Affirmation-Ressources


La simplicité pour bien communiquer

Six principes doivent guider ceux qui cherchent à faire passer leur message, et contrecarrer la “malédiction du savoir”. Autrement dit, le fait que nous tenions pour évidents les messages que nous voulons faire passer ! [Lire l’introduction]

1. De la simplicité

Pour faire passer une idée, il faut la réduire à sa substantifique moelle. Les messages simples sont essentiels et concis, comme un proverbe : “ces sentences brèves tirées d’une longue expérience”. Dans l’armée, cela consisterait à rédiger “l’Intention de Commandement”, c’est à dire l’objectif prioritaire, ce à quoi doit aboutir l’opération. Il est donc nécessaire d’arbitrer : si vous dites trois choses, c’est comme si vous ne disiez rien.

Dès lors, pour exprimer une idée riche de sens, il sera nécessaire de fonctionner par analogie. En effet, l’utilisation d’une image renvoie le cerveau à un schéma complexe qu’il a déjà intégré (exemple : “un pomelo ressemble à un gros pamplemousse” s’appréhende mieux qu’une description détaillée et exhaustive du fruit). Par la suite, la métaphore filée sera générative :  un ensemble de nouvelles explications, perception, inventions, seront générées à partir de cette idée simple de départ.

[Source : Chip & Dan Heath
“Ces idées qui collent : Pourquoi certaines idées survivent et d’autres meurent”]


Améliorer votre efficacité

  • Votre tête est faite pour avoir des idées, pas pour les garder :
    alors si elles surviennent à un moment incongru, notez-les !
  • Vous devez classer un document en moins de 60 secondes, sans quoi vous ne le classerez pas du tout. Optez pour un système simple : trier ses dossiers par ordre alphabétique dans des chemises étiquetées.
  • Toutes les actions qui prennent moins de 2 minutes doivent être faites immédiatement.
  • Votre efficacité est directement proportionnelle à votre capacité à vous détendre :
    il ne faut pas en faire plus mais travailler mieux.
  • Même les jours de petite forme, vous pourrez avoir une activité productive : avec des tâches moins importantes, qui demandent peu d’effort intellectuel.
  • Il suffit de penser aux bonnes choses au bon moment…
    pour accroître de manière spectaculaire votre productivité et votre créativité.
  • Le stress provient de notre incapacité à remplir toutes nos tâches,
    qui sont des engagements que l’on a pris avec soi-même.
  • Rien ne sert de trop réfléchir à ce que l’on va faire plus tard : autant le faire tout de suite.
  • Traiter un élément ne veut pas dire s’y attarder. Mais inutile de tout faire du premier coup.  Il suffit de déterminer de quoi il s’agit, de décider de la première action qui s’y rapporte et de faire un tri en conséquence.

[David Allen, via JDN]


Managers. Devenez un leader.

Le leader est la ressource la plus importante et la plus rare d’une entreprise. Tout le monde souhaite travailler pour un leader. Il a une attitude positive : confiance et optimisme. Il est sûr de lui et de sa capacité à influencer l’avenir et les autres – à les inciter à faire de leur mieux. Les leaders ont une vision. Ils lancent des défis aux employés, qui nourrissent leur imagination et les incitent à les concrétiser.

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Procrastination, intelligence et maîtrise de soi

Procrastination : tendance à remettre systématiquement les choses au lendemain.

La procrastination est une impulsion – comme d’acheter des bonbons à la caisse du magasin – qui est alimentée par notre faiblesse à gérer ces impulsions. Les psychologues nomme “biais du présent” le fait que nous sommes bien souvent incapables de comprendre que nos désirs présents nous empêchent d’obtenir ce qui est bon pour nous à long terme.  Dès lors, l’intelligence tient en grande partie de la maîtrise de soi. Pour combattre la procrastination, il faut devenir un adepte de la réflexion sur la réflexion, il faut être capable, à chaque fois qu’on est amené à choisir, de discerner les coûts des gratifications dans le futur du plaisir obtenu dans le présent.

Walter Mischel s’est rendu compte qu’il y avait un lien entre la performance et la capacité à se contrôler. Voici l’expérience qu’il a mené. Des enfants étaient assis devant une table avec des guimauves devant eux, ils pouvaient les manger tout de suite ou attendre que le chercheur revienne, auquel cas, il leur offrirait le double de bonbons.

30 % des enfants ont réussi à attendre le retour du chercheur, 10 à 15 minutes plus tard. Bien que soumis à la tentation, ils avaient trouvé une façon de résister… Au lieu d’être obsédés par la guimauve qu’ils avaient sous les yeux, les enfants ont essayé de détourner leur attention en se couvrant les yeux, en jouant à cache-cache sous le bureau ou en chantant des chansons. “Leur désir n’a pas été vaincu, il a simplement été oublié.” Le secret de la maîtrise de soi n’est pas dans la volonté, mais dans la distraction ou “répartition stratégique de l’attention”. Les enfants qui avaient une idée du fonctionnement de l’auto-contrôle ont été mieux à même de retarder la gratification. 

[Source : internetactu]


Le besoin d’estime, source de motivation

La pyramide de Maslow définit un certain nombre de besoins que l’être humain tente de satisfaire ; physique, sécurité, appartenance, reconnaissance, réalisation de soi. Faire appel à ses besoins et proposer de les satisfaire permet de motiver les individus. Les besoins tangibles, physiques, sont motivants : nous aimons tous recevoir des primes, avoir un emploi sûr, nous sentir bien dans notre environnement. Mais nous focaliser sur ces besoins ne suffit pas, les suivants (appartenance, reconnaissance, réalisation de soi) permettent d’en appeler à des motivations plus profondes.

Voici un exemple, donné par un militaire retraité de l’armée américaine, responsable d’un mess.

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