Mes opinions

Article rédigé entièrement par l’auteur de cilaverce.


Une guerre ?!! 1

Je commence à m’inquiéter : pas tant des terroristes (8 sur 66 millions) mais de la punition collective : la guerre qui se prépare… les français ont peur, le régime devient sécuritaire (constitution modifiée, écoute possible sans mandat,  forces de l’ordre pouvant porter une arme en permanence, coalition avec des pays aux valeurs douteuses, etc), les recrutements dans l’armée se multiplient (de 10, on est passé à 60 jeunes se proposant tous les jours), la haine monte dans l’opinion… certains des régimes les plus meurtriers ont démarré ainsi…

Les terroristes ne sont que quelques jeunes paumés, exclus du système, et engagés par une secte : depuis quand on s’attaque aux sectes et aux marginaux avec un tel dispositif ? nous avons plutôt besoin de prévention et de précaution. Là, on leur donne encore plus de pouvoir. Comment faire passer le message à ceux qui prennent les décisions à notre place ?

Bon sang, on ne lève pas le petit doigt pour des génocides avec des milliers de morts et là on va créer une guerre mondiale ! et s’ils deviennent plus puissants avec nos bêtises, renforçant les convictions de tous ceux qui hésitent, tout ce qu’on va obtenir c’est une attaque bactériologique. On ne vainc pas la violence par la violence, surtout quand elle est diffusée au compte goutte au sein même de notre société !!!


…pour qu’ils baissent les armes

Face aux événements de vendredi, je vois fleurir partout des arguments “eux contre nous”. Pourtant, nous nous sommes fait attaqués de l’intérieur, par des français embrigadés. Il y a encore plus de 2000 personnes sur notre sol dans le même état d’esprit : qui croient au discours fanatique – et plus encore qui alimentent les extrémismes et les divisions. La vraie question est comment est-il possible que de telles idées s’enracinent au sein même de notre pays ? Sont-ils le produit de la violence de notre société ? Si la propagande extrémiste a eu un tel effet sur eux, peut-on en proposer une autre qui les ramène sur un chemin pacifiste ? Je ne sais pas. Mais je suis certaine qu’à l’inverse, en s’opposant frontalement à eux, on renforce leurs convictions.

Je souhaiterais connaître juste une de ces personnes, terroriste en puissance, et lui parler les yeux dans les yeux. J’aimerais lui dire que nos sociétés sont violentes, que les guerres sont cruelles et injustes peu importe les continents. Je voudrais lui dire que j’entends la souffrance du monde et la sienne mais que ce n’est pas en adoptant des solutions extrêmes que nous la calmerons. Je désirerais vraiment qu’elle comprenne qu’elle a aussi le droit d’exister dans notre société plutôt que d’aller suivre des gourous fanatiques pour donner un sens à son existence. J’aimerais lui montrer la beauté du monde… et qu’elle baisse les armes. Utopique ? Réécoutez la vidéo…


Persévérez dans la bienveillance

Je viens de lire ce post sur facebook :

« Hier après midi, je suis passée place de la République, entre les réfugiés, Hommes, Femmes, Enfants, nos SDF locaux, installés à même le sol, cette statue centrale jonchée de graffitis, le brouhaha de la circulation, les regards qui s’échangent entres passants…Je me suis dit que tous les ingrédients étaient réunis, pour un joyeux bordel et que effectivement quand on lance un boomerang, même très loin il revient. Que vos postes de télé ne vous dépriment pas trop, l’effet papillon va passer, mais les dispositifs vont rester. Gardez une place pour la relativité, car si vous aussi vous déversez votre colère, vos craintes ou vos incompréhensions, on va seulement augmenter le taux de négativité. En ce jour de gentillesse qui finit en deuil, je souhaite de toute mon âme et mon cœur, que Vive La Paix, et reste persuadée que l’on peut y arriver ! »

