histoire


[Citation] La confiance

Est-ce que la confiance se gagne ou se perd ? Les deux je suppose…

“Trust is a fragile thing.
Once earned, it affords us tremendous freedom.
But once trust is lost, it can be impossible to recover.
Of course the truth is, we never know who we can trust.
Those we’re closest to can betray us.
And total strangers can come to our rescue.
In the end, most people decide to trust only themselves. “

[Desperate Housevwives]

“La confiance est une chose fragile.
Une fois gagnée, elle nous permet une incroyable liberté.
Mais si on la perd, il se peut qu’on ne la retrouve jamais.
Bien sur, la vérité c’est que nous ne savons jamais à qui nous pouvons faire confiance.
Ceux qui nous sont proches peuvent nous trahir,
et de total étrangers peuvent nous venir en aide.
Au final, la plupart des gens décident de n’avoir confiance qu’en eux-même.”


[Extrait] La prophétie des Andes, J.Redfield

De la compréhension de l’Histoire

Imaginez vous vivant en l’an mil, ce que nous appelons le Moyen Age. Ce sont les hommes forts de l’Eglise chrétienne qui décident de ce qui est réel et de ce qui ne l’est pas. Ils ont, par leur situation, une énorme influence sur la populace. Le monde qu’ils décrivent comme le monde réel est en fait un monde spirituel. Ils recréent une réalité qui met l’idée d’un regard divin sur l’homme au centre de la vie.

“Tout le Moyen Age est défini en termes d’au-delà. Tous les phéomènes procèdent soit de la volonté de Dieu, soit de la méchanceté du Diable.
“Pour l’instant vous vous contentez de croire l’Eglise.
“Imaginez [cette réalité] maintenant en train de commencer à se désagréger. La vision médiévale du monde commence à se défaire au XIVème et XVème siècles.
“Pendant des siècles ces hommes ont défini la réalité, et voilà que sous vos yeux ils perdent leur crédibilité.

“Vous avez été habitué à laisser une autorité extérieure définir pour vous la réalité, et sans elle vous vous sentez perdu. S’ils ont tort, alors qu’est ce qui est vrai ? Cela a dû créer un grand déséquilibre.
“C’est avec cette conscience que commence l’époque moderne.
Il y a un esprit démocratique grandissant et une méfiance massive à l’égard du pape et du roi.

“Vous aviez besoin d’un nouveau système consensuel pour expliquer le monde, d’une méthode d’exploration de l’univers : la méthode scientifique.
“La méthode scientifique ne pouvant apporter une explication concernant Dieu et l’objet de la vie humaine, […] pourquoi ne pas faire en attendant un pacte avec le monde tel qu’il est?
Alors améliorons notre niveau de vie et notre sécurité !

“Et c’est ce qui s’est passé il ya quatre siècles ! Notre simple intérêt de départ s’est transformé en véritable préoccupation ; il nous a fallu la sécurité économique et la sécurité physique pour remplacer la sécurité spirituelle perdue. Oeuvrer pour instaurer un mode de vie plus confortable est devenu une raison de vivre en soi et nous avons graduellement oublier la question originelle : nous ne savons toujours pas pourquoi nous survivons.”

De l’importance de savourer la nourriture

La nourriture est le premier moyen d’acquérir de l’énergie. Mais pour absorber totalement l’énergie qu’elle contient, la nourriture doit être appréciée et… savourée.
Il faut donner de l’importance au goût.
“C’est pour cela qu’on prie avant de manger.
En fait, cette appréciation consciente de la nourriture est le but réel de l’action de grâce, le résultat consiste en une meilleure absorption de l’énergie.”

Des mécanismes de domination

Chacun s’active pour obtenir de l’énergie soit de manière agressive, en obligeant les autres à s’intéresser à lui, soit de manière passive en jouant sur la sympathie ou la curiosité des autres pour attirer leur attention.

“Par exemple si qqn vous menace vous êtes obligé, par simple peur, de faire attention à lui.
Si au contraire, qqn vous raconte des choses pénibles qui sont en train de lui arriver, en laissant entendre que vous êtes responsable, et que, si vous lui refusez votre aide, cela risque de continuer, cette personne cherche à vous dominer de manière passive; c’est un mécanisme plaintif.

“La progression est la suivante : intimidateur, interrogateur, indifférent et plaintif.

“L’intérrogateur pose des questions et fouille dans l’univers secret des autres pour y trouver qqch à critiquer. L’indifférent est distant, essayant d’intéresser, mais sans révéler quoi que ce soit, restant mystérieux et secret; espérant que l’autre va essayer de comprendre ce qui se passe dans son esprit. Si cela arrive, il reste vague, obligeant l’autre à se donner du mal pour essayer de connaître ses véritables sentiments.

“Les mécanismes de domination se perpétuent. L’indifférent fabrique des interrogateurs ; et les interrogateurs fabriquent des indifférents. Et les intimidteurs fabriquent en face d’eux des plaintifs. Ou, si ça ne marche pas, un autre intimidateur.

“Nous devons apprendre à regarder en face
notre façon particulière de dominer les autres.”

Extrait du livre : “La prophétie des Andes”, James Redfield

 


[Extrait] Ce crétin de prince charmant, A.Hochberg
Lettre d’une célibataire

“Nous sommes vendredi soir.

Il fait très beau et je viens de boire un verre avec Julien à la terrasse du Dôme. Je l’écoutais tranquillement me raconter ses vacances, quand soudain je l’ai vue. Une fille qui sortait du monoprix. Dans son sac en plastique transparent: une pizza individuelle, un paquet de gâteaus, un Coca light. C’est idiot, n’est ce pas, juste un petit sac de courses, mais la vision de sa solitude m’a submergée. J’ai eu très peur de lui ressembler, puis j’ai réaliser que je lui ressemblais déjà. Je n’ai rien dit à Julien qui partait dîner, j’ai acheté à manger pour deux et je suis rentrée. J’ai appelé plusieurs amis, mais personne n’était libre.

Je repense à Igor, le seul avec qui j’ai cru être à ma place. J’ai toujours dit qu’on était heureux et, que je n’avais pas compris notre rupture ; mais à la fin je disais “je t’aime” que pour déguiser ma solitude. C’est affreux de se toucher quand on réalise que même nos mains n’ont plus d’affinités. J’aurais dû risquer la vérité, mais je n’ai pas su. Je me suis accrochée à ses aumônes, puis à celles des autres et, je déteste ce que je suis devenue.

Quand j’étais petite, j’ai entendu un jour que vivre, c’était donner et recevoir. Et je ne fais ni l’un ni l’autre. Mes jours ressemblent de plus en plus à de lourds moments de conscience entre des nuits agitées. Tout ça est confus sans doute. Je cherche mes mots pour t’exprimer ce que je ressens mais je n’y arrive pas. Les mots ont du temps, pas moi. Plus le temps d’attendre qu’il se passe quelque chose. Enfin, demain ça ira mieux et, j’oublierai tout ça.

Ambre”

Extrait du livre “Ce crétin de prince charmant” Agathe Hochberg

Pour info, cet extrait n’est pas révélateur de l’ambiance du livre, beaucoup plus léger et amusant. L’histoire : il s’agit d’une correspondance par mail entre deux amies trentenaires, plutôt drôle en général.