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A-t-on le droit d’être fier de soi ?

A-t-on l’espace de profiter pleinement de la fierté de nos réalisations ?

Ne rabaisse-t-on pas souvent celui qui exprime son enthousiasme suite à une réussite “ah ah j’ai réussi, je suis intelligent” … “ça va les chevilles qui enflent ?”

Alors, attachée au sentiment de fierté… la honte. La honte de manquer d’humilité (la conscience de ses insuffisances), la honte de la vanité (l’expression de la satisfaction de soi) et la peur de l’humiliation si l’échec se présente dans la foulée.

Mais pourquoi ? C’est si agréable de se sentir puissant, content, fier, d’être intelligent, d’avoir réussi !

Pourquoi se laisser rabaisser ?


CNV – Retour d’expérience & enseignements de la semaine

REX COMMUNICATION NON VIOLENTE
Toujours écouter là où l’émotion est la plus forte
– et Désamorcer en ENTIER – Avant de tenter de se faire entendre

Autant il suffit de quelques minutes pour désamorcer un jeune enfant :

1- Nommer son émotion : “Tu es en colère ? Tu as peur ? Tu es triste ?”
2- Reformuler son désir : “Tu voulais… manger du chocolat, continuer à jouer / regarder des vidéos / etc.”
3- Comprendre son besoin : “Tu as faim, Tu as envie de passer du temps avec maman, Tu as envie de te divertir – te faire plaisir, Tu es fatigué…”
4- Le combler : “Allons préparer le repas et manger, Jouons à qqch qui nous plaît à tous les deux, etc.”

Autant pour un adulte, ça peut prendre plus d’une demi heure 😅

Inutile d’espérer se faire entendre pendant cette période. Si on touche à un sujet sensible, il y a trop d’émotions accumulées à décharger et aucun espace de discussion à l’intérieur… Sans compter que les adultes ont davantage de stratégies pour éviter l’émotion, répondre à côté des questions, attaquer en retour… Il faut absolument, en premier lieu, que la personne se sente entendue. pour que l’émotion s’estompe. pour pouvoir rétablir le lien et l’échange.
Mais je n’ai pas encore trouvé les mots clefs les plus efficaces…
A suivre.


Une hiérarchie dans les émotions ?

Je me demande s’il n’y a pas une hiérarchie dans les émotions :

La colère – de ne pas voir ses désirs respectés – cache la peur (qu’ils ne le soient jamais).

La peur – de ne pas avoir son désir comblé – cache la tristesse (de devoir y renoncer).

La tristesse – de devoir renoncer à ses désirs – cache la joie (de s’ouvrir à autre chose)

Des émotions à creuser donc !

Tu es en colère, ok. De quoi as-tu peur ?


A propos de la cancel culture

Que ce soit au nom de l’anti-racisme dans un contexte post colonial, ou du féminisme dans un contexte post patriarcal… doit-on effacer toute représentation des populations victimes ?

Je suis perplexe et je me demande comment pourrait être traité le sujet ?

Voilà le problème :

  • il existe des inégalités et des abus sur des typologies de personnes
  • les victimes y voient comme cause les représentations véhiculées dans la culture ambiante et s’y attaquent
    = Désormais toute représentation devra être valorisante ou dénoncée

En fait le problème, c’est le sujet de la représentation. Montrer une réalité, c’est toujours la simplifier. Ce qu’on choisit de montrer trahit nos stéréotypes et nos intentions.

J’imagine que dénoncer des oeuvres, c’est dénoncer les représentations et les agissements de l’époque.

Et j’aime bien l’idée de remettre en question les croyances communes (mais sans hargne et sans détruire les œuvres, c’est notre patrimoine et notre histoire !)

Malheureusement, dans un tel contexte, toute représentation sera remise en question 😢 (parce que créer les clichés opposés c’est pas mieux : Mulan, Rebelle…) mais est-il seulement possible d exposer la complexité et la confusion de la réalité ? De montrer chaque personne dans toutes ses dimensions psychologiques : victime, persécuteur et sauveur à la fois ?

En fait, le problème, ne serait-ce pas l’énergie négative ?

Utiliser ces oeuvres pour en faire une plus grande qui met en lumière les clichés qui nous guident au présent et proposer autre chose pour l’avenir serait plus apprécié que d’essayer de détruire le passé.


La recette du bonheur

“Vivre l’instant présent”. “Accepter ce qui est”. Mais encore ?

