Archives de l’année : 2015


Persévérez dans la bienveillance

Je viens de lire ce post sur facebook :

« Hier après midi, je suis passée place de la République, entre les réfugiés, Hommes, Femmes, Enfants, nos SDF locaux, installés à même le sol, cette statue centrale jonchée de graffitis, le brouhaha de la circulation, les regards qui s’échangent entres passants…Je me suis dit que tous les ingrédients étaient réunis, pour un joyeux bordel et que effectivement quand on lance un boomerang, même très loin il revient. Que vos postes de télé ne vous dépriment pas trop, l’effet papillon va passer, mais les dispositifs vont rester. Gardez une place pour la relativité, car si vous aussi vous déversez votre colère, vos craintes ou vos incompréhensions, on va seulement augmenter le taux de négativité. En ce jour de gentillesse qui finit en deuil, je souhaite de toute mon âme et mon cœur, que Vive La Paix, et reste persuadée que l’on peut y arriver ! »

J’ai le même genre de sensations : inerte hier soir, difficile ce matin, j’attends encore des nouvelles de certains amis… mais simultanément je ne peux pas m’empêcher de penser au monde dans sa globalité, je me demande pourquoi nous ne sommes pas en deuil chaque jour avec toutes les horreurs qui s’y passent, pourquoi bénéficions-nous de ce statut alors que nous sommes “en haut de la chaîne”, pourquoi ce sursaut aujourd’hui plutôt qu’une action quotidienne pour plus d’harmonie… la guerre arrive à nos portes alors les gens ouvrent les yeux… qu’est-ce que cette situation va légitimer de négatif pour la suite ? qu’est-ce qu’elle va étouffer d’important (COP21…) ? est-ce que cette tragédie va nous faire taire sous son poids ou nous ouvrir les yeux sur la misère humaine qui nous entoure ? comment poursuivre nos actions de sensibilisation à la violence ordinaire sans céder aux comparaisons ? J’imagine que si, ne serait-ce qu’en France, chacun était en paix dans son cœur, aucun courant violent n’aurait pu s’implanter dans la tête de certains… Gandhi disait « Sois le changement que tu veux voir dans le monde », alors s’il vous plaît, ne cédez pas à la peur et la méfiance – la violence entraîne toujours la violence – persévérez dans la bienveillance.

« La haine tue toujours, l’amour ne meurt jamais. » (Gandhi)

Nous sommes dans une période de transition et comme tout changement, elle est difficile : les mouvements opposés se renforcent. Beaucoup s’éveillent alimentant le courant de Vie et d’Amour, mais simultanément les extrêmes se révèlent. Je ne suis pas étonnée et je n’abandonnerai pas. J’ai confiance car je compte sur tous ceux qui mettent leur cœur en paix pour créer l’équilibre. Einstein disait : « L’Amour est la seule et la dernière réponse. »


Seulement 4 grands types de profession ?

Je crois qu’en termes de finalité, il y a 4 grands types de professions :

  • ceux qui cherchent un sens à la vie, au monde
  • ceux qui s’occupent des êtres vivants (planète comprise)
  • ceux qui façonnent le monde matériel pour rendre le quotidien plus confortable
  • ceux qui entretiennent le système (ordre, norme) dont les intermédiaires

Ce qui nous donne 4 grands verbes : chercher, aider, façonner, ordonner (ou faciliter).
Et vous, que voulez-vous faire pour le monde ?

Ce que je ne comprends pas par contre :
Pourquoi est-ce la dernière catégorie qui est la mieux rémunérée ? (en moyenne)
Est-ce parce que c’est celle qui manque le plus de sens – la plus éloignée de la Vie ?
L’Ordre s’oppose à la Vie car il la contraint… L’essence de la vie c’est la liberté, le chemin du moindre effort ; donc l’ordre s’oppose à la nature même de la Vie puisqu’il tente de contrôler l’incontrôlable ?

