Archives du mois : avril 2016


L’envie et le désir

Quelle différence entre l’envie et le désir ?

Dans le dictionnaire aucune, ils sont synonyme l’un de l’autre et les définitions sont similaires. Ils ont d’ailleurs d’autres termes analogues qui ne sont pas plus différenciés en termes de définition : souhait, aspiration… Pourtant, moi, j’en note une de différence. Alors soit nous manquons de vocabulaire, soit nous manquons de subtilité, soit j’ai raté quelque chose… en attendant, pour pallier à cette absence, voici ce que je propose.

Pour moi, l’envie est plus proche de l’aspiration, définie comme “une force intérieure, une tendance profonde qui pousse quelqu’un vers un idéal ou une meilleure situation”. Dans cette notion, l’action est motivée par l’amour, elle apporte elle-même une satisfaction. Alors qu’à l’inverse, le désir “est un effort de réduction d’une tension issue d’un sentiment de manque”, il est donc motivé par l’absence. Toute la différence est là. Dans le premier cas, le chemin vers l’objet de l’envie est lui-même une source d’épanouissement et l’atteinte de l’objectif est secondaire. Le plaisir naît du fait qu’on réalise ce que l’on aime. Dans le second cas, c’est l’atteinte de l’objectif qui compte, pour permettre un plaisir éphémère venant combler un manque.

Un exemple un peu simpliste donnerait : “j’ai envie de jouer au foot vs. je désire marquer des buts”. Dans un cas, le simple fait de jouer est plaisant, dans le second la notion d’objectif et de performance prime et peut générer de la frustration en cas d’échec.

Cette notion est importante car sur un chemin d’éveil, la distinction des deux permet de prendre des mesures différentes. Il s’agit d’encourager les envies motivées par l’amour et de prendre conscience des désirs existants du fait d’un manque… pour apprendre à les combler autrement que par une quête sans fin de plaisirs ponctuels. L’objet désiré n’est alors qu’un symbole, une construction mentale cachant un vide intérieur. Pour se construire, il faudra alors l’appréhender avec bienveillance et apprendre à le combler par nous-même. (suite…)


Illusion de contrôle

Le panda n’accomplira jamais sa destinée, pas plus que toi,
tant que tu ne renonceras pas à tes illusions de contrôle” (Kung Fu Panda)

L’illusion de contrôle est la tendance à croire que nous pouvons contrôler (ou du moins influencer) des résultats sur lesquels nous n’avons, en réalité, aucune influence. Un biais qui peut amener à des comportements risqués, chacun surestimant ses capacités par rapport à la réalité objective – ou se transformer, à l’inverse, en sentiment de culpabilité. L’illusion de contrôle a une incidence directe sur les comportements pro sociaux de coopération ou d’équité dans les modèles de négociation ou de coopération.

Langer (1975) a ainsi montré que des sujets qui ont le choix du numéro de leur billet de loterie ont tendance à le revendre nettement plus cher que ceux à qui ce choix est imposé.

L’argent, la drogue la plus trompeuse qui soit, car elle nous donne l’illusion de pouvoir contrôler notre destin. Un vrai mensonge.” (Douglas Kennedy)

[Source : ecopsycho]

Ma conclusion : bien que nous disposions toujours du libre arbitre (de la capacité de décision face aux choix qui s’offrent à nous), nous maîtrisons bien peu de paramètres dans notre vie. Finalement, à l’instar de celle du Panda, la vie est peut être une sorte de destinée… il suffit d’y croire et profiter du voyage.


L’entreprise libérée en 1 minute

Une entreprise libérée, c’est quoi ?

C’est une entreprise où le salarié devient responsable d’entreprendre toutes les actions qu’il estime les meilleures pour la réussite de l’entreprise, car il est celui qui connaît le mieux les besoins liés à son travail.

La recette pour que ça marche :

  • une vision d’entreprise exaltante et des objectifs clairs
  • des valeurs communes
  • quelques règles de savoir-vivre
  • des ego adoucis

[Source : possum interactive]