La lecture de ce nouvel article sur la génération Y “les digital natives n’existent pas” m’a donné envie de réagir. L’espace commentaire du site en question ne fonctionnant pas de façon optimale, j’affiche ma réponse ici – en espérant que l’auteur la reçoive…
Bonjour et merci pour cet article : ce sujet me donne envie de réagir.
Je ne souhaite pas débattre de l’existence ou non d’une génération Y, mais je pense qu’il est indéniable que les mutations technologiques et sociales s’accélèrent. A cet égard, toutes les générations sont concernées bien sûr, mais les plus récentes sont forcément impactées différemment.
En effet, cette génération Y – celle qui a grandit avec l’ordinateur et vu l’arrivée des mobiles pour situer la tranche – n’a pas les mêmes repères que les précédentes. Et c’est tout là l’enjeu de la définition des générations. Quels sont les facteurs éducatifs et sociétaux qui ont construit le modèle de pensée des Y ?
J’en vois au moins deux :
- l’évolution technologique exponentielle qui a bercé leur enfance – les entraînant très tôt à utiliser ces technologies et à s’adapter plus rapidement aux nouvelles. Mais aussi à penser différemment avec : usages local, mobile, social…
- l’évolution sociale : cette génération n’a finalement connu que le contexte appelé « de crise ». Les licenciements et le taux de chômage croissant était déjà le modèle de leur adolescence, alors que leurs parents travaillaient sans relâche dans la même entreprise depuis des années.
Bref : cette génération n’a pas connu le monde en croissance et sans technologie. Forcément ses comportements seront différents. Elle souhaitera davantage un équilibre avec sa vie professionnelle sur laquelle elle ne compte plus de la même façon, et s’habituera plus vite aux nouveaux outils dont elle a presque inventé l’usage.
Mais aussi peut être, aura-t-elle moins de recul sur ces sujets là, puisqu’aucun élément de comparaison… Je le sais d’autant mieux que j’en fais partie
Merci à vous de m’avoir lu et répondu sur mon blog (WordPress me demandait de me connecter quand j’ai voulu poster mon commentaire sur votre blog)
Le phénomène que nous vivons n’est peut être pas générationnel mais conditionne notre époque : crise, nouvelles technologies, chômage, difficulté de management, équilibre vie privée/ vie pro… transforment notre monde et notre vision du monde.
Ces conditions environnementales n’impactent pas que la génération Y, mais il semblerait qu’une partie de la population les appréhende plus vite. Des groupes plus technophiles, ou plus jeunes, ou qui côtoient ces outils et ces changements quotidiennement dans leur vie professionnelle.
Dans tous les cas, le sujet mérite d’être traité et débattu ; et si le nommer permet d’en parler, pourquoi ne pas l’appeler le phénomène Y ? Finalement ce n’est qu’une question de communication…
Merci d’avoir lu mon article.
C’est bizarre beaucoup laissent des commentaires sur mon blog. M’enfin …
Le Professeur Casilli et le professeur Folon sont pourtant clairs : il n’y a pas de base méthodologique fiable pour décrire cette pseudo génération aux 26 vocables.
Il est donc inutile d’ausculter l’esprit collectif d’un Groupe sociologique imaginaire, même si on peut aussi critiquer la généralisation de caractéristiques sociologiques a tout un groupe, uniformément.
En outre, ce que vous avancez ne tient pas. J’ai 50 ans passés et j’ai toujours connu la crise aussi. Depuis l’âge de 14 ans. Une crise ininterrompue ou quasiment. (Sauf 97-99).
Le sida idem même si ça ne me concerne pas.
Je connais les ordinateurs que j’utilise depuis que j’ai 20 ans (82). Mais j’ai mis les mains sur un ordinateur pour la première fois vers l’âge de 5 ans (mon père est un pionnier de l’informatique)
J’ai donc l’immense plaisir de vous annoncer que je fais partie de la génération y !
Merci de votre commentaire
Sans oublier le SIDA 🙁