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[Extrait] Les dix enfants que Mme Ming n’a jamais eus, EE.Schmitt (5) Confucius

Extrait de “Les dix enfants que madame Ming n’a jamais eus” d’EE. Schmitt.

“L’herbe, si le vent vient à passer, s’incline nécessairement. Celui qui déplace la montagne commence à enlever les petites pierres.”

“Malgré le communisme ou le mercantilisme, l’Antiquité persistait. Confucius habitait le cerveau des hommes : sa défense de l’amour familial, son culte du respect, sa lutte contre les abus perduraient dans les têtes. A la différence des Européens qui conservent les ruines gallo-romaines au cœur de leurs métropoles mais oublient Sénèque, qui visitent les cathédrales en délaissant le christianisme, les Chinois ne logent pas leur culture dans les pierres. Ici, le passé constituait le présent de l’esprit, pas une empreinte sur la roche. Le monument demeurait secondaire, d’abord comptait le cœur spirituel, gardé, transmis, vivant, incessamment jeune, plus solide que tout édifice. La sagesse résidait dans l’invisible, l’invisible qui s’avère éternel à travers ses infinies métamorphoses, tandis que le minéral s’effrite.”

“Appliquez-vous à garder en toute chose le juste milieu.” “Pas trop d’isolement, pas trop de relations, l’exact milieu, voilà la sagesse”.  “L’homme supérieur ne demande rien qu’à soi-même ; l’homme trivial et déméritant demande tout aux autres.” “Le sage est calme est serein : l’homme de peu écrasé de soucis.” “Un homme heureux se contente de peu.”

“Qui plante une vertu ne doit pas oublier de l’arroser souvent.” “Apprendre sans réfléchir est inutile ; réfléchir sans apprendre est dangereux.” “Celui qui sait une chose ne devance pas celui qui l’aime ; mais celui aime une chose reste derrière celui qui s’en délecte.”

[Les dix enfants que madame Ming n’a jamais eus,
Eric-Emmanuel Schmitt]

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[Extrait] Les dix enfants que Mme Ming n’a jamais eus, EE.Schmitt (4)
De la paternité

Extrait de “Les dix enfants que madame Ming n’a jamais eus” d’EE. Schmitt.

“- Parmi les femmes que j’ai rencontrées,
je n’ai pas trouvé une mère.
– Dites plutôt que les femmes qui vous ont rencontré n’ont jamais trouvé un père en vous. Dommage, vous auriez dû vous risquer… Mon deuxième, Ho, me l’a avoué : son fils a dépisté le père en lui ; dès les premiers instants, le regard du nourrisson l’a chamboulé, forcé à grandir.”

“Les arbres sont le contraire des hommes : à mesure qu’ils s’élèvent, ils cherchent le ciel”.

[Les dix enfants que madame Ming n’a jamais eus,
Eric-Emmanuel Schmitt]

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[Extrait] Les dix enfants que madame Ming n’a jamais eus, EE.Schmitt (3)
Expérience et Sagesse

Extrait de “Les dix enfants que madame Ming n’a jamais eus” d’EE. Schmitt.

“L’expérience est une bougie qui n’éclaire que celui qui la tient.”

“L’homme supérieur se montre amical sans familiarité ; l’homme vulgaire se montre familier sans amitié. (…) Si tu rencontres un homme de valeur, cherche à lui ressembler ; si tu rencontres un homme médiocre, cherche ses défauts en toi. (…) Le sage décèle en lui la cause de ses travers ; le fou en accuse les autres.”

[Les dix enfants que madame Ming n’a jamais eus,
Eric-Emmanuel Schmitt]

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[Extrait] Les dix enfants que Mme Ming n’a jamais eus, EE.Schmitt (2)
Uniques ou interchangeables ?

Extrait de “Les dix enfants que madame Ming n’a jamais eus” d’EE. Schmitt.

“J’eus le malheur de contempler l’usine d’une façon panoramique : les ouvrières asiatiques, chapeautées, affublées de blouses turquoise, se ressemblaient ! Je frissonnai…

Quoi ? C’était cela notre condition ? Nous nous croyons rares alors que nous provenons du même moule ? Pareils, y compris par la prétention d’êtres uniques…

J’allai effleurer les poupons. Si aujourd’hui, ils restaient interchangeables, demain, dès qu’ils seraient adoptés par un enfant, ils se différencieraient, remplis d’amour, tatoués d’une histoire, marqués par les expériences. C’est l’imagination qui arrache à la banalité, à la répétition, à l’uniformité. Dans le destin des jouets, je repérais celui des homme : seule l’imagination, produisant des fictions et forgeant des liens rêvés, crée des originaux ; sans elle, nous serions proches, trop proches, analogues, aplatis les uns sur les autres dans les bennes de la réalité.”

