Un sac… de thé
[Source : ads of the world]
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Des ballons symbolisent les bulles de cette boisson pétillante.
L’agence JEH United a imaginé une affiche gigantesque libérant des ballons gonflés d’hélium à des horaires tactiques pour faire pétiller cette boisson !
[Source : BestAds]
Les marques connues sont source de plaisir et d’identification : notre cerveau nous fait apprécier les marques connues en intégrant à notre expérience sensorielle des informations de nature sociale, qui vont véritablement apporter un surcroît de plaisir.
Le neuroscientifique Read Montague et ses collègues ont donné à goûter à des volontaires deux sodas dans des gobelets incolores. Ces deux sodas étaient respectivement du Coca-cola et du Pepsi-Cola.
Lors d’une dégustation “à l’aveugle” (sans savoir ce que les gobelets contenait), une majorité de volontaires a déclaré préférer le gobelet contenant du Pepsi-Cola. Le goût intrinsèque du Pepsi-Cola semble donc meilleur que celui du Coca-Cola.
Mais lorsqu’on a répété l’expérience en laissant les volontaires verser eux-mêmes le breuvage de la canette dans leur verre, ils ont été une majorité à préférer le Coca-Cola. La connaissance de la marque avait changé leur perception gustative.
R.Montague a observé ce qui se passait dans leur cerveau, et a constaté qu’une zone nommée cortex préfontal s’activait : cette zone du cerveau est un carrefour entre les informations de nature sociale et nos émotions. Autrement dit, ce cortex préfontal prend conscience du fait qu’une majorité de personnes aime le Coca-Cola et va modifier le resssenti émotionnel en conséquence. Les buveurs ressentent effectivement plus de plaisir à boire du Coca-Cola quand ils le savent, et ne le disent pas uniquement par conformisme.
Dans ce contexte, le rôle des médias et de la publicité est absolument central. Ce sont les médias qui assurent la visibilité d’une marque et vont donc submerger notre cerveau d’informations sociales ad hoc, conçues pour augmenter notre plaisir et stimuler notre recherche de produits marqués.
[Extrait de : 150 petites expériences de psychologie des médias]
Une étude du profil des consommateurs de certains produits révèle que ces derniers ne sont pas toujours utilisés par ceux auxquels ils étaient destinés à l’origine. Exemples.
1. des lingettes bébé utilisées par des femmes à la peau sensible pour se démaquiller
2. des rasoirs pour homme pour épiler les femmes ( Gillette a depuis, lancé “Vénus”)
3. des boissons chocolatées pour enfants, dégustées par des adultes (cf. Nesquick)
4. des biscuits petit-déjeuner consommés au goûter (cf. Lu)
5. des yaourts à boire “nomade”, bus à domicile pour le dessert du dîner (cf. Yop)
6 . les biscuits pour enfants, mangés par une majorité d’adultes de plus de 35 ans (1/4 en ont même plus de 50) (cf. Petit écolier de Lu)
7. des yaourts allégés achetés pour les 6-10 ans (par erreur ou par économie)
8. les crèmes de soins pour femmes adoptées par les hommes
9. les céréales pour enfants appréciées par les plus de 35 ans
10. des déodorants pour femmes achetés par des hommes à la peau sensible (30%),
des déodorants pour homme dont le parfums plaît aux femmes (26%)
[A lire sur : JDN]
Petites annonces eBay dans le métro madrilain
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Aubade se déshabille à la vue des passants
Pendant dix jours en décembre, les passants de la rue Montorgueil pouvaient apercevoir une femme qui dansait et se déshabillait derrière les rideaux d’un salon. L’information a vite été relayée sur Internet. Le public est alors venu chaque soir plus nombreux jusqu’au dénouement avec la révélation du nouveau site internet de la marque de lingerie Aubade French Art Loving. Une opération imaginée par l’agence Chainsaw.