Le CERN (organisation européenne pour la recherche nucléaire) va tenter de créer des mini trous noirs. Les scientifiques du CERN vont relancer l’accélérateur de particules et le pousser cette fois au maximum de sa puissance. Le but ? Découvrir l’existence d’un univers parallèle dans d’autres dimensions.
Si l’existence de nouveaux univers était ainsi prouvée, non seulement il faudrait réécrire tous les manuels de physique mais aussi les livres de philosophie et même de croyances religieuses. Il est même possible, selon les scientifiques du CERN, que la gravité de notre propre univers « fuit » dans cet univers parallèle. « Ce dont nous parlons ce sont des univers réels dans des dimensions supplémentaires », explique Mir Faizal, l’un des trois physiciens qui dirigent l’expérience.
Si la gravité peut passer de notre univers dans de nouvelles dimensions alors leur existence est prouvée. Le CERN pense pouvoir détecter cette fuite de gravité en créant des mini trous noirs qui seraient un pont avec d’autres dimensions.
Le CERN avait déjà annoncé en juillet avoir découvert une particule dont les caractéristiques sont compatibles avec celles du boson de Higgs, considéré par les physiciens comme la clef de voûte de la structure fondamentale de la matière. Il s’agit en fait du chaînon manquant. C’était la seule particule du Modèle Standard qui n’avait pas encore été détectée. L’existence de cette particule, dont le champ aurait permis aux autres particules d’acquérir une masse juste après le Big Bang, est supposée depuis près de 50 ans. Sans le boson de Higgs, les particules qui constituent l’univers seraient restées éparses, comme dans une soupe, et n’auraient pas pu s’agréger pour donner naissance aux étoiles, aux planètes et même à la vie.
Même s’il y’a de fortes chances pour qu’il s’agisse bien du boson de Higgs, les scientifiques ne peuvent pas encore affirmer complètement que ce qu’ils ont découvert est bien le boson tel que décrit par le Modèle standard, ou bien une variante, ou encore une particule subatomique complètement nouvelle, qui pourrait obliger à repenser totalement la structure fondamentale de la matière.