Archives du mois : septembre 2015


Comment changer le monde ? 2

Les ressources de la planète sont suffisantes pour satisfaire humblement aux besoins vitaux de chacun, l’amour est la seule chose qui grandit quand on la partage, et l’homme – doté de conscience – est capable d’évoluer. Qu’attendons-nous donc pour changer le monde ? Comment faire ? Facile ! En ayant pleinement conscience de chacun de nos actes et de leurs conséquences. Voici le détail.

Pour changer le monde, il faut d’abord définir l’objectif auquel on aspire. Le voici : la paix et le partage équitable des ressources, le bonheur et l’épanouissement individuel.
“une liberté qui s’arrête où commence celle des autres”

“Le monde”, c’est au moins la somme des individus qui le composent. Donc pour qu’il change, il appartient à chacun de changer. Nos actes quotidiens sont autant de votes qui valident les choix de notre société d’aujourd’hui. Voici les actions que nous pourrions modifier progressivement.

La première étape est d’en prendre conscience, la suivante de modifier son comportement. Pourquoi ne pas essayer dès aujourd’hui ? puis une fois par mois cette année, une fois par semaine l’année prochaine, une fois par jour l’année d’après et, si tout le monde s’y met, dans 5 ans le monde aura changé !

  • remettez tout en question en cherchant avant tout ce qui sera le plus bénéfique pour vous et la planète à long terme : consommation, médecine, éducation, maintien de l’ordre… aucun domaine n’est parfait ou ne s’ajustera précisément à vos besoins. Tâchez de vous réapproprier vos choix.
  • prêtez attention à vos actes d’achat. Il s’agit d’abord de réduire la consommation en refusant le superflus, de préférer ensuite réutiliser des biens plutôt que d’acheter neuf, et enfin de sélectionner soigneusement les produits acquis au final. Achetez-les auprès d’entreprises locales, choisissez-les durables (réutilisables et produits dans le respect de la nature et de l’homme). Évitez particulièrement les plastiques qui ne se recyclent pas sur le long terme et proviennent de l’industrie pétrolière, qui s’accapare souvent les ressources au prix de l’ingérence et de la guerre. N’encouragez pas les entreprises qui participent aux abus : boycottez-les !  Déforestation, agriculture ou élevage intensif, exploitation des enfants ou des populations du 1/3 monde, ingérence, guerre, transport longue distance… voulez-vous vraiment être complice ?
  • revoyez vos comportements. Quel est votre fonctionnement quotidien ? Que pouvez-vous progressivement modifier : réduire votre consommation de ressources, vous déplacer moins / différemment ou envisager le télétravail, proposer vos services à des sociétés qui respectent vos nouvelles valeurs, augmenter votre contribution au monde…
  • soignez vos relations. Ecoutez vos émotions, et plutôt que de laisser jaillir votre frustration, communiquez vos besoins de façon assertive : sans agressivité, fuite ou manipulation. La violence, qu’elle soit physique ou passive, née au cœur de chacun et chemine en nous tous. Et non, à moins qu’il ne vous brutalise, ce n’est pas tant l’autre qui vous fait souffrir – qu’un phénomène en vous. Colère, tristesse, culpabilité, vengeance, pensées… sont générées par le cerveau !
  • fiez vous à ce que vous aimez pour trouver votre place. Toute réaction disproportionnée, toute émotion négative proviennent d’une contradiction entre ce qui vous importe vraiment et vos croyances sociales inculquées. Posez-vous sincèrement la question pour démêler le vrai du faux, et faites ce que vous aimez. L’Amour est l’énergie qui régit tout être et l’univers, faites-lui confiance, faites-vous confiance… et lâcher prise ! (= Ayez foi)
  • propager l’idée. Aujourd’hui j’ai semé une graine, j’aimerai que vous la fassiez germer en vous, et qu’en en récoltant les fruits vous les partagiez. A votre tour de semer la graine qui changera le monde !