J’ai le même genre de sensations : inerte hier soir, difficile ce matin, j’attends encore des nouvelles de certains amis… mais simultanément je ne peux pas m’empêcher de penser au monde dans sa globalité, je me demande pourquoi nous ne sommes pas en deuil chaque jour avec toutes les horreurs qui s’y passent, pourquoi bénéficions-nous de ce statut alors que nous sommes “en haut de la chaîne”, pourquoi ce sursaut aujourd’hui plutôt qu’une action quotidienne pour plus d’harmonie… la guerre arrive à nos portes alors les gens ouvrent les yeux… qu’est-ce que cette situation va légitimer de négatif pour la suite ? qu’est-ce qu’elle va étouffer d’important (COP21…) ? est-ce que cette tragédie va nous faire taire sous son poids ou nous ouvrir les yeux sur la misère humaine qui nous entoure ? comment poursuivre nos actions de sensibilisation à la violence ordinaire sans céder aux comparaisons ? J’imagine que si, ne serait-ce qu’en France, chacun était en paix dans son cœur, aucun courant violent n’aurait pu s’implanter dans la tête de certains… Gandhi disait « Sois le changement que tu veux voir dans le monde », alors s’il vous plaît, ne cédez pas à la peur et la méfiance – la violence entraîne toujours la violence – persévérez dans la bienveillance.

« La haine tue toujours, l’amour ne meurt jamais. » (Gandhi)

Nous sommes dans une période de transition et comme tout changement, elle est difficile : les mouvements opposés se renforcent. Beaucoup s’éveillent alimentant le courant de Vie et d’Amour, mais simultanément les extrêmes se révèlent. Je ne suis pas étonnée et je n’abandonnerai pas. J’ai confiance car je compte sur tous ceux qui mettent leur cœur en paix pour créer l’équilibre. Einstein disait : « L’Amour est la seule et la dernière réponse. »


Seulement 4 grands types de profession ?

Je crois qu’en termes de finalité, il y a 4 grands types de professions :

  • ceux qui cherchent un sens à la vie, au monde
  • ceux qui s’occupent des êtres vivants (planète comprise)
  • ceux qui façonnent le monde matériel pour rendre le quotidien plus confortable
  • ceux qui entretiennent le système (ordre, norme) dont les intermédiaires

Ce qui nous donne 4 grands verbes : chercher, aider, façonner, ordonner (ou faciliter).
Et vous, que voulez-vous faire pour le monde ?

Ce que je ne comprends pas par contre :
Pourquoi est-ce la dernière catégorie qui est la mieux rémunérée ? (en moyenne)
Est-ce parce que c’est celle qui manque le plus de sens – la plus éloignée de la Vie ?
L’Ordre s’oppose à la Vie car il la contraint… L’essence de la vie c’est la liberté, le chemin du moindre effort ; donc l’ordre s’oppose à la nature même de la Vie puisqu’il tente de contrôler l’incontrôlable ?

Quelques exemples à compléter :

Ceux qui cherchent un sens à la vie, au monde : chercheur, astrophysicien, physicien, biologiste, mathématicien, aventurier, voyageur, artiste, historien, philosophe, religieux…

Ceux qui s’occupent des êtres vivants : soignant, assistante sociale, thérapeute, guide spirituel, RH, manager, enseignant, parent, vétérinaire, écologiste, cultivateurs…

Ceux qui façonnent le monde matériel pour rendre le quotidien plus confortable – ceux qui créent et produisent : inventeur et créatif, artisan et industriel, informaticien, entrepreneur…

Ceux qui entretiennent le système, les professions intermédiaires : juriste, exécutif, politicien, financier, commercial, immobilier, communicant, consultant, dirigeant…

(Les écrivains peuvent intégrer toutes les catégories semble-t-il)


Vous êtes parfait…

…mais un peu encombré : de conditionnement, de souffrance et d’émotions négatives.

