management


Manager la génération Y

« Le manager de demain devra savoir attirer les jeunes talents dans son équipe
et faire en sorte qu’ils restent. La guerre des talents ne fait que commencer.
»

Actuellement, la crise masque la problématique du remplacement des générations par le chômage des jeunes mais ce n’est que ponctuel. A cet impératif démographique s’ajoutent les spécificités d’une génération dite Y qui correspond mal à l’entreprise telle qu’elle est organisée aujourd’hui. On la dit “zappeuse”, peu fidèle envers un employeur, qu’elle peut quitter dès qu’elle estime ne plus y trouver son compte, et en même temps exigeante en terme d’intérêt des missions.

« Hier, on cherchait à intégrer les jeunes,
à les formater pour qu’ils entrent dans le moule de l’organisation.
Aujourd’hui, l’enjeu est inversé et c’est à l’entreprise d’être évolutive.
»

Pour séduire ces talents, le manager ne peut plus compter sur les programmes concoctés par les RH pour séduire les jeunes diplômés et insuffler une culture d’entreprise. C’est à lui d’inventer au quotidien des solutions pour permettre à ces recrues de se développer individuellement et de continuer d’apprendre.  Cela passe aussi par une refonte du système de reconnaissance. On ne récompense pas ceux qui atteignent des résultats quantitatifs mais ceux qui ont su travailler ensemble. Car le rôle premier du manager est de faire en sorte que le collectif soit le meilleur possible.

« Pour préserver ses collaborateurs,
le manager doit récompenser non pas les résultats mais la performance
»

Une telle démarche présente également des bienfaits en matière de régulation de la pression au sein de l’équipe. Le futur n’est pas contrôlable et c’est ce qui fait qu’un management par le résultat crée de la pression. En revanche, le processus de travail, lui, est dans le présent et entre les mains des collaborateurs.

Entre le manager et son jeune collaborateur doit s’établir un rapport de confiance réciproque. Cela passe avant tout par le scrupuleux respect des promesses d’embauche. La réactivité est la clé de la relation : des missions à trois ans ne mobiliseront pas le jeune collaborateur à qui il faut du court terme. Dès le premier jour, le manager devra l’impliquer, l’écouter et le laisser être force de propositions. Ainsi, il gagnera sa confiance.

[Source – JDN : Génération Y | Dossier]
[A lire également dans le figaro]


[Fun] Comprendre les ingenieurs, tentative n°7

Cinq ingénieurs et cinq commerciaux se déplacent pour aller à un salon. Chacun des 5 commerciaux va acheter un billet de train. Les ingénieurs n’achètent qu’UN seul billet. Les 5 ingénieurs vont s’enfermer dans les toilettes juste avant que le contrôleur n’arrive.

En passant, le contrôleur voit que les toilettes sont occupées. Il frappe à la porte et demande :  “Votre billet, s’il vous plaît !
Les ingénieurs glissent LE billet sous la porte. Le contrôleur est satisfait et s’en va.

Les commerciaux sont bien sûr extrêmement vexés que les ingénieurs leur ont encore une fois fait la leçon. Pour le retour, les 5 commerciaux achètent UN seul billet. Quant aux ingénieurs, ils n’achètent AUCUN billet.

Les 5 commerciaux vont s’enfermer dans les toilettes juste avant que le contrôleur n’arrive.
Les ingénieurs passent discrètement à côté, frappent à la porte et demandent :
Votre billet, s’il vous plaît !
et se réfugient dans les toilettes suivantes…..

La morale de l’histoire : les commerciaux essayent toujours d’appliquer les techniques des ingénieurs sans jamais vraiment les comprendre.

Tentative n° [1] [2] [3] [4] [5] [6] [7]


[Fun] Comprendre les ingénieurs, tentative n°6

Un homme survole la campagne à bord d’une montgolfière.
Il réalise soudain qu’il est perdu. Il réduit alors son altitude et aperçoit bientôt un homme sous sa nacelle. Il se rapproche à portée de voix et lui crie :
Excusez-moi ! Pourriez-vous m’aider ? J’ai promis à un ami de le rejoindre il y a une demi-heure, mais je ne sais plus où je suis!

L’homme à terre répond :
Bien sur ! vous êtes à bord d’une montgolfière se déplaçant à environ 10 mètres du sol, entre 40 et 42 degrés de latitude Nord et entre 58 et 60 degrés de longitude Ouest.
Vous devez être ingénieur, avance l’aérostier.
C’est exact, répond l’homme à terre, Comment avez-vous deviné ?
Eh bien, répond l’aérostier, c’est simple : tout ce que vous m’avez dit est techniquement correct, mais je n’ai aucune idée de ce que je peux faire de votre information, et le fait est que je suis toujours perdu !

