Affirmation-Ressources


Devenez riche gratuitement

Bien. Si vous lisez cet article, c’est que vous souhaitez vous enrichir à moindre frais. Pour bien cerner l’objectif, reprenons la définition “riche : qui se distingue par l’abondance et l’excellence des éléments qu’il renferme ; qui présente de nombreuses possibilités.

J’ai volontairement écartée la définition matérialiste de la richesse : au regard de votre courte vie, je ne peux, en toute conscience, vous recommander d’investir dans ce placement qui serait bien peu profitable. Pour rappel, le profit est “la différence entre les dépenses et les recettes“. Or, votre principale dépense, c’est le temps de votre vie. A combien l’estimez-vous ? (Dans de nombreux contes, le diable achète votre âme à bon prix. Notre société consumériste a du s’en inspirer : la plupart ont signé le pacte et dépensent volontairement leur vie entre travail et consommation). Quelle recette équivalente puis-je proposer en échange d’une vie pour vous enrichir vraiment ? Que vaut une vie ? Je ne voudrais pas qu’à l’aube de votre mort vous me reprochiez de vous avoir mal conseillé… Pour vous garantir le meilleur, je vous propose donc d’explorer cette piste. Que souhaiterez-vous sur votre lit de mort ? Voici les 5 plus grands regrets des mourants:

  1. J’aurais aimé avoir eu le courage de vivre la vie que je voulais vraiment, pas celle que les autres attendaient de moi.
  2. J’aurais dû travailler moins.
  3. J’aurais aimé avoir le courage d’exprimer mes sentiments.
  4. J’aurais aimé garder le contact avec mes amis.
  5. J’aurais aimé m’accorder un peu plus de bonheur.

Voilà plutôt une bonne nouvelle : la plupart de ces vœux peuvent s’accomplir gratuitement! Le premier point recoupe d’ailleurs très bien la définition de richesse proposée ci-dessus. Si vous souhaitez vous distinguez par l’abondance et l’excellence des éléments que vous renfermez, c’est à l’intérieur de vous – et non à l’extérieur – que vous devrez amasser.

Que peut-on amasser à l’intérieur de soi ? Voici quelques idées gratuites mais enrichissantes : des connaissances, des souvenirs, des découvertes, des moments partagés, de l’amitié, de l’amour, du courage, de la patience, du lâcher prise, de l’acceptation, de la contemplation, du rire, des valeurs, des rêves, un accomplissement personnel… Où peut-on trouver ces éléments ? dans la nature, dans les relations à l’autre, dans les émotions ressenties, dans les expériences vécues, dans l’expression de soi, dans l’art, dans des accomplissements collectifs…

Je vous disais bien que c’était gratuit 😉

Alors, que souhaiteriez-vous avoir amassé à l’intérieur à l’aube de votre mort ?


[Extrait] Le jour où j’ai appris à vivre, L.Gounelle – Des illusions

“Quand on ne se connaît pas… on laisse nos illusions diriger notre vie.”
Extrait de « Le jour où j’ai appris à vivre » de Laurent Gounelle :

Cherche à l’intérieur. Et pour ça, il faut s’accorder de l’espace et du temps rien que pour soi. Laisser émerger des choses… Apprendre à décoder les messages de ton cœur, de ton corps… (…) Entendre les messages chuchotés par notre âme, qui murmure d’une voix si douce, si faible, qu’il faut tendre l’oreille.

Comment veux-tu la percevoir dans le brouhaha incessant ? Pense à toutes ces informations auxquelles on est soumis en permanence. Sais-tu pourquoi on en devient dépendant ? Parce qu’ils induisent en nous des émotions. Et lorsqu’on ressent des émotions, on se sent vivre. Or, plus nos émotions sont induites par l’extérieur, moins on sait les faire émerger de l’intérieur par nos propres pensées, nos actions, nos ressentis. C’est un peu comme si on vivait dans un wagonnet de montagnes russes, ballottés à longueur de journée dans un train dont on ne connaît pas le conducteur et dont on ignore où il nous emmène.

Tu sais, une graine a du mal à germer dans une terre étouffée par une végétation envahissante. Il faut un peu d’espace pour que la lumière vienne à nous. Si on ne prend pas le temps d’écouter notre âme, de recueillir ce qui vient du plus profond de nous-même, alors on risque de ne pas vraiment se connaître. Et quand on ne se connaît pas… on laisse nos illusions diriger notre vie.

