[Citation] Proverbe chinois – Celui qui sait
Celui qui sait qu’il sait, écoute-le.
Celui qui sait qu’il ne sait pas, éduque-le.
Celui qui ne sait pas qu’il sait, éveille-le.
Celui qui ne sait pas qu’il ne sait pas, fuis-le.
Celui qui sait qu’il sait, écoute-le.
Celui qui sait qu’il ne sait pas, éduque-le.
Celui qui ne sait pas qu’il sait, éveille-le.
Celui qui ne sait pas qu’il ne sait pas, fuis-le.
« Phénomène du petit monde », Frigyes Karinthy, 1929
La théorie des réseaux ou « Small World Phenomenon » est un scénario selon lequel chaque individu sur terre serait relié par l’intermédiaire de cinq connaissances à un autre individu.
Le calcul : on suppose qu’une personne connait en moyenne 100 autres personnes, chacune connaissant 50 autres personnes différentes, qui en connaissent chacune 50 autres… et ainsi de suite sur 6 niveaux : 100 x 50 x 50 x 50 x 50 x 50 = 31 250 000 000 (plus de 31 milliards)
La population mondiale actuelle est d’un peu moins de 7 milliards : 6 degrés de séparations sont suffisants pour couvrir la population entière.
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L’expérience de Stanley Milgram (1967, USA)
Des individus ont été sélectionnés au hasard dans différentes villes américaines, ils devaient faire passer un courrier à travers leurs propres réseaux de relations sociales jusqu’à atteindre une personne donnée dans la ville de Boston. Les lettres signées par l’expéditeur permettraient de vérifier combien d’intermédiaires seraient nécessaires pour arriver au but.
Résultat : le nombre de réexpédition fut en moyenne de 5 ou 6.
L’expérience des chercheurs de l’Université de Colombia
Plus récemment, l’expérience du «Small World Project», réalisée en ligne, corrobore l’hypothèse : des internautes ont eu pour mission de se connecter (via leurs connaissances) à l’une des 18 personnes cibles sélectionnées à travers le monde. Près de 60 000 personnes de 170 pays ont participé à l’expérience, des centaines de chaines ont atteint leur cible.
Résultat : le nombre de liens qui séparent deux personnes sur terre est effectivement de 6 !
L’«architecture universelle des connexions» de Strogatz et Watts
Ce phénomène peut se produire dans n’importe quel grand réseau d’éléments dynamiques et connectés : réseau électrique, Internet, dans le cerveau… Ainsi, un seul petit nombre de raccourcis entre quelques composantes d’un même réseau peut relier des grappes de gens, des sites web ou des cellules cérébrales.
Dans un réseau social, un petit nombre d’acteurs bien connus et prolifiques constituent le centre d’un réseau très structuré à travers lequel toutes sortes de membres peuvent être connectés les uns aux autres par le biais de quelques liens seulement.
Probabilité d’obtenir une grossesse selon l’âge en début de tentative.
L’âge de la première grossesse est passé de 24 ans environ en 1978 à 29 ans en 2007.
Pour tout un ensemble de raisons, les femmes souhaitent aujourd’hui retarder la constitution de leur famille. À leurs yeux, une série de conditions doivent être remplies avant de chercher à concevoir : trouver un partenaire stable et qui puisse ensuite être un père « acceptable », s’entendre avec lui sur la décision d’avoir un enfant, terminer des études, s’assurer d’un minimum de stabilité professionnelle, disposer de ressources suffisantes…, autant de conditions – toutes légitimes – qui ne peuvent que retarder l’arrivée de l’enfant . Mais à trop attendre, prend-on le risque de ne pas obtenir l’enfant souhaité, pour des raisons physiologiques ?
L’occasion de rappeler quelques chiffres à connaître…
De l’importance de l’âge …
La fertilité des femmes est à son maximum vers 20 ans puis elle diminue lentement à partir de 30 ans jusqu’à 35 ans et beaucoup plus rapidement après (94 % des femmes de 35 ans parviennent à concevoir un enfant en moins de 3 ans, ce pourcentage diminiue à 77 % pour les femmes de 38 ans ). La probabilité d’avoir un enfant est :
Bien que cela se produise plus tardivement, la fertilité du père s’altère également ! Elle est à son maximum entre 30 à 34 ans ; au-delà de 35 à 40 ans, les risques sont augmentés.
Le délai moyen pour concevoir un enfant est de 6 mois à 12 mois.
