bien-être


[Extrait] Alors voilà, B.Beaulieu (1)
Des choses simples compliquées et inversément

Dans « Alors voilà, les 1001 vies des Urgences », Baptiste Beaulieu peint avec légèreté et humour les consultations qui s’enchaînent, les incroyables rencontres avec les patients et la vie réelle, difficile ou amusante, au sein de l’hôpital. Par ses histoires d’une grande sensibilité, à la fois touchantes et drôles, il restitue tout le petit théâtre de la comédie humaine. 

Dans la vie… “Il suffit de regarder les choses simples derrière les choses compliquées et de s’émerveiller des choses compliquées derrière les choses simples.”

[“Alors voilà, les 1001 vies des Urgences“, Baptiste Beaulieu]


Vous êtes parfait…

…mais un peu encombré : de conditionnement, de souffrance et d’émotions négatives.

J’ai acquis la conviction qu’on est tous unique et parfait, qu’on a un talent (une qualité intrinsèque) particulier et une manière unique de l’exprimer, et que c’est en étant conscient qu’on le met au service du monde qu’on est le plus heureux. Un indice : il se manifeste dans les rêves qu’on a pour notre vie…

Aussi, je vous invite à partir en quête pour le découvrir et le reconnaître ! Un bon moyen est le questionnement et l’introspection. Les thérapies ne s’adressent pas qu’à ceux qui sont en difficulté : elles sont un bon moyen de déblayer votre trésor !

Quand vous aurez renoncé aux conditionnements pour choisir vos propres croyances, quand vous saurez reconnaître vos droits et les faire respecter, quand vous aurez traversé vos peines et vos peurs, quand vous saurez en quoi vous êtes unique et que vous l’aurez accepté, je peux vous assurer que vous sentirez libre, égal à chacun et puissant ! Vous serez en mesure de donner le meilleur pour le monde et d’en recevoir le plus beau, avec bienveillance et sérénité.

Il n’y aura plus de compétition car nous sommes tous différents. La compétition tient sur la comparaison : qui aurait l’idée d’évaluer avec les mêmes critères un aigle, un dauphin et un éléphant ?

La paix s’acquiert d’abord en soi, pour qu’elle rejaillisse un jour sur le monde.

Une légende hindoue raconte qu’après avoir créé la race humaine, les Dieux réfléchirent au lieu où ils pourraient cacher les réponses à la vie, car il fallait mériter ce trésor.

  • Mettons ces réponses au sommet d’une montagne, proposa l’un d’eux.
  • Non, trop facile. Les hommes sauront atteindre les sommets les plus hauts.
  • Au centre de la terre, alors !
  • Non, ils les trouveront là aussi.
  • Moi, je dis, au fond de la mer !
  • Ils sauront aussi aller jusqu’aux profondeurs de la mer.

Un long silence s’installa.
Enfin, un des Dieux reprit :

  • Si nous les cachons à l’intérieur des hommes, je pense qu’ils n’auront jamais l’idée de les chercher là.

C’est ce qu’ils firent.


La vraie question est celle du sens

La question du sens est centrale dans l’existence de l’homme. Tout ce que fait celui qui est réellement vivant (par opposition à celui qui est résigné et qui se soumet au système), c’est de donner un sens à sa vie ou d’en chercher un pour le monde.

Les plus grands scientifiques (astrophysicien, physicien, biologiste, etc.), les chercheurs en intelligence artificielle, les adeptes des divers courants spirituels, philosophiques ou religieux…  essayent de comprendre la vie : l’homme ou le monde. Les faiseurs de vie (médecins et autres soignants, enseignants et éducateurs, parents et communauté, agriculteurs et cultivateurs, inventeurs et créatifs, etc.) tentent de lui en donner un (sens).

Les consciences individuelles sont en recherche d’une conscience universelle…


Le temps est une question de priorité

La première étape vers vos rêves, c’est de sortir la tête de l’eau. Arrêtez de dire que vous n’avez pas le temps, dites que ce n’est pas votre priorité, ce serait plus honnête. Et vous en avez le droit !

Un petit pas chaque jour, quelques minutes à peine : une lecture, une idée, une note, un appel suffisent jour après jour à vous mener à eux. En éteignant la télévision ou en réduisant les activités parasites (seulement 20% de nos actions génèrent 80% de nos revenus et de notre plaisir), il devrait être possible de trouver un petit quart d’heure chaque jour pour avancer vers vos rêves !


Je m’accorde beaucoup trop d’importance et pas assez de considération.

Dès que je pose des ambitions pour moi, pour ma vie, pour autrui, je me fourvoie.
Quand je choisis de croire dans les étiquettes qu’on me colle, je m’égare.
Je m’accorde alors beaucoup trop d’importance et pas assez de considération.

Je vais devenir dirigeant !” “Elle va m’écouter.” “Le monde doit changer !
Nous ne pouvons contraindre rien ni personne et, de part notre nature humaine, nous ne pouvons prétendre à aucune permanence, aucune perfection. Considérer représenter une qualité (“je suis une personne gentille », “je suis quelqu’un de paresseux »), c’est s’accorder beaucoup trop d’importance et une pression inutile. Nous sommes un peu de tout – bon et mauvais – et toujours potentiellement dans l’erreur. Nous ne sommes qu’une poussière dans l’infinité qui nous lie.

Dès lors, nous devons seulement prendre soin de nous (de notre corps, de notre esprit, de notre âme) et de notre environnement. S’accorder le temps de comprendre et d’apprendre de nos émotions, respecter nos besoins. Notre seule responsabilité est celle de nos intentions, dans nos pensées et dans nos actes. Je peux améliorer mon comportement, mais pas changer mon être. Je ne peux devenir que ce que je suis – et c’est seulement en “étant” véritablement que j’inspirerai le monde.

Sois le changement que tu veux voir dans le monde” Gandhi

Au-delà, nos aspirations sont illusoires, nos désirs ne nous appartiennent pas. Nous ne pouvons contrôler le cours de la vie, seulement nous y laisser prendre, et en profiter. La vie est un jeu, arrêtons de nous prendre trop au sérieux…


Je préférerai mourir que…

Il y a des « passages » dans nos vies où on préférerait « mourir » plutôt que d’avoir à les traverser. Des épreuves engendrant des émotions si difficiles – une souffrance – qu’on souhaiterait juste revenir en arrière ou que tout s’arrête.

A quoi aspire-t-on réellement dans ces instants-là ?

à la paix

Ce qui nous empoisonne, ce sont nos pensées et nos émotions.

On s’accroche à ce qui n’existe plus (chose, expérience, croyance, personne). Ce qui fait rejaillir nos vieux schémas d’abandon / dépendance, de trahison / contrôle, de rejet / fuite, d’humiliation / masochiste, d’injustice / rigide (cf. « les 5 blessures de l’âme qui empêchent d’être soi-même » de Lise Bourbeau).

Or, la paix s’acquiert dans le calme et par l’Amour. La paix s’atteint quand on lâche prise, qu’on cesse de lutter pour accepter ce qui est et qu’on se détache du passé ou des futurs imaginés pour vivre l’instant présent. La paix est un choix.