Quelques exemples à compléter :

Ceux qui cherchent un sens à la vie, au monde : chercheur, astrophysicien, physicien, biologiste, mathématicien, aventurier, voyageur, artiste, historien, philosophe, religieux…

Ceux qui s’occupent des êtres vivants : soignant, assistante sociale, thérapeute, guide spirituel, RH, manager, enseignant, parent, vétérinaire, écologiste, cultivateurs…

Ceux qui façonnent le monde matériel pour rendre le quotidien plus confortable – ceux qui créent et produisent : inventeur et créatif, artisan et industriel, informaticien, entrepreneur…

Ceux qui entretiennent le système, les professions intermédiaires : juriste, exécutif, politicien, financier, commercial, immobilier, communicant, consultant, dirigeant…

(Les écrivains peuvent intégrer toutes les catégories semble-t-il)


Vous êtes parfait…

…mais un peu encombré : de conditionnement, de souffrance et d’émotions négatives.

J’ai acquis la conviction qu’on est tous unique et parfait, qu’on a un talent (une qualité intrinsèque) particulier et une manière unique de l’exprimer, et que c’est en étant conscient qu’on le met au service du monde qu’on est le plus heureux. Un indice : il se manifeste dans les rêves qu’on a pour notre vie…

Aussi, je vous invite à partir en quête pour le découvrir et le reconnaître ! Un bon moyen est le questionnement et l’introspection. Les thérapies ne s’adressent pas qu’à ceux qui sont en difficulté : elles sont un bon moyen de déblayer votre trésor !

Quand vous aurez renoncé aux conditionnements pour choisir vos propres croyances, quand vous saurez reconnaître vos droits et les faire respecter, quand vous aurez traversé vos peines et vos peurs, quand vous saurez en quoi vous êtes unique et que vous l’aurez accepté, je peux vous assurer que vous sentirez libre, égal à chacun et puissant ! Vous serez en mesure de donner le meilleur pour le monde et d’en recevoir le plus beau, avec bienveillance et sérénité.

Il n’y aura plus de compétition car nous sommes tous différents. La compétition tient sur la comparaison : qui aurait l’idée d’évaluer avec les mêmes critères un aigle, un dauphin et un éléphant ?

La paix s’acquiert d’abord en soi, pour qu’elle rejaillisse un jour sur le monde.

Une légende hindoue raconte qu’après avoir créé la race humaine, les Dieux réfléchirent au lieu où ils pourraient cacher les réponses à la vie, car il fallait mériter ce trésor.

  • Mettons ces réponses au sommet d’une montagne, proposa l’un d’eux.
  • Non, trop facile. Les hommes sauront atteindre les sommets les plus hauts.
  • Au centre de la terre, alors !
  • Non, ils les trouveront là aussi.
  • Moi, je dis, au fond de la mer !
  • Ils sauront aussi aller jusqu’aux profondeurs de la mer.

Un long silence s’installa.
Enfin, un des Dieux reprit :

  • Si nous les cachons à l’intérieur des hommes, je pense qu’ils n’auront jamais l’idée de les chercher là.

C’est ce qu’ils firent.


La vraie question est celle du sens

La question du sens est centrale dans l’existence de l’homme. Tout ce que fait celui qui est réellement vivant (par opposition à celui qui est résigné et qui se soumet au système), c’est de donner un sens à sa vie ou d’en chercher un pour le monde.

Les plus grands scientifiques (astrophysicien, physicien, biologiste, etc.), les chercheurs en intelligence artificielle, les adeptes des divers courants spirituels, philosophiques ou religieux…  essayent de comprendre la vie : l’homme ou le monde. Les faiseurs de vie (médecins et autres soignants, enseignants et éducateurs, parents et communauté, agriculteurs et cultivateurs, inventeurs et créatifs, etc.) tentent de lui en donner un (sens).

Les consciences individuelles sont en recherche d’une conscience universelle…


Le temps est une question de priorité

La première étape vers vos rêves, c’est de sortir la tête de l’eau. Arrêtez de dire que vous n’avez pas le temps, dites que ce n’est pas votre priorité, ce serait plus honnête. Et vous en avez le droit !