Un jour, l’âne d’un fermier est tombé dans un puits. L’animal gémissait pitoyablement pendant des heures, et le fermier se demandait quoi faire. Finalement, il a décidé que l’animal était vieux et le puits devait disparaître de toute façon, ce n’était pas rentable pour lui de récupérer l’âne.
Il a invité tous ces voisins à venir l’aider. Ils ont tous saisi une pelle et ont commencé à enterrer le puits. Au début, l’âne a réalisé ce qui se produisait et se mit à crier terriblement. Puis, à la stupéfaction de chacun, il s’est tu.
Quelques pelletés plus tard, le fermier a finalement regardé dans le fond du puits et a été étonné de ce qu’il a vu. Avec chaque pelleté de terre qui tombait sur lui, l’âne faisait quelque chose de stupéfiant. Il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus. Pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter sur l’animal, il se secouait et montait dessus. Bientôt, chacun a été stupéfié que l’âne soit hors du puits et se mit à trotter !
La vie va essayer de vous engloutir de toutes sortes d’ordures. Le truc pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer. Chacun de nos ennuis est une pierre qui nous permet de progresser. Nous pouvons sortir des puits les plus profonds… ne jamais abandonner !
– Quel est votre problème, Madame ? demande l’hôtesse.
– Mais vous ne le voyez donc pas ? répond la dame. Vous m’avez placée à côté d’un noir. Je ne supporte pas de rester à côté d’un de ces êtres dégoûtants. Donnez-moi un autre siège.
– S’il vous plaît, calmez-vous, dit l’hôtesse. Presque toutes les places de ce vol sont prises. Je vais voir s’il y a une place disponible.
L’hôtesse s’éloigne et revient quelques minutes plus tard :
– Madame, comme je le pensais, il n’y a plus aucune place libre dans la classe économique. J’ai parlé au commandant et il m’a confirmé qu’il n’y a plus de place dans la classe exécutive.
Toutefois, nous avons encore une place en première classe. Avant que la dame puisse faire le moindre commentaire, l’hôtesse de l’air continue :
– Il est tout a fait inhabituel dans notre compagnie de permettre à une personne de classe économique de s’asseoir en première classe. Mais, vu les circonstances, le commandant trouve qu’il serait scandaleux d’obliger quelqu’un à s’asseoir à côté d’une personne aussi répugnante.
Et s’adressant au noir, l’hôtesse lui dit :
– Donc, monsieur, si vous le souhaitez, prenez votre bagage à main car un siège en première classe vous attend.
Et tous les passagers autour, qui, choqués, assistaient à la scène, se levèrent et applaudirent…
Grâce à la plasticité cérébrale, les souvenirs ne sont pas rangés dans notre tête comme des livres dans une bibliothèque, mais plutôt comme des pages éparpillées dans les rayons consacrées aux images, aux sons, aux odeurs, etc. Eparpillées, mais reliées les unes aux autres. Evoquer un souvenir consiste à ressortir l’une de ces pages, qui en appelle d’autres, mais pas toutes, pour retrouver l’essentiel du livre.
Les souvenirs sont des réseaux neuronaux réactivés, mais modifiés dès que l’on y pense. Lors de ce rappel, un nouveau souvenir remplace le précédent. Finalement on ne se souvient pas de l’évènement passé, mais du souvenir que l’on en avait la dernière fois qu’on l’a évoqué. Et chaque évocation le déforme un peu plus. Ainsi, une rencontre sympathique peut, en quelques années, devenir le souvenir d’un coup de foudre.
Selon que l’on est visuel ou auditif, physionomiste ou doté du sens de l’orientation, on retient plutôt telle ou telle information, surtout celles qui sont chargées d’émotions positives. Et au fil des ans, l’évolution de notre personnalité modifiant notre perception du passé, des pans entiers de notre histoire peuvent prendre une nouvelle valeur ou disparaître.
Le principe de “A Blind Call” consiste à mettre à profit ces appels passés involontairement lorsque le clavier de votre téléphone mobile n’est pas vérouillé.
Le numéro composé étant le premier du répertoire, la Ligue Braille de Belgique vous propose d’entrer leur numéro spécial en tête, afin que le coût de cette communication soit reversé à l’oeuvre caritative pour les personnes aveugles et malvoyantes.
La communication se coupe automatiquement après 30 secondes.
[En savoir plus : A Blind Call]