Extrait de “Les dix enfants que madame Ming n’a jamais eus” d’EE. Schmitt.
“- Parmi les femmes que j’ai rencontrées,
je n’ai pas trouvé une mère.
– Dites plutôt que les femmes qui vous ont rencontré n’ont jamais trouvé un père en vous. Dommage, vous auriez dû vous risquer… Mon deuxième, Ho, me l’a avoué : son fils a dépisté le père en lui ; dès les premiers instants, le regard du nourrisson l’a chamboulé, forcé à grandir.”
“Les arbres sont le contraire des hommes : à mesure qu’ils s’élèvent, ils cherchent le ciel”.
[Les dix enfants que madame Ming n’a jamais eus,
Eric-Emmanuel Schmitt]
Le résumé du livre ici :
Dans “Les dix enfants que madame Ming n’a jamais eus” d’Eric-Emmanuel Schmitt, le narrateur, un voyageur de commerce français qui passe régulièrement en Chine, entame un dialogue avec la très étrange Mme Ming. Travaillant au sous-sol du Grand Hôtel, cette femme se vante d’élever dix enfants ! Comment, dans un pays où la loi impose l’enfant unique, une telle famille nombreuse peut-elle voir le jour ? Reste que Mme Ming a un talent fou de conteuse. A travers les portraits savoureux de ses rejetons, c’est toute la sagesse d’une Chinoise d’expérience, imprégnée par la philosophie de Confucius, qui jaillit. Mme Ming dissimule-t-elle un secret ? La vérité aurait-elle plus de prix qu’un beau mensonge ? Ce conte philosophique constitue le sixième récit du Cycle de l’invisible.