Mes opinions

Article rédigé entièrement par l’auteur de cilaverce.


10 essentiels (+) à savoir sur soi

~ MY ROADMAP (english version below) ~

Et vous ? Connaissez-vous bien vos forces, vos besoins et vos aspirations ?

MES FORCES
* Mes valeurs – qualités
* Mes talents (innés)
* Mes compétences (acquises)
 
MES BESOINS
* Ce que j’aime
* Ce qui m’enthousiasme
* Ce qui m’apaise
 
MES ASPIRATIONS
* Ma liste de vie (ce que je veux découvrir/ faire avant de mourir)
* Objectif à long terme / Qui je veux être ?
* Objectif moyen terme / Qu’est-ce que j’ai besoin d’apprendre ?
* Objectif court terme / Quel sera mon premier pas en ce sens ?
 
~~~ English version ~~~ 

(suite…)


La confiance est inutile en soi

confiance en soi

Quand on aborde le thème de la confiance en soi, on a tous en tête ces phrases pleine de bon sens, mais très peu aidantes : “Tu manques de confiance en toi, pourtant il n’y a pas de raison ! Tu as plein de qualités !” “Aie confiance en toi, tu vas y arriver” “Tu te préoccupes trop du regard des autres. » “Tout le monde ne peut pas t’aimer ! ». Pour regagner de l’assurance, je vous propose d’étudier la question en détails. Au travers de ces 3 points, vous allez découvrir que le sujet n’est pas tant la confiance en soi que l’affirmation de ses choix. Car la confiance ne se décrète pas !

  1. La confiance est un acte de foi.
  2. Ôtez-moi d’un doute. L’assurance est un choix.
  3. L’affirmation… de soi.
    • Être soi. L’estime de soi.
    • Définir ses objectifs et ses limites pour agir.
    • S’affirmer face aux autres, malgré nos peurs et nos drivers.

La confiance est un acte de foi.

La confiance, d’après la définition même du terme, est un “sentiment de sécurité (de foi) de quelqu’un qui se fie à quelque chose ». Dès lors, deux perspectives se profilent pour améliorer sa confiance en soi :

  1. Se rattacher à sa foi, qu’elle soit spirituelle : “Tout arrive toujours pour une bonne raison », religieuse “Les voies du Seigneur sont impénétrables », psychologique “Je suis guidé par mon inconscient, qui me place face aux problèmes que j’ai à résoudre”, ou personnelle “Quoi qu’il arrive, je trouverai toujours un moyen”et oser ! En étant persuadé que l’ont vit ce que l’on a à vivre, il n’est pas nécessaire d’être sûr de soi pour avancer. Il suffit d’identifier nos envies (la voie à suivre), de sécuriser nos peurs* (les obstacles), puis d’agir. (*il s’agit de clarifier le point précis qui nous inquiète et trouver les ressources pour encadrer la situation).
    Fin du problème.
  2. Aborder le sujet différemment. Oui, parce que ça paraît un peu facile comme ça… Alors pour ceux qui ont le stress chevillé au corps, je vous propose de creuser le sujet ci-après. (suite…)

La satisfaction des besoins humains

L’homme est asservi à ses besoins.

Les besoins se caractérisent par leur caractère vital et universel, permanent mais fluctuant et évolutif. Ils sont révélés par les sensations et les émotions, qui induisent une action. La satisfaction des besoins est essentielle au bon fonctionnement de l’organisme et à l’estime que l’individu se porte. 

les besoins humains

Les besoins co-exsitent dans un équilibre complexe et dynamique, incluant les aspects biologiques, psychologiques et sociaux de l’individu. Si un champs s’hypertrophie ou s’atrophie, les autres suivent et un déséquilibre se crée, affectant la personne dans son intégrité. Si elle ne satisfait pas son besoin, un système de compensation peut lui permettre d’obtenir l’énergie qui lui manque, mais si elle n’obtient pas au bout du compte la stabilité qui lui est nécessaire, une forte contrainte s’exerce.

Selon le modèle ECLET et la spirale dynamique de Clare Graves, à mesure que les problèmes existentiels de l’homme évoluent au contact de son environnement, sa psychologie évolue également pour s’adapter à ces nouvelles conditions de vie : de nouveaux systèmes de valeurs émergent, créant de nouveaux besoins.

(suite…)


Du cannibalisme au veganisme

cannibalisme, 1602