L’homme à terre répond alors :
Vous devez être commercial !
C’est exact, répond l’aérostier, mais comment avez-vous deviné ?
Eh bien c’est simple, répond l’homme à terre : vous ne savez pas où vous êtes, ni où vous allez. Vous avez fait une promesse ne sachant comment vous y tenir et vous supposez que je vais régler le problème à votre place. Le fait est que vous êtes exactement dans la position où vous étiez avant que l’on se rencontre, mais maintenant, quelque-part, c’est de ma faute !…

Tentative n° [1] [2] [3] [4] [5] [6] [7]


[Fun] Le caniche, le singe et le léopard

Une riche vieille dame décide d’aller faire un safari photo en Afrique. Elle emmène son fidèle vieux caniche pour lui tenir compagnie. Un jour, le caniche part à la chasse aux papillons, et après un long moment, s’aperçoit qu’il s’est perdu.

Errant au hasard en tentant de retrouver son chemin, il voit un léopard courir vers lui avec l’intention visible de faire un bon repas. Remarquant les quelques os d’une carcasse qui traîne au sol à proximité, il se met aussitôt à mâcher les os, tournant le dos au léopard qui approche. Quand celui-ci est sur le point de lui sauter dessus, le vieux caniche s’exclame haut et fort : “Ouah, ce léopard était vraiment excellent! Je me demande s’il y en a d ‘autres par ici?”

En entendant cela, le jeune léopard interrompt son attaque en plein élan, il regarde le caniche avec effroi, et s’enfouit en rampant sous les fourrés : “Ouf!”, soupire-t-il, “C’était tout juste! Ce vieux caniche a failli m ‘avoir!”

Cependant, un vieux singe, qui avait observé toute la scène d’une branche d’arbre à proximité, se dit qu’il pourrait mettre à profit ce qu’il sait en négociant avec le léopard et obtenir sa protection. Il part donc le rattraper mais le vieux caniche, le voyant courir à toute vitesse après le léopard, réalise que quelque chose doit se tramer. Le singe rattrape le léopard, lui dévoile le pot aux roses, et lui propose son aide. Le jeune léopard est furieux d’avoir été trompé : “Arrive ici, le singe, monte sur mon dos, et tu vas voir ce qui va arriver à ce petit malin!”

Le vieux caniche voit le léopard accourir avec le singe sur son dos et s’inquiète : “Que vais-je faire maintenant?”  Mais au lieu de s’enfuir, le chien s’assied dos à ses agresseurs, faisant semblant une fois de plus de ne pas les avoir vus, et juste au moment où ils arrivent à portée de voix, il s’exclame : “Où est donc ce foutu singe? Ça fait une heure que je l ‘ai envoyé me chercher un autre léopard!”

Morale de cette histoire : On ne plaisante pas avec les vieux de la vieille.
L’âge et la ruse arriveront toujours à triompher de la jeunesse et de la force !
L ‘astuce et l’esprit viennent seulement avec l’âge et l’expérience.


La « génération contrat »

1001 jeunes salariés âgés de 20 à 30 ans et de 120 DRH répondent à une enquête pour mieux comprendre les attentes des jeunes vis-à-vis du monde de l’entreprise et connaître les politiques RH mises en place vis-à-vis de cette population. .

Priorité de vie des 20/30 ans.

1. famille (78%)
2. travail et argent
3. temps libre et amis

Priorité de leurs critères pour choisir un travail.

– l’argent (rémunération à l’embauche et perspectives d’évolution), principal critère
– avant l’intérêt du poste ou l’image de l’entreprise (4ème et 5ème rang),
– la flexibilité des horaires ou les missions internationales arrivant dernières (18ème et 20ème rang sur 20 critères proposés).

Satisfaction au travail.

Les 20/30 ans sont globalement satisfaits de leur travail, et apprécient :

1. l’ambiance (73%)
2. la confiance que leur porte leur manager (72%)
même s’ils pensent que ce dernier ne leur a pas donné de retour régulier sur leur travail (54%)

Exigence vis-à-vis de l’entreprise.

75 % des jeunes sont prêts à rester dans la même entreprise, sous réserve qu’elle réponde à leurs attentes et leur permette d’évoluer, en interne tout d’abord (58%) au sein de la même filière métier.

