Archives de l’année : 2009


La « génération contrat »

1001 jeunes salariés âgés de 20 à 30 ans et de 120 DRH répondent à une enquête pour mieux comprendre les attentes des jeunes vis-à-vis du monde de l’entreprise et connaître les politiques RH mises en place vis-à-vis de cette population. .

Priorité de vie des 20/30 ans.

1. famille (78%)
2. travail et argent
3. temps libre et amis

Priorité de leurs critères pour choisir un travail.

– l’argent (rémunération à l’embauche et perspectives d’évolution), principal critère
– avant l’intérêt du poste ou l’image de l’entreprise (4ème et 5ème rang),
– la flexibilité des horaires ou les missions internationales arrivant dernières (18ème et 20ème rang sur 20 critères proposés).

Satisfaction au travail.

Les 20/30 ans sont globalement satisfaits de leur travail, et apprécient :

1. l’ambiance (73%)
2. la confiance que leur porte leur manager (72%)
même s’ils pensent que ce dernier ne leur a pas donné de retour régulier sur leur travail (54%)

Exigence vis-à-vis de l’entreprise.

75 % des jeunes sont prêts à rester dans la même entreprise, sous réserve qu’elle réponde à leurs attentes et leur permette d’évoluer, en interne tout d’abord (58%) au sein de la même filière métier.

Avant leur entrée dans le monde du travail, la plupart des jeunes actifs étaient, vis-à-vis de l’entreprise :

1. inquiets (à 84%)
2. méfiants (à 77%)
3. exigeants (à 77%)

Après leur première expérience, ils sont moins inquiets (-23 points) et moins méfiants (-7 points) mais  le niveau d’exigence, lui, augmente encore pour atteindre 81%.

« Les jeunes ne changent pas pour changer, s’ils sont heureux dans leur poste, ils y restent et cherchent à évoluer rapidement en interne. En revanche, ils n’hésiteront pas à quitter l’entreprise si celle-ci ne satisfait pas leurs exigences dès que des opportunités externes se présentent. Le lien « affectif » avec l’entreprise n’est pas perceptible, on est beaucoup plus dans une philosophie du donnant-donnant. C’est une génération du contrat individualisé et négocié dans laquelle se retrouvent aussi bien les ouvriers que les cadres, les femmes que les hommes, le secteur de l’industrie que celui des services »

Annick Cohen-Haegel,
Manager de l’offre Ressources Humaines de Cegos.

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Les valeurs d’entreprises les plus importantes aux yeux des salariés.

1. le respect de la personne (46%)
2. la convivialité sur le lieu de travail (43%)
3. la reconnaissance du travail accompli (37%)

Les attentes des salariés vis-à-vis de leur manager.

1. qu’il soit à leur écoute (29%)
2. qu’il les respecte (17%)

Le manager direct est d’ailleurs proche de leurs besoins.

1. c’est lui qui suit leur intégration à leur entrée dans l’entreprise (pour 59% des jeunes)
2. qui développe les compétences professionnelles (59%)
3. qui aide en cas de difficultés (54%)

Les collègues, les N+2, les DRH et les partenaires sociaux arrivent très loin derrière.

Critère motivant le départ des 20/30 ans.

1. une ambiance de travail mise à mal
2. le manque d’intérêt de la mission arrive en 2e position

Des politiques RH inadaptées aux jeunes.

Pour attirer les jeunes,

Les DRH misent d’abord sur

1. l’image et la notoriété de l’entreprise
2. le contenu du poste

Les priorités des jeunes

1. la rémunération
2. l’évolution de carrière

Pour les DRH, réviser leur politique de rémunération est même loin d’être d’actualité. Ils préfèrent se focaliser sur les parcours d’intégration, les processus de recrutement ou la GPEC.

Les DRH reconnaissent aux jeunes
des qualités

– de dynamisme
– relationnelles
– d’ambition

Les DRH nourrissent certaines craints quant à :

1. leurs trop grandes exigences vis-à-vis de l’entreprise
2. leur esprit « frondeur » ,
qui peut se matérialiser par du :
– micro-absentéisme (un jour ou deux)
– le non respect des règles de confidentialité
– des litiges plus fréquents.

«Les DRH ont encore du mal à gérer la population des 20/30 ans. Leur niveau d’exigence fait peur, or il devrait être considéré comme un atout pour l’entreprise. Le jeune salarié a besoin d’un management et d’une GRH plus individualisés, avec des objectifs à court terme, explicites et précis reposant sur un contrat clairement défini entre son manager et lui. Il y a beaucoup à créer, mais quel défi passionnant pour les DRH !».

Annick Allégret,
directeur de l’unité RH & Management de Cegos.

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[Observatoire Cegos, Enquête d’avril 2009, auprès de 1001 salariés de 20 à 30 ans et 120 DRH]

[Source]


Easyjet – interactivité web/mobile

EasyJet vient de lancer un mini site viral “it’s time to live“, qui fait participer l’internaute à une expérience interactive grâce à la technologie du web call-back.

