[Extrait] Le Voyage d’Hector, F.Lelord
Le bonheur c’est une manière de voir les choses


Dans “Le Voyage d’Hector ~ ou la recherche du bonheur” de François Lelord, Hector est un jeune psychiatre qui ne parvient pas à rendre ses patients heureux. Il décide d’entreprendre un voyage pour comprendre ce qu’est vraiment le bonheur. 

Leçon n°7 : L’erreur, c’est de croire que le bonheur est le but
– Je voulais dire un but comme vous savez vous en fixer dans votre civilisation, ce qui vous fait d’ailleurs accomplir tant de choses intéressantes. Mais le bonheur, ce n’est pas du même ordre. Si vous le visez, vous avez beaucoup de chance de le rater. D’ailleurs, comment saurez-vous jamais que vous l’aurez atteint ?

– Vous voulez dire que les meilleures leçon ne sont pas les même pour tout le monde ?
– Est-ce que vous racontez la même chose à tous vos patients ?

Hector dit qu’il ne racontait pas la même chose à tout le monde, mais qu’il y avait quand même certains principes qui revenaient souvent, surtout avec les gens trop tristes ou avec ceux qui avaient trop peur : les aider à faire la différence entre ce qu’il pensaient sur eux et sur les autres et ce qui existait vraiment, parce qu’ils avaient tendance à croire que ce qu’ils pensaient était la réalité, alors que ce n’était pas toujours le cas.

Leçon n°20 : Le bonheur c’est une manière de voir les choses 
Pour résumer, on voit bien la différence de bonheur entre ceux qui voient la bouteille à moitié pleine et ceux qui la voient à moitié vide.

Le professeur appris à Hector qu’il y avait un grand débat entre spécialistes du bonheur. Il y avaient ceux qui pensaient que vous étiez heureux surtout parce que vous aviez une vie pleine de choses et d’évènements agréables. D’autres professeurs pensaient que le bonheur dépendait surtout de la manière de voir les choses. Ils ont tendance à penser que notre niveau de bonheur, c’est un peu comme notre pression artérielle ou notre poids : ça varie de temps en temps, selon les circonstances, mais en gros, ça revient toujours à un niveau de base qui est propre à chaque personne. Ils étudient les gens qui ont de grands succès ou de grands malheurs, et ils voient que quelques mois plus tard, leur humeur est presque revenue au même niveau qu’avant.

En gros, être doué pour le bonheur, c’était un peu comme être bon en calcul ou en gymnastique : ça dépendait un peu de comment était fabriqué votre cerveau à la naissance et même avant, mais aussi de comment vos parents ou d’autres grandes personnes s’étaient occupés de vous quand vous étiez petits. Et puis bien sûr, des efforts et des rencontres que vous faites après. Hérédité ou éducation, c’est toujours la faute des parents 😉

[Le Voyage d’Hector ou La recherche du bonheur, François Lelord]

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