C’est ici et maintenant que tout se joue. Particulièrement dans les pays développés en haut de la chaîne : si vous lisez ces lignes, c’est que vous êtes parmi les plus riches de cette planète. Vous n’imaginez pas l’influence que vous avez sur le monde. Que croyez-vous qui émergera lorsque les consommateurs ne financeront plus l’industrie pétrolière et les multinationales qui produisent de façon abusive ? Changer le monde n’est pas très compliqué, mais il faut que tout le monde y participe. et n’attendez pas que le voisin s’y mette : donnez-lui l’exemple !

« Si vous avez l’impression que vous êtes trop petit pour pouvoir changer quelque chose, essayez donc de dormir avec un moustique et vous verrez lequel des deux empêche l’autre de dormir. » Dalaï Lama

Réfléchissez-y et, en attendant, diffusez ce message !


Chief Happiness Officer

Connaissez-vous le “Chief Happiness Officer” ?

Il est garant du bien-être au travail. Ce poste existe déjà aux Etats-Unis et arrive progressivement en France. Je ne sais pas en détail comment il est mis en pratique en entreprise, mais si j’étais garante du bonheur au travail, voici ce que je proposerai :

// Volet communication //
** une charte des règles de vie (toujours à l’écoute, toujours bienveillant, etc.) sur la base des 4 accords toltèques par exemple
** une formation de tous aux compétences relationnelles (cf. communication non violente, analyse transactionnelle, etc)

// Volet individuel //
** un focus sur l’autonomie et la responsabilisation de chacun
** un focus “talent” pour reconnaître les talents innés de chacun et leur donner la place de s’exprimer (cf. “découvrez vos points forts” de Marcus Buckingham)
** de la formation pour permettre à chacun de progresser et se réaliser
** une ouverture au développement personnel pour favoriser l’introspection

// Volet organisation du collectif //
** la réorganisation de l’entreprise pour privilégier la coopération plutôt que les statuts hiérarchiques et la compétition
** une réduction des inégalités de toutes sortes tout en appréciant les spécificités de chacun (équité plutôt qu’égalité)
** une souplesse (adaptation) de l’organisation aux modes de vie individuels (type de bureaux, horaires, télétravail, etc)
** des temps d’écoute et d’échange pour réajuster les fonctionnements quotidiens (avec médiateur si nécessaire)
** des moments de fun pour partager différemment et créer des liens forts
** des espaces plus ergonomiques, et aménagés pour favoriser l’épanouissement personnel et collectif


Qui veut vivre plus simplement pour que d’autres puissent simplement vivre ?

J’ai lu aujourd’hui un poste de Monsieur Mondialisation : “Tout le monde se plaint de voir des pauvres exploités pour produire du t-shirt à 5 euros. Mais quelle part de la population veut vivre plus simplement pour que d’autres puissent simplement vivre ?” et cela m’a interpellé, en effet…

Sommes-nous prêts à questionner les 1% qui détiennent 70% des richesses ? Et au-delà, sommes-nous prêts à remettre en question notre mode de vie (garde-robe et sacs de marque, console de jeux vidéo, écrans plats, voitures, appartement tout confort, consommation excessives de produits alimentaires ou sanitaires…) et à vivre plus simplement pour partager et respecter notre planète et toutes les espèces qui y vivent ?

Notre position est bien trop confortable pour que nos interventions ne soient pas teintées d’hypocrisie, mais notre immobilisme ne vaut guère mieux. Une vraie remise en question générale serait nécessaire.

Le sujet est bien trop complexe, car tout est imbriqué : confort de vie des populations occidentales, systèmes économique et politique qui sont interdépendants et reposent sur notre consommation, et populations et ressources exploitées à l’autre bout de la chaîne ici comme de l’autre côté du monde.

Le château de cartes pourrait s’écrouler avec une sorte de boycott général, mais qui est prêt à renoncer à son confort de vie ? qui donnerait tout ce qu’il possède en espérant que le monde change, et en prenant le risque que d’autres en profitent ? seule une prise de conscience générale et un pas dans le vide tous ensemble nous sauverait… en attendant, chacun s’agrippe à sa part, car c’est trop effrayant de tout lâcher. Tout le monde connaît cette peur, et la confiance est un acte de foi difficile. Alors à défaut de devenir courageux, essayons de devenir compréhensif… avec les personnes de tous les camps.