Après s’être inscrit sur le site, le téléphone sonne : le protagoniste, poursuivi par des individus peu recommandables, demande de l’aide. Il est possible de le guider jusqu’à l’aéroport grâce aux touches du téléphone mobile.

Vidéo sur le web et discours téléphonique sont synchronisés pour un rendu plus accrocheur.
A la fin de l’expérience, il est proposé de piéger ses amis… viral.

[le site]

A voir aussi

L’article sur le mini site viral lancé par Orange en 2008 pour promouvoir sa chaîne “Orange Foot”. Le même concept d’interaction vidéo web/ téléphone avait été utilisé pour cette campagne : l’internaute devait aider Sébastien Chabal à marquer un pénalty à l’aide de son téléphone.

[voir l’article]


Affiche interactive McDonalds


L’affiche interactive de McDonald’s sur les panneaux de Piccadilly Circus, Londres

Cette affiche publicitaire de McDonald’s défile durant 40 secondes où chacun pourra tenter d’être sur une photo tenant des haltères, un parapluie ou un ballon, ou en ayant de la fumée sortant des oreilles… Les touristes et autres passants londonien, qui souhaitent avoir la « fameuse » photo des immenses panneaux de Piccadilly Circus, interagissent ainsi avec le concept, et créent le buzz.

[via]

A voir aussi :
– la surface tactile interactive de Cadbury [vidéo]
– l’aquarium virtuel de Carnival Cruise Lines [source]
le blog du Happening Interactif d’ultranoir


Des réductions pour les moins de 26 ans

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01. Réductions sur les billets de trains grâce à la carte 12-25 de la SNCF.
En renouvelant votre carte la veille de vos 26 ans, vous pourrez en profiter un an de plus.

02. Abonnement aux transports en commun à tarifs réduits.
Exemple : la carte Imagine R sur Paris pour les étudiants.

03. Réductions sur vos voyages internationaux :
– l’International Student Identity Card pour les étudiants
– l’International Youth Travel Card pour les moins de 26 ans

04. Accès gratuit aux monuments historiques et aux musées nationaux [voir]

05. Réductions pour les places de cinéma (cinémas de quartier et Mk2)

06. Séances dans les théâtres privés parisiens à 10 euros en semaine

07. Réductions sur certains achats.
De grandes enseignes proposent leur carte d’adhérents à un tarif privilégié.
Exemple : la carte adhérents de la FNAC est 25% moins chère pour les moins de 26 ans.

08. Téléphone mobile moins cher.
Les trois opérateurs proposent des offres spécifiques pour les moins de 26 ans.

09. Accès internet moins cher.
Les moins de 26 ans bénéficient aussi dans ce domaine d’offres spécifiques.
Exemple : chez Orange, -10% sur un abonnement haut débit.

10. Coupe de cheveux moins chère.
Nombreux sont les salons de coiffure proposant des offres pour les moins de 26 ans.

11. Des tarifs bancaires spécifiques.
La plupart des banques proposent des packages pour les 18-25 ans.

12. Des contrats d’assurances-vie pour les moins de 26 ans, avec des conditions préférentielles : des frais minorés et des montants de versements minimum plus faibles.

13. Aides au logement de la Caisse d’Allocations Familiales pour les moins de 25 ans.

14. Mutuelle et couverture sociale à tarifs réduits :
des offres spécifiques et des tarifs préférentiels existent pour les moins de 26 ans.

15. Des bourses d’études.

16. Des crédit d’impôts pour les moins de 26 ans.
Les salariés de moins de 26 ans dont le métier connait des difficultés de recrutement peuvent bénéficier d’un crédit d’impôts. Son montant sera de 1 500 euros si les revenus n’excèdent pas 10 060 euros, ou de 75% au delà.
Exemple : BTP.

[Source]


Petite histoire d’économie

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Ça se passe dans un très petit village qui vit du tourisme, sauf qu’à cause de la crise économique il n’y a plus de touristes. Tout le monde emprunte à tout le monde pour survivre . Plusieurs mois passent, misérables.  Arrive enfin un touriste qui prend une chambre. Il la paie avec un billet de $100.

Le touriste n’est pas aussitôt monté à sa chambre que l’hôtelier court porter le billet de 100$ chez le boucher, à qui il doit justement cent dollars. Le boucher va aussitôt porter le même billet au paysan qui l’approvisionne en viande. Le paysan, à son tour, se dépêche d’aller payer sa dette à la pute à laquelle il doit quelques passes. La pute boucle la boucle en se rendant à l’hôtel pour rembourser l’hôtelier qu’elle ne payait plus quand elle prenait une chambre à l’heure. Comme elle dépose le billet de 100$ sur le comptoir, le touriste qui venait de dire à l’hôtelier qu’il n’aimait pas sa chambre et n’en voulait plus, ramasse son billet et disparaît.

Rien n’a été dépensé, ni gagné. N’empêche que plus personne dans le village n’a de dettes.

[Sources : La leçon d’économie de Pierre Foglia
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