Il faudrait que j’illustre mes propos… Tiens prenons mes maris, par exemple. (suite…)


[Extrait] Le jour où j’ai appris à vivre, L.Gounelle – De la complétude

“La société ne cesse de nous faire croire que nous sommes incomplets.
La nature nous rend notre complétude.”
Extrait de « Le jour où j’ai appris à vivre » de Laurent Gounelle :

– La nature nous rend ce que la société nous a confisqué.
– Quoi ?
– Notre complétude. (…) Nous sommes des êtres complets et la nature nous amène à le ressentir profondément, alors que la société crée en nous le manque. Elle sait nous faire croire et nous faire ressentir qu’il nous manque quelque chose pour être heureux. Elle nous interdit d’être satisfaits de ce que nous avons, de ce que nous sommes. Elle ne cesse de nous faire croire que nous sommes incomplets.

Ces propos avaient un écho particulier en lui. Cet état de complétude qu’elle évoquait correspondait bien à ce qu’il avait ressenti dans la nature, en effet. Un état si loin de ce goût finalement insipide et décevant que lui avait laissé sa première semaine consumée de plaisirs de toutes sortes, comme il l’expliqua à Margie. (suite…)


Au-delà de nos peurs

Au-delà de nos peurs, nous accédons à ce que nous aimons, à ce dont nous rêvons. Mais comment y parvenir ? La seule façon de dépasser nos peurs est de les “affronter” nous dit-on. Alors j’ai essayé, malgré la peur, d’avancer et j’ai découvert que j’avais mal compris l’explication.

En réalité, il ne s’agit pas de passer à l’action et d’ignorer nos peurs ou de “faire avec”. Agir malgré la peur l’atténue (“tiens, ma crainte ne s’est pas réalisée ?”) mais ne suffit pas à la faire disparaître (“ce sera peut être pour la prochaine fois…”).

Pour dépasser nos peurs, il faut les regarder en face. Vraiment. Tel les héros de la mythologie, restons debout devant nos démons. Observons-les pour ce qu’ils sont : une possibilité. Oui, il est envisageable que votre pire crainte se produise. En réalité, il est certain qu’elle se produira à l’occasion… il n’y a plus qu’à l’accepter. Un exemple ?

Vous avez peur de l’avion ? Croyez-vous vraiment avoir peur d’une construction en acier ? Non… au fond, vous avez peur qu’un problème se produise… vous avez peur de souffrir ou… de mourir. J’ai une nouvelle pour vous : vous souffrez déjà souvent et… il est certain que vous allez mourir. Peut être pas dans un avion, mais ça vous arrivera 🙂 Et si votre heure est venue, dans un lit ou dans un avion, qu’est-ce que ça change ? Pour autant, qui a dit que la mort était une mauvaise chose ? Personne n’est revenu nous en parler. (En fait, certains l’ont fait – cf. expérience de mort imminente – et leur discours est plutôt enthousiaste, donc c’est peut être positif… et de toute façon inévitable : inutile de résister !). 

Bref, le principe c’est d’identifier précisément sa peur : la mort, la solitude, le rejet, l’inconfort, la folie… et l’accepter. Qu’est-ce que ça implique de se retrouver seul ? rejeté ? trahi ? humilié ? à la rue ? marginal ? dans l’inconfort ? Vous ne serez pas le premier à le vivre. Certains le choisissent (ermite, vagabond, légionnaire…) et y trouve un sens, des avantages. “La seule chose permanente dans la vie est l’impermanence”. Le changement est inéluctable, autant être préparé à l’aventure ! Tout se vit. La vrai question c’est comment VOUS le vivrez-vous ? Prêt à appréhender l’inconcevable et à trouver en vous de nouvelles ressources ?

Visualisez la situation, imaginez des opportunités, acceptez ce que vous ne pourrez pas changer et… dépassez la peur !


Imparfaits mais conscients

La prise de conscience est la première étape du changement. En constatant nos comportements, nous sommes capables de cerner les éléments à changer pour évoluer.

Pour autant, le changement ne doit pas être une contrainte, mais une envie, guidée par la motivation de tenter quelque chose de différent, de découvrir une autre façon de fonctionner plus positive. Ainsi, l’important n’est pas d’atteindre un résultat idéal, une “perfection” qui nous enferme dans une dynamique contraignante donc négative, l’important c’est de faire le premier pas, d’essayer et d’agir pour aller tout doucement avec un équilibre – pour nous et le monde – qui nous convient.