J’ai acquis la conviction qu’on est tous unique et parfait, qu’on a un talent (une qualité intrinsèque) particulier et une manière unique de l’exprimer, et que c’est en étant conscient qu’on le met au service du monde qu’on est le plus heureux. Un indice : il se manifeste dans les rêves qu’on a pour notre vie…

Aussi, je vous invite à partir en quête pour le découvrir et le reconnaître ! Un bon moyen est le questionnement et l’introspection. Les thérapies ne s’adressent pas qu’à ceux qui sont en difficulté : elles sont un bon moyen de déblayer votre trésor !

Quand vous aurez renoncé aux conditionnements pour choisir vos propres croyances, quand vous saurez reconnaître vos droits et les faire respecter, quand vous aurez traversé vos peines et vos peurs, quand vous saurez en quoi vous êtes unique et que vous l’aurez accepté, je peux vous assurer que vous sentirez libre, égal à chacun et puissant ! Vous serez en mesure de donner le meilleur pour le monde et d’en recevoir le plus beau, avec bienveillance et sérénité.

Il n’y aura plus de compétition car nous sommes tous différents. La compétition tient sur la comparaison : qui aurait l’idée d’évaluer avec les mêmes critères un aigle, un dauphin et un éléphant ?

La paix s’acquiert d’abord en soi, pour qu’elle rejaillisse un jour sur le monde.

Une légende hindoue raconte qu’après avoir créé la race humaine, les Dieux réfléchirent au lieu où ils pourraient cacher les réponses à la vie, car il fallait mériter ce trésor.

  • Mettons ces réponses au sommet d’une montagne, proposa l’un d’eux.
  • Non, trop facile. Les hommes sauront atteindre les sommets les plus hauts.
  • Au centre de la terre, alors !
  • Non, ils les trouveront là aussi.
  • Moi, je dis, au fond de la mer !
  • Ils sauront aussi aller jusqu’aux profondeurs de la mer.

Un long silence s’installa.
Enfin, un des Dieux reprit :

  • Si nous les cachons à l’intérieur des hommes, je pense qu’ils n’auront jamais l’idée de les chercher là.

C’est ce qu’ils firent.


La vraie question est celle du sens

La question du sens est centrale dans l’existence de l’homme. Tout ce que fait celui qui est réellement vivant (par opposition à celui qui est résigné et qui se soumet au système), c’est de donner un sens à sa vie ou d’en chercher un pour le monde.

Les plus grands scientifiques (astrophysicien, physicien, biologiste, etc.), les chercheurs en intelligence artificielle, les adeptes des divers courants spirituels, philosophiques ou religieux…  essayent de comprendre la vie : l’homme ou le monde. Les faiseurs de vie (médecins et autres soignants, enseignants et éducateurs, parents et communauté, agriculteurs et cultivateurs, inventeurs et créatifs, etc.) tentent de lui en donner un (sens).

Les consciences individuelles sont en recherche d’une conscience universelle…


Je préférerai mourir que…

Il y a des « passages » dans nos vies où on préférerait « mourir » plutôt que d’avoir à les traverser. Des épreuves engendrant des émotions si difficiles – une souffrance – qu’on souhaiterait juste revenir en arrière ou que tout s’arrête.

A quoi aspire-t-on réellement dans ces instants-là ?

à la paix

Ce qui nous empoisonne, ce sont nos pensées et nos émotions.

On s’accroche à ce qui n’existe plus (chose, expérience, croyance, personne). Ce qui fait rejaillir nos vieux schémas d’abandon / dépendance, de trahison / contrôle, de rejet / fuite, d’humiliation / masochiste, d’injustice / rigide (cf. « les 5 blessures de l’âme qui empêchent d’être soi-même » de Lise Bourbeau).

Or, la paix s’acquiert dans le calme et par l’Amour. La paix s’atteint quand on lâche prise, qu’on cesse de lutter pour accepter ce qui est et qu’on se détache du passé ou des futurs imaginés pour vivre l’instant présent. La paix est un choix.