[Les dix enfants que madame Ming n’a jamais eus,
Eric-Emmanuel Schmitt]

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[Extrait] Les dix enfants que Mme Ming n’a jamais eus, EE.Schmitt (1)
Le don est inéquitable

Extrait de “Les dix enfants que madame Ming n’a jamais eus” d’EE. Schmitt.

“La joie se cache en tout, il faut réussir à l’extraire”

“Où allons-nous fourguer cette morveuse qui ne voit pas ce que chacun voit mais voit ce que personne ne voit ?” A l’époque, monsieur, j’ignorais que les élus ne réussissent que l’extraordinaire et loupent l’ordinaire. Le don, c’est inéquitable, autant pour ceux qui le reçoivent que pour ceux qui en manquent.”

[Les dix enfants que madame Ming n’a jamais eus,
Eric-Emmanuel Schmitt]

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[Extrait] Brida, P.Coelho (3)
Toute question a une réponse

Extrait de “Brida” de Paulo Coelho.

“Le poète anglais William Blake avait écrit deux siècles auparavant : “Toute question qui se conçoit a une réponse.” (…) Si elle était capable de poser une question, c’est que, dans un autre Univers, il y avait une réponse. Quelqu’un savait, même si elle ne saurait jamais. Elle n’avait plus besoin de comprendre la signification de la vie ; il suffisait de rencontrer le Quelqu’un qui savait. Et alors, dormir dans ses bras du sommeil d’un enfant, qui sait que quelqu’un qui est plus fort que lui le protège de tout le mal et de tout le danger.”

“Tous les vivants possédaient, au moins une fois dans chaque incarnation, le secret de l’Univers. Ils s’enfonçaient sans le vouloir dans la Nuit Obscure. Malheureusement, ils manquaient presque toujours de confiance en eux et refusaient d’y retourner. Et le Sacré-Cœur, qui nourrissait le monde de son amour, de sa paix, et du don total de lui-même, était de nouveau entouré d’épines.”

“(…) le temps des miracles était de retour, personne ne pouvait rester étranger aux changements que le monde allait connaître par la suite. (…) Tous ceux qui ne suivraient pas son chemin commenceraient à se sentir insatisfaits d’eux-mêmes, et ils seraient forcés de choisir. Ou bien accepter une existence entourée de désillusion et de douleur, ou bien comprendre  que tout le monde est né pour être heureux. Une fois le choix fait, il n’y aurait plus moyen de changer ; et le grand combat serait mené.”

[Brida, Paulo Coelho]

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[Extrait] Brida, P.Coelho (2)
Le doute pour avancer

Extrait de “Brida” de Paulo Coelho.

“Elle lui conseilla de relire la Bible et de chercher les Dons dans la première Épître de Saint Paul aux Corinthiens. Brida chercha et découvrit les neuf Dons : le message de sagesse, le message de la connaissance, la foi, la guérison, le pouvoir de faire des miracles, la prophétie, le discernement des esprits, le don de parler les langues, et celui de les interpréter.”

“Aie toujours des doutes. Quand les doutes disparaissent, c’est que tu t’es arrêté dans ta démarche. Alors Dieu vient tout démonter, parce que c’est ainsi qu’Il contrôle ses élus ; en leur faisant parcourir toujours, entièrement, le chemin qu’ils doivent parcourir. Il nous oblige à marcher quand nous nous arrêtons pour une raison quelconque – commodité, paresse, ou la fausse sensation que nous savons déjà le nécessaire.

Mais fais attention à ceci : ne laisse jamais les doutes paralyser tes actions. Prends toujours toutes les décisions que tu dois prendre, même si tu n’as pas l’assurance ou la certitude que ta décision est correcte. Celui qui agit ne se trompe pas si, en prenant ses décisions, il garde toujours à l’esprit un vieux proverbe allemand, que la Tradition de la Lune a transmis jusqu’à nos jours. Si tu n’oublies pas ce proverbe, tu peux toujours transformer une mauvaise décision en décision juste. Voici le proverbe :

“Le diable se cache dans les détails”.

“La sorcellerie n’est qu’un moyen d’approcher la Sagesse Suprême ; tout ce que fait l’homme peut l’y conduire, du moment où il travaille avec de l’amour dans le cœur. (…) Joue ton rôle et ne t’inquiète pas pour les autres. Sois certaine que Dieu leur parle aussi, et qu’ils sont intéressés autant que toi par la découverte du sens de cette vie.”

[Brida, Paulo Coelho]

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