expérience


Petite histoire d’économie

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Ça se passe dans un très petit village qui vit du tourisme, sauf qu’à cause de la crise économique il n’y a plus de touristes. Tout le monde emprunte à tout le monde pour survivre . Plusieurs mois passent, misérables.  Arrive enfin un touriste qui prend une chambre. Il la paie avec un billet de $100.

Le touriste n’est pas aussitôt monté à sa chambre que l’hôtelier court porter le billet de 100$ chez le boucher, à qui il doit justement cent dollars. Le boucher va aussitôt porter le même billet au paysan qui l’approvisionne en viande. Le paysan, à son tour, se dépêche d’aller payer sa dette à la pute à laquelle il doit quelques passes. La pute boucle la boucle en se rendant à l’hôtel pour rembourser l’hôtelier qu’elle ne payait plus quand elle prenait une chambre à l’heure. Comme elle dépose le billet de 100$ sur le comptoir, le touriste qui venait de dire à l’hôtelier qu’il n’aimait pas sa chambre et n’en voulait plus, ramasse son billet et disparaît.

Rien n’a été dépensé, ni gagné. N’empêche que plus personne dans le village n’a de dettes.

[Sources : La leçon d’économie de Pierre Foglia
finir-riche.net | themonkeycage]


[Fun] Une histoire à devenir fou

Pendant la visite d’un asile psychiatrique, Monsieur le Ministre de la santé demande au directeur quel est le critère qui définit la guérison d’un patient.

Et bien, dit le directeur, nous remplissons une baignoire, nous offrons une petite cuillère et une tasse à thé et nous demandons au patient de vider la baignoire.
Je comprends, dit le ministre. Une personne normale choisit la tasse, qui est plus grande.
Non ! répond le directeur. Une personne normale tire le bouchon de la baignoire.


« Small World Phenomenon »

« Phénomène du petit monde », Frigyes Karinthy, 1929

La théorie des réseaux ou « Small World Phenomenon » est un scénario selon lequel chaque individu sur terre serait relié par l’intermédiaire de cinq connaissances à un autre individu.

Le calcul : on suppose qu’une personne connait en moyenne 100 autres personnes, chacune connaissant 50 autres personnes différentes, qui en connaissent chacune 50 autres… et ainsi de suite sur 6 niveaux : 100 x 50 x 50 x 50 x 50 x 50 = 31 250 000 000 (plus de 31 milliards)
La population mondiale actuelle est d’un peu moins de 7 milliards : 6 degrés de séparations sont suffisants pour couvrir la population entière.

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L’expérience de Stanley Milgram (1967, USA)
Des individus ont été sélectionnés au hasard dans différentes villes américaines, ils devaient faire passer un courrier à travers leurs propres réseaux de relations sociales jusqu’à atteindre une personne donnée dans la ville de Boston. Les lettres signées par l’expéditeur permettraient de vérifier combien d’intermédiaires seraient nécessaires pour arriver au but.
Résultat : le nombre de réexpédition fut en moyenne de 5 ou 6.

L’expérience des chercheurs de l’Université de Colombia
Plus récemment,  l’expérience du «Small World Project», réalisée en ligne, corrobore l’hypothèse : des internautes ont eu pour mission de se connecter (via leurs connaissances) à l’une des 18 personnes cibles sélectionnées à travers le monde. Près de 60 000 personnes de  170 pays ont participé à l’expérience, des centaines de chaines ont atteint leur cible.
Résultat : le nombre de liens qui séparent deux personnes sur terre est effectivement de 6 !

L’«architecture universelle des connexions» de Strogatz et Watts
Ce phénomène peut se produire dans n’importe quel grand réseau d’éléments dynamiques et connectés : réseau électrique, Internet, dans le cerveau… Ainsi, un seul petit nombre de raccourcis entre quelques composantes d’un même réseau peut relier des grappes de gens, des sites web ou des cellules cérébrales.

Dans un réseau social, un petit nombre d’acteurs bien connus et prolifiques constituent le centre d’un réseau très structuré à travers lequel toutes sortes de membres peuvent être connectés les uns aux autres par le biais de quelques liens seulement.


Nouvelle Flash Mob

 

L’agence Saatchi & Saatchi a organisé pour la marque de télécom T-Mobile un happening en invitant des centaines de participants à une Dance Flash Mob pour mettre le nouveau slogan de la marque ” Life’s for sharing ” en musique. Cette T-Mobile Party ou Dance Flash Mob s’est déroulée le 15 janvier 2009 à 11h en gare de Liverpool.

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L’occasion de se rappeler des freeze-parties ou freeze Mob arrivées en France en 2008 : ces rassemblements de personnes qui restent figés (freeze en anglais) pendant un court laps de temps, ont eu lieu dans plusieurs villes de France l’année dernière. [Les vidéos de freeze parties : New York | Paris | Montpellier]

Le phénomène des flash mobs (“mobilisations éclair” : rassemblement d’un groupe de personnes dans un lieu public pour y effectuer des actions convenues d’avance avant de se disperser rapidement) a commencé début 2003 aux États-Unis lorsque des personnes ont pris connaissance par Internet d’évènements organisés par le « Mob Project », et prévus à New York.

Depuis, l’idée s’est répandue dans le monde. Quelques exemples de flas mob :
– une danse des canards devant la bourse de Bruxelles, en Belgique
– une bataille de polochons à Bielefeld, en Allemagne
– ou un miroir humain dans le métro New Yorkais, aux USA : une des nombreuses initiatives lancés par le collectif Improve Everywhere


[Jeu] Intelligence artificielle

Akinator, le génie-devin

Voici quelques sites pour vous confronter à des programmes intelligents :

  • Akinator est un génie capable de deviner un personnage auquel vous pensez
  • 20q.net trouve l’objet ou l’animal que vous souhaitez lui faire deviner en 20 questions
  • quester se concentre sur le métier que vous exercez

Il semblerait que ces robots fonctionnent grâce à un réseau de neurones artificiel. Il s’agit d’un modèle de calcul schématiquement inspiré du fonctionnement de vrais neurones, optimisé par des méthodes d’apprentissage de type statistique. En clair, le système apprend au fur et à mesure des questions qu’on lui pose.

  • Alice (en anglais) : Alice est un agent artificiel avec qui il est possible de converser en anglais
  • Dobot : est un chatterbot qui a la capacité d’apprendre tout au long d’une discussion. Ses connaissances se développe au « contact » des êtres humains. Il peut ainsi devenir très « intelligent », mais cela dépendra de son interlocuteur et des sujets abordés…
  • Eliza (en français) :  tente de simuler un entretien avec un thérapeute. Elle fait partie de la première génération de chatterbots 1960), c’est pourquoi il est facile de se rendre compte que c’est un programme informatique.

En savoir plus sur l’intelligence artificielle et les agents intelligents : [Agentland]
Tous les agents conversationnels sur [chatbots]