Archives du mois : octobre 2016


6 vertus, 24 forces | psychologie positive

forcesVoici une vue d’ensemble de 24 forces regroupées en 6 grandes vertus.

Des études ont montré que les forces les plus universellement présentes sont la gentillesse, l’équité, l’intégrité, la gratitude et l’ouverture d’esprit.

Bien que toutes les forces contribuent à l’épanouissement, certaines sont plus fortement associées à la satisfaction dans la vie : ce sont l’espoir, la vitalité, la gratitude, la curiosité et l’amour. Ces forces méritent particulièrement d’être cultivées, soulignent les chercheurs en psychologie positive. Il est souvent conseillé d’utiliser délibérément ses forces de caractère de façons nouvelles.

Source pour passer le test : 
http://www.psychomedia.qc.ca/tests/inventaire-des-forces-de-caractere/

Le détail des forces : (suite…)


Quelle est la valeur des choses ?

Modification du 05/11/2017. Ajout vidéo.

Idée du jour : Pourquoi ne pas évaluer, au-delà du prix, la valeur des produits et services en jour/ homme (représentant le temps que chaque personne qui contribue de près ou de loin au produit/service a passé à travailler et à se former), en ajoutant (voire en pondérant par) des indices de pénibilité, d’intelligence/talent requis et d’impact environnemental ?

L’idée serait de prendre en compte chaque étape de la fabrication, en incluant les temps de réflexion, de construction des machines nécessaires à la fabrication, d’extraction/ fabrication des matières premières, de transport, de marketing, de management, etc… et de s’extraire du “prix” qui est subjectif et spéculatif.

Ainsi, nous aurions peut être une vision plus objective de ce que coûte – en éléments concrets – les produits et services dont nous profitons. Nous pourrons par la même occasion nous rendre compte de notre richesse : “tiens, avec l’équivalent de 3 jours de mon travail, je peux m’acheter un bien qui en nécessite 40 de l’autre côté de la planète”.

Mais je ne suis pas économiste, alors il est possible que j’ai manqué quelque chose ou que je me sois méprise sur une dimension du problème.


Quel est le sens de la vie ?

Depuis le temps que je pose cette question autour de moi “quel est le sens de la vie ?”, j’ai obtenu de multiples réponses. Aucune ne m’a réellement satisfaite, mais plusieurs m’ont inspirée pour cet article, où je vous livre la mienne avec un recueil de mes échanges et de mes réflexions.

“Quel est le sens de la vie ?” – Morceaux choisis :

  • “Tout droit !”
  • “Se reproduire pour perpétuer l’espèce”
  • “Tenter de répondre à cette question est absurde”
  • “Il n’y en a pas : tu te lèves le matin, tu te couches le soir, entre les deux tu essaies d’avoir la meilleure journée possible et un jour tu meures”
  • “Prendre du plaisir (carpe diem)”
  • “Découvrir, Voyager, Se rencontrer, Se connecter, Aimer”
  • “Expérimenter”
  • “La vie est souffrance”
  • “Apprendre à aimer la vie”
  • “Apprendre à se connaître”
  • “Évoluer vers une meilleure version de soi”
  • “Le sens de la vie, c’est celui qu’on lui donne”
  • “Chacun doit trouver sa propre réponse, la vérité est en soi”
  • “Se bâtir un bonheur sans dépendance”
  • “L’Amour” “Le Bonheur” “La Paix” “La Lumière”
  • “Servir Dieu”
  • “Faire le bien autour de soi”
  • “Accumuler des expériences de vie et réparer les erreurs commises dans les vies précédentes”
  • “La vie n’a ni sens ni objectif. Rien n’existe en soi, rien ne dure, tout change sans cesse : la seule réalité est l’impermanence”
  • “Celui qui a compris la mort, a compris la vie”
  • “La vie est le sens”

Toutes ces réponses sont valables. La vie, c’est un peu tout ça. Mais la meilleure réponse que j’ai trouvée, je l’ai obtenue dans un autre contexte… (suite…)


A propos des convictions…

A propos des convictions, Carl Gustav Jung énonçait : “Une conviction se transforme aisément en auto-assurance, ce qui contribue à la rigidité, et cela ne va pas dans le sens de la vie. Une conviction solide se démontre par sa flexibilité et son caractère conciliant et, comme toute vérité supérieure, elle prospère au mieux sur les erreurs qu’elle reconnaît.”

D’après la définition du mot, une conviction serait “une idée qui a un caractère fondamental pour quelqu’un – un état d’esprit de quelqu’un qui croit fermement à la vérité de ce qu’il pense.”

“qui croit fermement à la vérité de ce qu’il pense” > on sent bien ici (croire, vérité, penser) qu’une conviction n’est relative qu’à celui qui l’émet et revêt un certain nombre de biais et de filtres (connaissances, expériences, psychologie de la personne…).

Je l’imagine utile quand elle est introspective et permet à l’individu d’appréhender son identité – l’identité pouvant être associée à la première définition “une idée à caractère fondamental pour la personne” : ses valeurs, ses besoins, ses limites et ses aspirations – sous réserve d’être capable de remettre en question ses comportements et de développer ses capacités pour qu’ils soient compatibles avec l’atteinte des objectifs qui font sens pour lui. L’individu a besoin d’avoir des convictions concernant qui il est et ce qu’il veut pour pouvoir agir et prendre sa place dans la société humaine (au risque d’une instabilité psychologique sinon)

Je l’imagine problématique lorsqu’elle s’instaure au détriment de l’autre. Une conviction ne concernant plus sa propre personne me fait l’effet d’une généralisation (“je suis convaincu que ceci induit cela”, “ils sont tous ainsi”) ou d’un jugement “bien ou mal” (“je suis convaincu que ça devrait être ainsi”). J’ai le sentiment que derrière ces convictions-là se cachent surtout les expériences, les craintes, les besoins ou les aspirations de leur auteur…

Descartes, qui s’est intéressé de près au doute, disait : « Pour atteindre la vérité, il faut une fois dans la vie se défaire de toutes les opinions qu’on a reçues, et reconstruire de nouveau tout le système de ses connaissances » Même la méthode scientifique est basée sur des hypothèses > prédictions > expériences > observations et une “vérité / conviction” établie à un instant peut être remise en cause dès que le modèle ne fonctionne plus…

Mais ce laïus n’est que ma conviction… flexible 😉

Pour finir, je citerai Platon : « je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien »