expérience


Billets de train à revendre !

Bientôt les vacances, les billets de train sont achetés depuis 3 mois pour bénéficier des meilleurs tarifs, et là… l’impondérable. Obligé d’annuler le voyage… mais les billets ne sont ni remboursables, ni échangeables. Heureusement il existe des solutions. Voici quelques sites proposant une mise en relation avec des voyageurs de dernière minute :

Attention cependant : les billets ne doivent surtout pas avoir été imprimés par vos soins. Car contrairement aux billets nominatifs au format classique, ceux-ci ne sont pas cessibles. Une pièce d’identité vous sera demandée par le contrôleur lors de votre voyage pour vérifier les informations que vous aurez renseignées au préalable. Préférez l’envoi postal ou le retrait en gare si vous voulez conserver une chance de vous débarrasser de vos billets.

[Source : vosmeilleuresidées]


Les bonnes histoire font agir les gens

Six principes doivent guider ceux qui cherchent à faire passer leur message, et contrecarrer la “malédiction du savoir”. Autrement dit, le fait que nous tenions pour évidents les messages que nous voulons faire passer ! [Lire l’introduction]

6. Une histoire.

Les bonnes histoires font agir les gens, elle les implique par identification aux personnages. Elles permettent de simuler une situation, un problème, et le cheminement parcouru pour le résoudre. Certaines histoires nous inspirent. Ces histoires-tremplin aide à percevoir comment un problème peut évoluer. Elles fonctionnent sur 3 modèles clés d’intrigue :

  • défi : comment surmonter les obstacles
  • lien : des histoires de solidarité, pour s’entendre ou se rapprocher
  • créativité : pour inspirer une nouvelle façon de penser

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Impliquez vous émotionnellement, votre message prendra sens

Six principes doivent guider ceux qui cherchent à faire passer leur message, et contrecarrer la “malédiction du savoir”. Autrement dit, le fait que nous tenions pour évidents les messages que nous voulons faire passer ! [Lire l’introduction]

 5. De l’émotion.

Ne supposez pas que les autres se sentent aussi concernés que vous,
faites que les gens se sentent concernés.

L’émotion doit être au cœur du discours. Penser en termes statistiques place les individus dans une disposition d’esprit plus analytique. Pour qu’ils se sentent concernés il faut les impliquer en faisant appel à leurs émotions. Il est plus facile de s’identifier à une personne, que de se sentir concerné par des chiffres ou des causes abstraites.
Le principe de Mère Térésa :

Si je regardais la masse, je ne ferais rien. Je regarde l’individu et j’agis

Pour que le public se sente concerné par nos messages, il suffit d’associer nos idées à des émotions qui existent déjà. Cependant, les individus ont tendance à abuser de tout concept qui produit un coup de fouet émotionnel. Attention à l’utilisation de ces mots qui sonnent creux à force d’étirement sémantique (exemple : “unique” ne l’est plus). Il faudra alors faire appel à une idée neuve, une autre association pertinente qui motivera les individus.

Comment intéresser les autres à nos idées ?  En en appelant aux choses qui comptent pour eux : leur intérêt personnel. Il faut mettre en avant les bénéfices de nos idées. Faire visualiser au destinataire les avantages. La dimension personnelle est essentielle : utilisez “vous” plutôt que “ils”, pour que les individus s’imaginent dans la situation.  Faites également appel aux motivations supérieures qui mobilisent les êtres humains :  besoin de reconnaissance, d’estime, de réalisation. [La pyramide de Maslow] [Exemple : un dîner en Irak].

Une dernière astuce pour impliquer les individus : leur identité. Il faut comprendre comment les gens prennent des décisions en se fondant sur l’identité (Qui suis-je ? Que font les gens comme moi dans ce genre de situation ?) et leur proposer un “modèle” à suivre, auquel il s’identifie.

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Là-haut: une maison qui vole en vrai


Une maison qui vole, comme dans “Là-haut” par lerewind

Une équipe composée de scientifiques et d’ingénieurs a fait voler en vrai LA maison volante, imaginée par les studios Pixar dans le film d’animation “Là Haut”, pour une série de la chaîne National Geographic baptisée “How hard can it be?”.