Gardons à l’esprit que nous sommes des êtres faillibles et qu’à ce titre nous continuerons de faire des erreurs. Alors travaillons surtout nos intentions et nos moyens : qu’ils soient, autant que possible, positifs, bienveillants et en cohérence avec notre humanité profonde.

Ainsi, n’oublions pas que, même s’il est plus facile de s’inspirer de quelqu’un d’exemplaire, les bonnes idées sont souvent énoncées par des personnes qui ne sont pas irréprochables (puisque humaines). Donc ne refusons plus les idées sous prétexte que le porteur n’est pas parfait ! Si l’idée nous dérange, ce n’est pas la faute du messager.

Vous cherchez comment vous engager ? Les sujets où les actions individuelles sont possibles sont nombreux : réduction des déchets, de la consommation intensive, de la consommation de produits animaliers, de la violence ordinaire (agressivité, fuite, manipulation)…


[Extrait] Les dix enfants que Mme Ming n’a jamais eus, EE.Schmitt (6) De la vérité

Extrait de “Les dix enfants que madame Ming n’a jamais eus” d’EE. Schmitt.

“- Il séjournera quelques années en prison.
Mais ça ne vous réparera pas, madame Ming.
– ça le réparera lui, peut être.”
“Une injustice s’efface si l’on parvient à l’oublier.”

“Après tout, peu importe la vérité, seul compte le bonheur, non ?” “La vérité c’est juste le mensonge qui nous plaît le plus, non ?”

“Si l’on prive quelqu’un du mensonge qui soutient son existence,
il s’effondre.” “Parfois, j’estimais que nos destinées ne devaient pas se restreindre à la réalité mais s’enrichir de rêves, de fantasmes, lesquels, s’ils ne sont pas la teneur des choses, témoignent de la vitalité de l’esprit ; une minute après, je regrettais qui ni madame Ming ni Ting Ting n’aient pu accepter le monde tel qu’il est. (…) “La vérité m’a toujours fait regretter l’incertitude.”

* * * * *

“La sincérité, c’est le contraire du discernement ! Pour atteindre l’harmonie entre soi et les autres, il faut analyser les pensées, les filtrer, en refouler certaines. La vérité ne constitue pas un but, elle n’a d’intérêt que si elle sert ; or, la plupart du temps, elle freine ; pis, elle détruit.”

“Shuang, mon chéri, ce que tu dis, les gens ne le saisissent pas, tes phrases provoquent un malentendu. – Maman, je me cantonne à la vérité ! Pourquoi avouer autre chose ? – Mon fils, la question me semble celle-ci : pourquoi les hommes ne supportent-ils pas la vérité ? Premièrement, parce que la vérité les déçoit. Deuxièmement, parce que la vérité manque souvent d’intérêt. Troisièmement, parce que la vérité n’a guère l’allure du vrai – la plupart des faussetés sont mieux troussées. Quatrièmement, parce que la vérité blesse. Je ne veux pas que tu mènes la guerre en croyant propager la paix. – Maman, que faire ? Mentir ? – Non, te taire. Le silence est un ami qui ne trahit jamais.”

“Shuang m’a obéi. Au début, ça révulsait tellement sa nature – se tenir coi – qu’il renâclait, après il a été encouragé par ses succès : plus il se taisait, plus on lui prêtait de profondeur ; plus il se taisait, plus ses employeurs lui supposaient des compétences. Les gens pouvaient enfin projeter leurs espérances sur lui.”

“Les idolâtres de la vérité se révèlent des barbares, la délicatesse surclassant la sincérité. Pour la cohésion de la communauté, on place la sérénité, l’entente, au-dessus du vrai.”

[Les dix enfants que madame Ming n’a jamais eus,
Eric-Emmanuel Schmitt]

Le résumé du livre ici :  (suite…)


La beauté de l’émotion

Dans le milieu professionnel, les émotions sont une faiblesse, elles embarrassent, dans les médias elles sont tournées en dérision ou en spectacle. L’émotion est une sorte de tabou dans notre société, pourtant c’est elle qui nous permet d’accéder à nous-mêmes et à l’autre. J’ai toujours su que les liens qui se créent lors de relations sincères et de moments particuliers sont les seuls qui comptent mais je n’osais plus l’exprimer, honteuse d’être sensible. J’espère ne plus jamais l’oublier. Je souhaite être libre d’aimer, de rire ou de pleurer et de partager comme aux premiers jours.