Avant leur entrée dans le monde du travail, la plupart des jeunes actifs étaient, vis-à-vis de l’entreprise :

1. inquiets (à 84%)
2. méfiants (à 77%)
3. exigeants (à 77%)

Après leur première expérience, ils sont moins inquiets (-23 points) et moins méfiants (-7 points) mais  le niveau d’exigence, lui, augmente encore pour atteindre 81%.

« Les jeunes ne changent pas pour changer, s’ils sont heureux dans leur poste, ils y restent et cherchent à évoluer rapidement en interne. En revanche, ils n’hésiteront pas à quitter l’entreprise si celle-ci ne satisfait pas leurs exigences dès que des opportunités externes se présentent. Le lien « affectif » avec l’entreprise n’est pas perceptible, on est beaucoup plus dans une philosophie du donnant-donnant. C’est une génération du contrat individualisé et négocié dans laquelle se retrouvent aussi bien les ouvriers que les cadres, les femmes que les hommes, le secteur de l’industrie que celui des services »

Annick Cohen-Haegel,
Manager de l’offre Ressources Humaines de Cegos.

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Les valeurs d’entreprises les plus importantes aux yeux des salariés.

1. le respect de la personne (46%)
2. la convivialité sur le lieu de travail (43%)
3. la reconnaissance du travail accompli (37%)

Les attentes des salariés vis-à-vis de leur manager.

1. qu’il soit à leur écoute (29%)
2. qu’il les respecte (17%)

Le manager direct est d’ailleurs proche de leurs besoins.

1. c’est lui qui suit leur intégration à leur entrée dans l’entreprise (pour 59% des jeunes)
2. qui développe les compétences professionnelles (59%)
3. qui aide en cas de difficultés (54%)

Les collègues, les N+2, les DRH et les partenaires sociaux arrivent très loin derrière.

Critère motivant le départ des 20/30 ans.

1. une ambiance de travail mise à mal
2. le manque d’intérêt de la mission arrive en 2e position

Des politiques RH inadaptées aux jeunes.

Pour attirer les jeunes,

Les DRH misent d’abord sur

1. l’image et la notoriété de l’entreprise
2. le contenu du poste

Les priorités des jeunes

1. la rémunération
2. l’évolution de carrière

Pour les DRH, réviser leur politique de rémunération est même loin d’être d’actualité. Ils préfèrent se focaliser sur les parcours d’intégration, les processus de recrutement ou la GPEC.

Les DRH reconnaissent aux jeunes
des qualités

– de dynamisme
– relationnelles
– d’ambition

Les DRH nourrissent certaines craints quant à :

1. leurs trop grandes exigences vis-à-vis de l’entreprise
2. leur esprit « frondeur » ,
qui peut se matérialiser par du :
– micro-absentéisme (un jour ou deux)
– le non respect des règles de confidentialité
– des litiges plus fréquents.

«Les DRH ont encore du mal à gérer la population des 20/30 ans. Leur niveau d’exigence fait peur, or il devrait être considéré comme un atout pour l’entreprise. Le jeune salarié a besoin d’un management et d’une GRH plus individualisés, avec des objectifs à court terme, explicites et précis reposant sur un contrat clairement défini entre son manager et lui. Il y a beaucoup à créer, mais quel défi passionnant pour les DRH !».

Annick Allégret,
directeur de l’unité RH & Management de Cegos.

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[Observatoire Cegos, Enquête d’avril 2009, auprès de 1001 salariés de 20 à 30 ans et 120 DRH]

[Source]


[Fun] Les clés du succès : leçon n°3

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Un représentant, une employée de bureau et un directeur du personnel sortent du bureau à midi et marchent vers un petit restaurant lorsqu’ils trouvent, sur un banc, une vielle lampe à huile. Ils la frottent et un génie s’en échappe.

“D’habitude, j’accorde trois souhaits, mais comme vous êtes trois, vous en aurez un chacun”.

L’employée de bureau bouscule les deux autres en gesticulant : “A moi, à moi !
– Je veux être sur une plage immaculée des Bahamas, en vacances perpétuelles, sans aucun souci qui pourraient m’empêcher de profiter de la vie”.
Et pouf, l’employée de bureau disparaît aussitôt.

Le représentant s’avance à son tour : “A moi, à moi !
– Je veux siroter une pina colada sur une plage de Tahiti avec la femme de mes rêves !”
Et pouf, le représentant disparaît.

“C’est à toi” dit le génie en regardant le directeur du personnel.
“Je veux que ces deux là soient de retour au bureau après le déjeuner”.

Morale de la leçon n°3 :
Laissez toujours un supérieur hiérarchique s’exprimer en premier.

Leçon [n°1 | n°2 | n°3]