Un petit pas chaque jour, quelques minutes à peine : une lecture, une idée, une note, un appel suffisent jour après jour à vous mener à eux. En éteignant la télévision ou en réduisant les activités parasites (seulement 20% de nos actions génèrent 80% de nos revenus et de notre plaisir), il devrait être possible de trouver un petit quart d’heure chaque jour pour avancer vers vos rêves !


Des mini-trous noirs au CERN

Le CERN (organisation européenne pour la recherche nucléaire) va tenter de créer des mini trous noirs. Les scientifiques du CERN vont relancer l’accélérateur de particules et le pousser cette fois au maximum de sa puissance. Le but ? Découvrir l’existence d’un univers parallèle dans d’autres dimensions.

Si l’existence de nouveaux univers était ainsi prouvée, non seulement il faudrait réécrire tous les manuels de physique mais aussi les livres de philosophie et même de croyances religieuses. Il est même possible, selon les scientifiques du CERN, que la gravité de notre propre univers « fuit » dans cet univers parallèle. « Ce dont nous parlons ce sont des univers réels dans des dimensions supplémentaires », explique Mir Faizal, l’un des trois physiciens qui dirigent l’expérience.

Si la gravité peut passer de notre univers dans de nouvelles dimensions alors leur existence est prouvée. Le CERN pense pouvoir détecter cette fuite de gravité en créant des mini trous noirs qui seraient un pont avec d’autres dimensions.

Le CERN avait déjà annoncé en juillet avoir découvert une particule dont les caractéristiques sont compatibles avec celles du boson de Higgs, considéré par les physiciens comme la clef de voûte de la structure fondamentale de la matière. Il s’agit en fait du chaînon manquant. C’était la seule particule du Modèle Standard qui n’avait pas encore été détectée. L’existence de cette particule, dont le champ aurait permis aux autres particules d’acquérir une masse juste après le Big Bang, est supposée depuis près de 50 ans. Sans le boson de Higgs, les particules qui constituent l’univers seraient restées éparses, comme dans une soupe, et n’auraient pas pu s’agréger pour donner naissance aux étoiles, aux planètes et même à la vie.

Même s’il y’a de fortes chances pour qu’il s’agisse bien du boson de Higgs, les scientifiques ne peuvent pas encore affirmer complètement que ce qu’ils ont découvert est bien le boson tel que décrit par le Modèle standard, ou bien une variante, ou encore une particule subatomique complètement nouvelle, qui pourrait obliger à repenser totalement la structure fondamentale de la matière.


Je m’accorde beaucoup trop d’importance et pas assez de considération.

Dès que je pose des ambitions pour moi, pour ma vie, pour autrui, je me fourvoie.
Quand je choisis de croire dans les étiquettes qu’on me colle, je m’égare.
Je m’accorde alors beaucoup trop d’importance et pas assez de considération.

Je vais devenir dirigeant !” “Elle va m’écouter.” “Le monde doit changer !
Nous ne pouvons contraindre rien ni personne et, de part notre nature humaine, nous ne pouvons prétendre à aucune permanence, aucune perfection. Considérer représenter une qualité (“je suis une personne gentille », “je suis quelqu’un de paresseux »), c’est s’accorder beaucoup trop d’importance et une pression inutile. Nous sommes un peu de tout – bon et mauvais – et toujours potentiellement dans l’erreur. Nous ne sommes qu’une poussière dans l’infinité qui nous lie.

Dès lors, nous devons seulement prendre soin de nous (de notre corps, de notre esprit, de notre âme) et de notre environnement. S’accorder le temps de comprendre et d’apprendre de nos émotions, respecter nos besoins. Notre seule responsabilité est celle de nos intentions, dans nos pensées et dans nos actes. Je peux améliorer mon comportement, mais pas changer mon être. Je ne peux devenir que ce que je suis – et c’est seulement en “étant” véritablement que j’inspirerai le monde.

Sois le changement que tu veux voir dans le monde” Gandhi

Au-delà, nos aspirations sont illusoires, nos désirs ne nous appartiennent pas. Nous ne pouvons contrôler le cours de la vie, seulement nous y laisser prendre, et en profiter. La vie est un jeu, arrêtons de nous prendre trop au sérieux…