Après avoir évalué et testé bcp de méthodes, j’en conclus que pour sortir de la souffrance et apprendre être heureux, une seule suffit à pratiquer :
□ Le Courage
□ La CNV – Communication Non Violente

Le courage aide à affronter la peur, la honte, la culpabilité, le passé, les émotions réprimées, les croyances limitantes, le regard des autres et à sortir des habitudes délétères.

La communication non violente nous apprend à accueillir nos émotions, identifier et prendre soin de nos besoins, à poser nos limites, en restant en lien avec les autres.

Dans les situations difficiles, il y a souvent des problèmes d’emprise, de croyances limitantes, de culpabilité, de schémas de souffrance qui se rejouent… qui empêchent chacun de combler ses besoins et de respecter l’autre. La CNV permet de les révéler, de clarifier et de revenir à la bienveillance. Le courage donne la force de creuser puis d’agir avec bienveillance.


Fonctionnons-nous toujours en pilote automatique ?

Si j’ai bien compris ces deux articles :
Les mécanismes de la volonté
et “Le libre arbitre existe-t-il ?

Il n’y a (quasi) pas de libre arbitre.

L’homme a des besoins > en interagissant spontanément avec son environnement, il apprend des stratégies pour les combler > puis il en use inconsciemment > il croit être à l’origine de ses décisions > mais en réalité la conscience arrive après que la décision d’agir ait été prise inconsciemment par le cerveau > s’il veut changer, il ne peut alors que prendre la décision d’un nouveau comportement, tester quand il y pense ou répéter (comportement erreur + conscience) jusqu’à s’être reconditionné et agir différemment…

Bref, changer est un apprentissage, on ne peut que se reconditionner :

1-en prenant conscience après coup
2-en apprenant un nouveau comportement et en choisissant de le pratiquer autant qu’on y pense
3-en s’entrainant jusqu’à intégrer le nouveau comportement

Exit la culpabilité !
En réalité nous ne sommes que des animaux cherchant à subvenir à nos besoins, avec des stratégies inconscientes +/- adaptées – notre volonté/conscience (apparue tardivement dans l’évolution) nous pilote très peu ou rétroactivement pour faciliter le changement.

C’est la base des spiritualités zen, et le fonctionnement du coaching et des TCC (vs. psy qui, en plus, traque les émotions réprimées pour les accueillir et libérer le psychisme) et ça semble se confirmer par la science !


Les 7 clefs de la parentalité

Être modélisant et accompagner seulement !

Et savoir que tout comportement inapproprié de l’enfant provient généralement soit d’une incompréhension, soit d’un besoin non satisfait.

ÊTRE AVEC L’ENFANT

1- … *Être heureux et modélisant* (=être exemplaire car l’enfant apprend par imitation, montrer comment accepter les émotions issues des aléas de la vie, comment prendre soin de ses besoins et faire des demandes en étant respectueux des autres et de l’environnement)

2- … *Partager* du temps, de l’attention, des activités, des rires, de la joie et de la sérénité (=expérimenter la vie et s’en amuser ensemble)

AIDER L’ENFANT A…

1- … *accueillir ses émotions* (=la nommer, c’est tout)

2- … *identifier et répondre à ses besoins de base*, qu’il soient physiologiques, cognitifs ou sociaux (=le questionner pour qu’il le nomme, lui demander quelles sont toutes les stratégies possibles pour le combler, l’encourager à agir)

3- … *comprendre et respecter le cadre pour garantir sa sécurité et le vivre-ensemble* (=expliquer, réexpliquer les conséquences de ses actes, puis si ce n’est pas dangereux, le laisser se confronter aux limites pour expérimenter les répercussions | si ce sont les nôtres, poser clairement ses conditions en exprimant ce que JE vais faire s’il ne les respecte pas – exemple : je vais partir, ne plus te donner accès à… – vérifier qu’il a bien compris le cadre et l’appliquer)

4- … *réparer* – s’il franchit la limite de quelqu’un ou du cadre social (=lui faire reformuler la situation et les conséquences du point de vue des différents acteurs, l’encourager à être empathique, à l’écoute du besoin et de l’émotion qu’il a généré chez l’autre – sans culpabilité – et à réparer ou trouver un terrain d’entente s’il veut restaurer le lien, le respect, l’appartenance)

5- … *construire sa confiance et son identité* (=rester bienveillant en toute circonstance, le laisser expérimenter / ne pas faire à sa place, l’encourager à affronter ses peurs, le reconnaître dans ses émotions, ses besoins, ses intentions positives, ses accomplissements simplement en les nommant)