que c’est que de regarder avec des yeux de néophyte. On oublie facilement que l’on s’exprime comme un spécialiste. Parler de manière concrète de sujets que nous connaissons depuis des années peut nous sembler artificiel. Mais si nous acceptons de faire cet effort, nous serons récompensés : notre public comprendra ce que nous sommes en train de dire et s’en souviendra. Ces problèmes de communication ont sans doute un parfum de déjà vu. Comment les résout-on ?

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Sauvez l’ours, éteignez la lumière

En Pologne, pour sensibiliser les passants à leur impact sur l’environnement, Greenpeace et l’agence Grupa 66 Ogilvy ont décoré les murs de la ville de pochoirs. Les dessins représentent des ours fermement attachés à des chaises électriques par lesquelles le courant doit transiter avant d’atteindre l’éclairage public. Un message simple est associé à ce visuel : Sauvez l’ours, éteignez la lumière.

[Source : paper-plane]