D’une dimension de 5X5m, et 30m de hauteur une fois attachée aux 300 ballons-sondes multicolores de 2,5m de diamètre, la maison a entièrement été fabriquée en version “allégée”. Une fois lancée, elle a atteint une altitude de plus de 3.000 mètres et a volé pendant environ 1 heure, décrochant alors un record mondial : celui du vol du plus grand nombre de ballons.

[Source : 20 minutes]


Procrastination, intelligence et maîtrise de soi

Procrastination : tendance à remettre systématiquement les choses au lendemain.

La procrastination est une impulsion – comme d’acheter des bonbons à la caisse du magasin – qui est alimentée par notre faiblesse à gérer ces impulsions. Les psychologues nomme “biais du présent” le fait que nous sommes bien souvent incapables de comprendre que nos désirs présents nous empêchent d’obtenir ce qui est bon pour nous à long terme.  Dès lors, l’intelligence tient en grande partie de la maîtrise de soi. Pour combattre la procrastination, il faut devenir un adepte de la réflexion sur la réflexion, il faut être capable, à chaque fois qu’on est amené à choisir, de discerner les coûts des gratifications dans le futur du plaisir obtenu dans le présent.

Walter Mischel s’est rendu compte qu’il y avait un lien entre la performance et la capacité à se contrôler. Voici l’expérience qu’il a mené. Des enfants étaient assis devant une table avec des guimauves devant eux, ils pouvaient les manger tout de suite ou attendre que le chercheur revienne, auquel cas, il leur offrirait le double de bonbons.

30 % des enfants ont réussi à attendre le retour du chercheur, 10 à 15 minutes plus tard. Bien que soumis à la tentation, ils avaient trouvé une façon de résister… Au lieu d’être obsédés par la guimauve qu’ils avaient sous les yeux, les enfants ont essayé de détourner leur attention en se couvrant les yeux, en jouant à cache-cache sous le bureau ou en chantant des chansons. “Leur désir n’a pas été vaincu, il a simplement été oublié.” Le secret de la maîtrise de soi n’est pas dans la volonté, mais dans la distraction ou “répartition stratégique de l’attention”. Les enfants qui avaient une idée du fonctionnement de l’auto-contrôle ont été mieux à même de retarder la gratification. 

[Source : internetactu]


Bouba le plouc & motivation identitaire

Dans les années 1980, le Texas avait un grave problème de déchets. L’État dépensait 25 millions de dollars par an pour nettoyer ses rues et ses routes et les coûts augmentaient de 15% chaque année. Les tentatives pour encourager de meilleurs comportements – pancartes «Ne jetez pas vos détritus», poubelles le long des routes – restaient sans effet. Le Texas engagea Syrek et son organisme, l’Institute for Applied Research, pour l’aider à concevoir une nouvelle stratégie.

Le message classique pour la protection de l’environnement est émotionnel mais il tend à se focaliser sur un ensemble limité d’émotions. Il en appelle à la culpabilité et à la honte, comme dans ce spot télévisé qui montre un Indien en train de pleurer devant des détritus. Il peut aussi en appeler à nos sentiments pour nos adorables amies les bêtes, comme cette campagne mettant en scène un hibou de dessin animé qui dit: « Impliquez-vous – Ne polluez pas. »

Syrek savait que ce type de message ne résoudrait pas le problème du Texas. Selon lui, ce genre de campagne ne fait que « prêcher les convaincus ». Le Texas avait besoin de toucher des gens gui se fichaient comme d’une guigne des détritus jonchant les routes. Le profil du pollueur type au Texas était un homme de 18 à 35 ans, conduisant un pick-up, amateur de sport et de musique country, n’aimant pas l’aurorité et totalement hermétique aux associations émotionnelles avec d’adorables chouettes. Un membre du département des Transports du Texas souligne. « Dire ‘s’il vous plait’ à ces types tombe dans l’oreille d’un sourd. » (suite…)