Alors que je cherchais des informations ce matin sur “les grands tabous de l’Occident”, j’ai découvert ce livre sur le cannibalisme : “Les plus grands cannibales: Enquête sur l’un des plus grands tabous de notre société (Obscuria)” de Nathan Constantine et La Boîte à Pandore. J’étais en train de lire les premières pages, quand j’ai fait l’analogie entre les européens de l’époque cherchant désespérément à faire comprendre aux tribus cannibales en quoi ce n’était pas acceptable sans y parvenir, et les vegans aujourd’hui tentant de convaincre ceux qui mangent de la viande (animale) de s’abstenir. Les arguments des uns et des autres ont des similarités fascinantes. Ce qui m’amuse notamment dans les ressemblances, c’est la réaction d’incompréhension des peuples cannibales et l’incapacité des européens à faire comprendre leur point de vue.

J’aurai envie de dire à leur place “Je n’aimerai pas subir ce sort, donc je ne veux pas le faire subir à autrui”. Aujourd’hui il est communément admis que nous sommes “tous humains” et puisque nous provenons tous du même ensemble “humain”, il est plus facile d’apposer une morale anthropomorphique. Mais ça n’a pas toujours été le cas. A l’époque, la différence entre soi, les étrangers, les prisonniers ou les esclaves, permettait de ne pas s’identifier à l’autre et donc de consommer de la viande humaine. Selon les croyances de ces peuples, cette pratique était également essentielle “au bon fonctionnement du monde” pour différentes raisons : croyances religieuses, nécessité politique, économique, ou diététique… (cf. extraits ci-après).

Bref, par analogie, j’ai envie d’écrire que le jour où les humains changeront leurs croyances et se reconnaîtront dans l’ensemble “êtres vivants”, ils cesseront peut être de maltraiter la planète…

Extraits.  (suite…)


Quand on est con, on est con

Appelons un chat un chat.

Un con l’est lorsqu’il est borné et intolérant, incapable d’être à l’écoute du vécu et des opinions de personnes différentes, au risque de douter et se remettre en question. 

On est tous un peu con au fond quand on se laisse aveugler par nos croyances : la vérité n’est jamais exclusive, elle est inclusive.

On a toujours raison quand on parle de soi, son vécu et son ressenti, et on a souvent tord quand on pense et parle à la place des autres.

Mieux vaut une bonne question pour révéler les besoins de chacun qu’une discussion de sourds. Et quand il s’agit de concepts, de monter des systèmes et des règles, l’inclusion des parties prenantes à partir d’éléments concrets est essentielle à la réussite.


Soyons plus responsables

Nous sommes aussi responsables ni nous regardons sans rien faire

“On” se plaint des politiques, mais peut-être sommes-nous aussi responsables ? Peut-être avons nous un peu trop (et mal) délégué notre pouvoir citoyen ? Tant et si bien que ceux que nous avons élus pour “gouverner les affaires communes”, désormais, “nous gouvernent”. Cette phrase en dit long. “Nos dirigeants”… ce ne sont pas les citoyens qu’ils devraient diriger mais les affaires du pays ! Ils sont seulement nos représentants qui administrent, en notre nom, la vie de la cité.

S’il nous est difficile de réformer cette délégation malmenée, pourrions-nous au moins récupérer un peu de notre pouvoir ? Que se passerait- il si chacun travaillait au 4/5ème et pouvait consacrer une journée à la vie de la cité, histoire de reprendre notre destin en main ? Combien accepteraient de renoncer à leurs privilèges, à leurs conditionnements ou à leurs dettes pour faire cet effort là ? Au fond, je crois qu’on a ce qu’on mérite…

Pour qui travaille-t-on ? Où est placé l’argent gagné ? Comment est-il dépensé ? Qui/Quoi finance -t-on ainsi ? Où s’implique-t-on en tant que citoyen ? Fait-on preuve de courage, ou de soutien a minima, face aux humiliations et aux injustices quotidiennes de nos relations interpersonnelles ? Vit-on selon nos valeurs ou en fonction du regard des autres… du système ?

Il n’y a pas besoin de grand chose pour changer le monde et qu’il devienne plus responsable et équitable, il suffit juste qu’on s’y mette tous. A notre rythme, un petit pas chaque jour.

Celui qui veut réussir trouve un moyen, celui qui ne veut rien faire une excuse.