Marketing Alternatif

Street : consiste à utiliser la rue comme lieu de promotion.
Direct : permet la diffusion d’un message personnalisé et instantané vers une cible d’individus ou d’entreprises, dans le but d’obtenir une réaction immédiate et mesurable (courrier, téléphone, fax, courriel, textos, WAP/WEB)


Excès de confiance & désir de savoir

Les personnes qui souffrent d’un excès de confiance admettrons plus volontiers une lacune si elles se rendent compte que d’autres ne sont pas d’accord avec elles.

Nancy Lowry et David Johnson ont étudié un contexte d’enseignement dans lequel des élèves de CM1 et de CM2 devaient débattre d’un sujet. Dans un groupe, la discussion a été conduite de façon à favoriser le consensus. Dans l’autre, la discussion était conçue pour susciter des désaccords sur la bonne réponse.

Les élèves qui sont parvenus au consensus étaient moins intéressés par le sujet, ont moins travaillé et étaient moins enclins à aller à la bibliothèque pour chercher des informations complémentaires. La différence la plus intéressante, toutefois, est apparue lorsque les professeurs ont projeté un film consacré au sujet de la discussion – pendant la récréation. Seulement 18% des élèves du groupe consensuel ont manqué la récré pour regarder le film alors que 45% des élèves de l’autre groupe sont restés. Le désir de savoir – découvrir qui avait raison – peut être plus puissant que le désir de s’amuser.

[Extrait du livre de Chip & Dan Heath
“Ces idées qui collent : Pourquoi certaines idées survivent et d’autres meurent”]


De l’inattendu dans un message

La meilleure façon d’éveiller l’intérêt des individus est de briser directement leurs schémas existants.

Nora Ephron est scénariste (Quand Harry rencontre Sally, Nuit Blanche à Seattle), elle se souvient encore de son premier cours de journalisme.

Les élèves sont assis devant leurs machines à écrire et le professeur leur a confié leur première mission : rédiger l’attaque d’un article de quotidien. Le professeur leur dévoila les faits : “Kenneth I. Peters, proviseur du lycée de Beverly Hills, vient d’annoncer que toute l’équipe enseignante se rendrait à Sacramento jeudi prochain pour un colloque sur les nouvelles méthodes d’enseignement. Interviendront notamment à la tribune l’anthropologue Margaret Mead, le président du lycée Robert Maynard Hutchins et le gouverneur de Californie, Edmund Pat Brown.”

Les journalistes en herbe s’attaquèrent donc à leur première “attaque”, en réorganisant les faits pour les condenser dans une seule pharse : “Le gouverneur Pat Brown, Margaret Mead et Robert Maynard Hutchins prendront la parole jeudi prochain à Sacramento, devant les enseignants du lycée de Beverly Hills…”

Le professeur ramassa les feuilles et les parcourut rapidement. Puis il les posa sur son bureau et resta silencieux quelques instants. Lorsqu’il reprit la parole, ce fut pour dire : “L’attaque de l’article est : Il n’y aura pas école jeudi prochain.”

“J’ai vécu quelque chose d’absolument extraordinaire, se souvient Nora Ephron. J’ai brutalement compris que le journalisme, ce n’était pas seulement régurgiter des faits mais aussi en percer le sens.”

Ce professeur a eu un impact formidable avec une idée qui, en quelques secondes, a réécrit le schéma du journalisme dans l’esprit de ses élèves.

[Extrait du livre de Chip & Dan Heath
“Ces idées qui collent : Pourquoi certaines idées survivent et d’autres meurent”]


Le milkshake menthe de Mc Donald’s

À l’occasion de la fête de la Saint Patrick, le 17 mars, la Chigago river est teintée de vert (grâce à un colorant biodégradable). Mc Donald’s a profité de l’occasion pour promouvoir son milkshake à la menthe “Shamrock Shake”.

La petite histoire : cette tradition remonte à 1962, l’année où la ville a commencé à appliquer des contrôles de la pollution de l’eau. La vidange dans la rivière était interdite, mais les déchets toujours présents. Aussi, pour évaluer leur provenance, un plombier a versé un colorant vert dans les différentes évacuations du système, et vérifié au bord de la rivière si le colorant apparaissait ou non. L’idée a ensuite été reprise pour la fête irlandaise.

[Source : bloguerrilla | En savoir plus : la rivière verte de Chicago]


Les limites du principe d’indépendance

Prendre une décision exige souvent que nous choisissions entre des “inconnus”. Confronté à ce type de complexité, l’être humain se sent souvent impuissant.  Les psychologues ont ainsi découvert que les individus peuvent être conduits à prendre des décisions irrationnelles lorsqu’ils sont confrontés à trop de complexité et d’incertitude.

(suite…)


Tropicana, des matins ensoleillés


Tropicana, des matins ensoleillés pour des journées plus belles

Le 8 janvier 2010, à l’aide d’un ballon de 11 mètres de diamètre gonflé à l’hélium, Tropicana a apporté un peu de soleil aux 3 500 habitants de la ville d’Inuvik (Canada), privés de clarté pendant 31 jours consécutifs en hiver.  La marque a également distribué 1 200 briques de jus d’orange, et fait briller sa campagne “des matins ensoleillés pour des journées plus belles”. Une opération imaginée par l’agence BBDO.


Consommateurs et produits de consommation

Une étude du profil des consommateurs de certains produits révèle que ces derniers ne sont pas toujours utilisés par ceux auxquels ils étaient destinés à l’origine. Exemples.

1. des lingettes bébé utilisées par des femmes à la peau sensible pour se démaquiller
2. des rasoirs pour homme pour épiler les femmes ( Gillette a depuis, lancé “Vénus”)
3. des boissons chocolatées pour enfants, dégustées par des adultes (cf. Nesquick)
4. des biscuits petit-déjeuner consommés au goûter (cf. Lu)
5. des yaourts à boire “nomade”, bus à domicile pour le dessert du dîner (cf. Yop)
6 . les biscuits pour enfants, mangés par une majorité d’adultes de plus de 35 ans (1/4 en ont même plus de 50) (cf. Petit écolier de Lu)
7. des yaourts allégés achetés pour les 6-10 ans (par erreur ou par économie)
8. les crèmes de soins pour femmes adoptées par les hommes
9. les céréales pour enfants appréciées par les plus de 35 ans
10. des déodorants pour femmes achetés par des hommes à la peau sensible (30%),
des déodorants pour homme dont le parfums plaît aux femmes (26%)

[A lire sur : JDN]