Développement


Tous conditonnés

“Visez le petit. Préparez votre cible. Marquez-la au front le plus tôt possible. Seul l’enfant apprend bien […] Les cigarettiers et les limonadiers savent que plus tôt l’enfant goûtera, plus il sera accro. Les neurosciences ont appris aux entreprises les âges idéaux auxquels un apprentissage donné se fait le plus facilement.”

[Patrick Georges, Michel Badoc,
Le neuromarketing en action : Parler et vendre au cerveau, Eyrolles, 2010]

Très éthique, n’est-ce pas ? On fait rentrer des messages à l’insu du système : “obtenir quelque chose de quelqu’un à son insu et contre sa volonté”. Michel Desmurget, chercheur en neurosciences, qualifie cela de viol dans cette vidéo :


[Extrait] Alors voilà, B.Beaulieu (2)
Greffe paranormale

Dans « Alors voilà, les 1001 vies des Urgences », Baptiste Beaulieu peint avec légèreté et humour les consultations qui s’enchaînent, les incroyables rencontres avec les patients et la vie réelle, difficile ou amusante, au sein de l’hôpital. Par ses histoires d’une grande sensibilité, à la fois touchantes et drôles, il restitue tout le petit théâtre de la comédie humaine. Voici un extrait relatant une anecdote intrigante :

“Melle Licorne, 19 ans, transplantée depuis deux semaines.. Son nouveau rein fonctionne, mais elle fait des cauchemars : “Toujours le même, il se répète chaque nuit depuis l’opération.” Le chef la rassure : “Les antalgiques provoquent parfois des troubles du sommeil.” Elle ne l’écoute pas :”Je suis dans un centre commercial et un train énorme me fonce dessus !”

Poussin regarde le chirurgien qui regarde Melle Licorne qui regarde son père qui regarde l’infirmière qui regarde Poussin. Personne ne dégaine : un vrai braquage à la mexicaine. Finalement, tour de passe-passe du chef qui sort un lapin de son chapeau : “On va baisser la dose de morphine.” Basta ! Ils quittent la chambre.

Poussin, tel un petit garçon croyant à la magie : “C’est très étrange : parmi tous les rêves possibles, elle fait celui-là ! Le don est anonyme, personne ne sait rien sur le donneur, hormis le chirurgien et nous.” Le chef sort un nouveau lapin du chapeau : “Je ne suis ni statisticien, ni mathématicien.” Pas magicien, non plus.

Le rein tout neuf de Melle Licorne provient d’un suicidé de 28 ans. Il s’est jeté sur des rails.

Dans son lit, la jeune fille regarde par la fenêtre : avec son rein tout neuf, elle ne passera plus trois fois quatre heures par semaine en dialyse.

[« Alors voilà, les 1001 vies des Urgences », Baptiste Beaulieu]


[Extrait] Alors voilà, B.Beaulieu (1)
Des choses simples compliquées et inversément

Dans « Alors voilà, les 1001 vies des Urgences », Baptiste Beaulieu peint avec légèreté et humour les consultations qui s’enchaînent, les incroyables rencontres avec les patients et la vie réelle, difficile ou amusante, au sein de l’hôpital. Par ses histoires d’une grande sensibilité, à la fois touchantes et drôles, il restitue tout le petit théâtre de la comédie humaine. 

Dans la vie… “Il suffit de regarder les choses simples derrière les choses compliquées et de s’émerveiller des choses compliquées derrière les choses simples.”

[“Alors voilà, les 1001 vies des Urgences“, Baptiste Beaulieu]


Le capitalisme, un outil de marchandisation de l’Être

Francis Cousin, philosophe et auteur de l’essai “L’Être contre l’Avoir”, explique dans sa conférence de février 2015, comment le capitalisme est un outil de marchandisation de l’Être, qui devient une chose. Sa nature est d’optimiser le processus de production avec pour seule vue le profit. “C’est un système, mais si c’était une personne, nous dirions que c’est un psychopathe”.

En s’appuyant sur Heggel et Marx, il oppose le principe d’échange, de troc et l’argent “le fétichisme de la marchandise” qui divise, aliène l’Être et mène invariablement aux dérives de notre société (spéculation, paupérisation, sur-exploitation de l’environnement, gestation pour autrui…) à une idée de communauté universelle basée sur le don, l’unité et le développement de l’Être (à l’image des communautés indigènes où chacun s’implique naturellement dans l’amour et le respect de soi et de sa nature, de l’autre et de l’environnement – cf. Danse avec les loups).


Persévérez dans la bienveillance

Je viens de lire ce post sur facebook :

« Hier après midi, je suis passée place de la République, entre les réfugiés, Hommes, Femmes, Enfants, nos SDF locaux, installés à même le sol, cette statue centrale jonchée de graffitis, le brouhaha de la circulation, les regards qui s’échangent entres passants…Je me suis dit que tous les ingrédients étaient réunis, pour un joyeux bordel et que effectivement quand on lance un boomerang, même très loin il revient. Que vos postes de télé ne vous dépriment pas trop, l’effet papillon va passer, mais les dispositifs vont rester. Gardez une place pour la relativité, car si vous aussi vous déversez votre colère, vos craintes ou vos incompréhensions, on va seulement augmenter le taux de négativité. En ce jour de gentillesse qui finit en deuil, je souhaite de toute mon âme et mon cœur, que Vive La Paix, et reste persuadée que l’on peut y arriver ! »

J’ai le même genre de sensations : inerte hier soir, difficile ce matin, j’attends encore des nouvelles de certains amis… mais simultanément je ne peux pas m’empêcher de penser au monde dans sa globalité, je me demande pourquoi nous ne sommes pas en deuil chaque jour avec toutes les horreurs qui s’y passent, pourquoi bénéficions-nous de ce statut alors que nous sommes “en haut de la chaîne”, pourquoi ce sursaut aujourd’hui plutôt qu’une action quotidienne pour plus d’harmonie… la guerre arrive à nos portes alors les gens ouvrent les yeux… qu’est-ce que cette situation va légitimer de négatif pour la suite ? qu’est-ce qu’elle va étouffer d’important (COP21…) ? est-ce que cette tragédie va nous faire taire sous son poids ou nous ouvrir les yeux sur la misère humaine qui nous entoure ? comment poursuivre nos actions de sensibilisation à la violence ordinaire sans céder aux comparaisons ? J’imagine que si, ne serait-ce qu’en France, chacun était en paix dans son cœur, aucun courant violent n’aurait pu s’implanter dans la tête de certains… Gandhi disait « Sois le changement que tu veux voir dans le monde », alors s’il vous plaît, ne cédez pas à la peur et la méfiance – la violence entraîne toujours la violence – persévérez dans la bienveillance.

« La haine tue toujours, l’amour ne meurt jamais. » (Gandhi)

Nous sommes dans une période de transition et comme tout changement, elle est difficile : les mouvements opposés se renforcent. Beaucoup s’éveillent alimentant le courant de Vie et d’Amour, mais simultanément les extrêmes se révèlent. Je ne suis pas étonnée et je n’abandonnerai pas. J’ai confiance car je compte sur tous ceux qui mettent leur cœur en paix pour créer l’équilibre. Einstein disait : « L’Amour est la seule et la dernière réponse. »


Vous êtes parfait…

…mais un peu encombré : de conditionnement, de souffrance et d’émotions négatives.

J’ai acquis la conviction qu’on est tous unique et parfait, qu’on a un talent (une qualité intrinsèque) particulier et une manière unique de l’exprimer, et que c’est en étant conscient qu’on le met au service du monde qu’on est le plus heureux. Un indice : il se manifeste dans les rêves qu’on a pour notre vie…

Aussi, je vous invite à partir en quête pour le découvrir et le reconnaître ! Un bon moyen est le questionnement et l’introspection. Les thérapies ne s’adressent pas qu’à ceux qui sont en difficulté : elles sont un bon moyen de déblayer votre trésor !

Quand vous aurez renoncé aux conditionnements pour choisir vos propres croyances, quand vous saurez reconnaître vos droits et les faire respecter, quand vous aurez traversé vos peines et vos peurs, quand vous saurez en quoi vous êtes unique et que vous l’aurez accepté, je peux vous assurer que vous sentirez libre, égal à chacun et puissant ! Vous serez en mesure de donner le meilleur pour le monde et d’en recevoir le plus beau, avec bienveillance et sérénité.

Il n’y aura plus de compétition car nous sommes tous différents. La compétition tient sur la comparaison : qui aurait l’idée d’évaluer avec les mêmes critères un aigle, un dauphin et un éléphant ?

La paix s’acquiert d’abord en soi, pour qu’elle rejaillisse un jour sur le monde.

Une légende hindoue raconte qu’après avoir créé la race humaine, les Dieux réfléchirent au lieu où ils pourraient cacher les réponses à la vie, car il fallait mériter ce trésor.

  • Mettons ces réponses au sommet d’une montagne, proposa l’un d’eux.
  • Non, trop facile. Les hommes sauront atteindre les sommets les plus hauts.
  • Au centre de la terre, alors !
  • Non, ils les trouveront là aussi.
  • Moi, je dis, au fond de la mer !
  • Ils sauront aussi aller jusqu’aux profondeurs de la mer.

Un long silence s’installa.
Enfin, un des Dieux reprit :

  • Si nous les cachons à l’intérieur des hommes, je pense qu’ils n’auront jamais l’idée de les chercher là.

C’est ce qu’ils firent.


La vraie question est celle du sens

La question du sens est centrale dans l’existence de l’homme. Tout ce que fait celui qui est réellement vivant (par opposition à celui qui est résigné et qui se soumet au système), c’est de donner un sens à sa vie ou d’en chercher un pour le monde.

Les plus grands scientifiques (astrophysicien, physicien, biologiste, etc.), les chercheurs en intelligence artificielle, les adeptes des divers courants spirituels, philosophiques ou religieux…  essayent de comprendre la vie : l’homme ou le monde. Les faiseurs de vie (médecins et autres soignants, enseignants et éducateurs, parents et communauté, agriculteurs et cultivateurs, inventeurs et créatifs, etc.) tentent de lui en donner un (sens).

Les consciences individuelles sont en recherche d’une conscience universelle…